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Rolex emporte une manche contre un atelier de personnalisation genevois

Rolex emporte une manche contre un atelier de personnalisation genevois

24 Heures7 days ago
La justice genevoise doit réexaminer le litige opposant Rolex à Artisans de Genève. Les juges n'ont pas tenu compte des directives du Tribunal fédéral.
Publié aujourd'hui à 16h05
Une lacune du jugement genevois a conduit à l'admission du recours de Rolex.
KEYSTONE
La justice genevoise doit se pencher une nouvelle fois sur le litige qui oppose Rolex à un atelier de personnalisation de montres. En effet, les juges n'ont pas tenu compte des directives du Tribunal fédéral dans une décision attaquée par la marque horlogère.
Créée en 2013, la société Artisans de Genève SA propose un service de personnalisation de montres de luxe. Saisie par Rolex, la Cour de justice genevoise a interdit cette activité en 2023. Un an plus tard, le Tribunal fédéral l'a admise, au contraire, à condition que l'atelier travaille uniquement sur des montres fournies par ses clients et que celles-ci ne soient pas revendues.
Mon Repos invitait cependant la Cour de justice à examiner si les références à Rolex sur le site d'Artisans de Genève contrevenaient à la loi sur la protection des marques ou à la loi sur la concurrence déloyale. Dans un arrêt publié lundi, les juges de Mon Repos constatent que l'analyse demandée n'a pas été effectuée par l'instance précédente.
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ATS
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C'est qu'à un bon mois de la votation, le nouveau quartier est une vitrine toute trouvée pour les milieux concernés, même s'il faut se rappeler que chaque coopérative a son âme et ses pratiques propres, parfois bien éloignées de celles des autres. 350 chênes taillés Il fait grand beau lorsqu'on se présente sur place. Les ouvriers s'affairent encore sur le troisième immeuble de la série, mais les coopérateurs ont déjà emménagé pour la plupart. La liste d'attente pour obtenir un logement est complète et les inscriptions à la Bistoquette sont closes. C'est qu'à Genève, on se presse au portillon pour trouver un logement. Qu'en penser? Visuellement, l'ensemble fait bonne impression. Le toboggan qui relie un étage tout en haut à une terrasse fait aussi assez envie. Un tobogan entre deux étages. LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA Tiens, qu'est-ce qu'on voit? C'est original! Les balcons, qui communiquent entre eux, sont soutenus par 350 troncs de chêne, écorcés, nous précise-t-on, par des membres de la coopérative eux-mêmes. Resteront-ils ouverts dans la durée? À voir. Mais globalement, même si pour les façades on est resté dans les couleurs ternes, l'effet est réussi. On est loin des conceptions aveugles ou inexpressives souvent privilégiées à Genève. Plus tard, durant la visite, on découvrira d'autres détails qui indiquent un travail sur l'ambiance: dans les immeubles, même si les parois restent souvent en béton, les boîtes aux lettres sont en bois et les couloirs sont revêtus de planchers. C'est autre chose que le revêtement standard des locatifs habituels. Loyers raisonnables La Bistoquette compte 103 logements, 253 habitants et plus de 1000 m² de surfaces commerciales, répartis dans trois bâtiments situés à l'arrière du nouveau quartier de La Chapelle-Les-Sciers à Plan-les-Ouates. 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Autres newsletters Marc Bretton est journaliste à la Tribune de Genève. Il a travaillé au sein de la rubrique nationale et suit les questions politiques et économiques pour la rubrique genevoise depuis 2004. Plus d'infos @BrettonMarc Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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Novartis et Roche vont délocaliser une partie de leur production de médicaments et de leur recherche. Cela va-t-il renchérir le prix des médicaments en Suisse? Publié aujourd'hui à 16h37 Le directeur de Novartis, Vasant Narasimhan, veut construire quatre nouveaux sites de production de médicaments aux États-Unis. Michael Trost En bref: Les pharmas suisses redoutent le gros coup de bâton douanier de Donald Trump. Elles vont donc déplacer en partie leur production de médicaments et leur centre de recherche sur le territoire des États-Unis. La «NZZ am Sonntag» a dévoilé dans sa dernière édition le plan de Novartis pour amadouer dans ce sens le président américain. Il faut dire que la menace est concrète. 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