
MotoGP : Marco Bezzecchi signe la pole position en Autriche, Marc Marquez au pied du podium
L'Italien Marco Bezzecchi partira en tête de la course sprint et du Grand Prix d'Autriche, 13e manche de la saison de MotoGP, après avoir décroché le meilleur temps des qualifications samedi. Sur le court circuit du Red Bull Ring (4,35 km) à Spielberg, le pilote Aprilia a signé la cinquième pole position de sa carrière dans l'élite - sa première depuis 2023.
Il s'élancera en première ligne devant l'Espagnol Alex Marquez (Ducati-Gresini) et son compatriote italien Francesco Bagnaia, vainqueur des trois dernières éditions du GP avec Ducati. Le poleman a dû passer par les repêchages (Q1) plus tôt dans la matinée pour pouvoir participer à la deuxième partie des qualifications (Q2), où se joue la pole parmi les douze pilotes les plus rapides.
Publicité
Les Français à la peine
Il a notamment bénéficié en fin de séance de la chute sans gravité de Marc Marquez, qui domine outrageusement le championnat. L'Espagnol de chez Ducati, que l'on attendait en première ligne, partira quatrième sur la grille de départ de la course sprint à 15h samedi, et dimanche sur celle du GP à 14h où il tentera de décrocher une sixième victoire consécutive, lui qui n'a encore jamais gagné en Autriche.
Le premier Français, Johann Zarco (Honda-LCR), qui a aussi chuté durant la séance, ne partira que 12e. Passé comme Bezzecchi par les repêchages, l'autre Français Fabio Quartararo (Yamaha) a en revanche manqué son ticket pour la Q2. Le champion du monde 2021 s'élancera 16e, sa pire performance en qualifications de la saison. Le champion du monde en titre Jorge Martin (Aprilia) sera, lui, 14e.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


L'Équipe
7 hours ago
- L'Équipe
« Maintenant, les gens attendent que je gagne tout alors que le MotoGP n'est pas comme ça » : Marc Marquez s'est imposé pour la première fois en Autriche
Auteur de son neuvième doublé de la saison, Marc Marquez continue d'écraser le MotoGP, même sur les circuits qui ne lui avaient jamais souri. En le voyant arriver en Autriche, il pouvait y avoir un petit doute, comme un soupçon de malédiction qui planait sur lui : et si le Red Bull Ring n'était tout simplement pas fait pour Marc Marquez ? En huit participations, l'Espagnol (32 ans) ne s'y était jamais imposé, trois fois deuxième mais jamais premier sur un circuit qui était peut-être sa faiblesse, après tout. Beaucoup de virages à droite, très peu à gauche, ce n'est pas sa configuration préférée, alors d'autres pilotes avaient le droit de rêver. Ce n'était effectivement qu'un songe car l'Espagnol ne veut rien laisser et il avait cette fois l'arme quasi absolue : une Ducati, née en Italie mais taillée à la perfection pour les pentes autrichiennes. La Desmosedici y avait gagné neuf fois sur onze et il ne pouvait en être autrement aux mains d'un sextuple champion du monde MotoGP parti pour écraser toute la saison. « J'avais oublié de regarder derrière alors je me suis un peu inquiété. C'était une Ducati et je redoutais la tenue de ses pneus. » Marc Marquez, au sujet de Fermin Aldeguer Vainqueur du sprint samedi, Marquez a ajouté le Grand Prix pour réussir un sixième doublé d'affilée, son neuvième de l'année. Il a encore usé de sa spéciale : la gestion puis l'attaque à mi-course. Marco Bezzecchi a tenté de résister, roue contre roue pendant quelques virages, mais l'Italien a fini par se ranger. Seul Fermin Aldeguer, auteur d'une fin de course époustouflante sur sa Ducati Gresini (il a fini à 1 seconde), aura fait naître un soupçon de crainte chez le leader : « J'avais oublié de regarder derrière alors je me suis un peu inquiété. C'était une Ducati et je redoutais la tenue de ses pneus. » Mais sur cette terre vierge pour lui, Marquez a bien conquis la 71e victoire de sa carrière. Tandis que Francesco Bagnaia a sombré (8e) et qu'Alex Marquez a payé son long lap de pénalité (10e), ce succès lui offre 142 points d'avance au Championnat sur son frère. L'Espagnol dégage une impression d'invincibilité. Cela devrait le ravir, il dit plutôt que cela l'inquiète : « C'est le problème. Maintenant, les gens attendent que je gagne tout alors que le MotoGP n'est pas comme ça. » Il est pourtant bien en train de le faire changer.


Le Figaro
11 hours ago
- Le Figaro
MotoGP : Marc Marquez remporte le Grand Prix d'Autriche, Jorge Martin abandonne
Leader du championnat du monde, Marc Marquez a remporté le Grand Prix d'Autriche. De son côté, Martin n'a pas terminé la course. L'Espagnol Marc Marquez (Ducati), solide leader du championnat du monde de MotoGP, a remporté dimanche en Autriche son sixième Grand Prix d'affilée, sur le tracé du Red Bull Ring, théâtre de la 13e manche sur 22 de la saison. Le sextuple champion du monde de la catégorie a devancé son jeune compatriote Fermin Aldeguer (Ducati-Gresini), deuxième et qui décroche son meilleur classement en MotoGP pour sa première saison dans l'élite. Victime d'une chute, le champion en titre Jorge Martin a abandonné Parti en pole position, Marco Bezzecchi (Aprilia) a finalement terminé troisième après avoir passé plus de la moitié de la course en tête avec Marquez dans sa roue. L'autre Ducati officielle, celle du double champion du monde 2022-2023 Francesco Bagnaia, a terminé à une lointaine 8e place après avoir longtemps été troisième. Publicité Le premier Français de la grille, Johann Zarco (Honda-LCR) a franchi la ligne d'arrivée 12e. Son compatriote, le champion du monde 2021 Fabio Quartararo (Yamaha) a échoué à la 15e place après être parti d'une lointaine 6e ligne. Au championnat des pilotes, Marc Marquez compte désormais une avance de 142 points sur son dauphin et cadet Alex, 10e du GP avec sa Ducati-Gresini - un écart qui monte à 197 points avec Francesco Bagnaia, troisième.


Le Parisien
11 hours ago
- Le Parisien
Quinté du mardi 19 août à Deauville. Guillaume Fourrier présente Send Wood et reconnaît qu'entraîneur est « un challenge professionnel »
Arrivé dans la colonne des entraîneurs en 2023, Guillaume Fourrier était loin d'être un inconnu pour les turfistes de l'Ouest, habitués à le voir monter en compétition de longues années, avec près de 200 victoires au compteur : « J'ai mis un peu de temps à gagner ma première course mais, dans ce métier de passion, il faut s'accrocher, nous confie ce professionnel de 38 ans. » Pas du tout issu du sérail, celui qui a grandi à Nort-sur-Erdre (Loire-Atlantique), connu notamment pour son hippodrome, Guillaume Fourrier a fait son apprentissage sur le centre d'entraînement de cette ville située non loin de Nantes avant de travailler chez des entraîneurs de renom tels que Joël Boisnard, Henri-Alex Pantall et Alain Couétil : « Je suis resté une douzaine d'années chez ce dernier, sur le centre d'entraînement de Senonnes. Après avoir terminé ma carrière de jockey, il m'a confié un poste à responsabilité, ce qui m'a permis d'acquérir de l'expérience et de développer mes compétences. » Avec seulement trois chevaux à son installation, Guillaume Fourrier veille désormais sur une vingtaine de pensionnaires, sur les pistes de Senonnes qu'il connaît par cœur : « L'outil de travail y est formidable. Avoir un tel effectif est déjà pas mal dans un premier temps. Entraîneur est un challenge professionnel. »