
Wyndham Clark banni pour avoir fracassé un casier
Associated Press
Golf Digest a obtenu la lettre du président du club (OCC), John Lynch, acheminée aux membres du club de golf cette semaine, portant sur l'incident qui s'est produit pendant l'Omnium des États-Unis le mois dernier, au cours duquel Clark, visiblement frustré, a fracassé son casier. Les médias n'ont pas accès au vestiaire, mais une photo des dégâts a été coulée et reprise sur les réseaux sociaux.
« Après de nombreuses discussions avec l'USGA et le bureau des gouverneurs de l'OCC, nous avons pris la décision de bannir M. Clark de la propriété de l'OCC », a indiqué Lynch dans la lettre.
« M. Clark sera admis de nouveau s'il répond à une série de conditions spécifiques, dont le remboursement intégral des frais de réparation (du casier), une contribution significative à un organisme de bienfaisance choisi par le bureau des gouverneurs ainsi que l'adhésion à un programme de gestion et/ou de mentorat de la colère. »
Clark a obtenu un laissez-passer de 10 ans pour l'Omnium des États-Unis à la suite de sa victoire au Los Angeles Country Club en 2023. Cette exemption arrivera à échéance en 2033, soit lorsque le club de golf d'Oakmont présentera l'Omnium des États-Unis. Le prestigieux club de golf a organisé l'Omnium des États-Unis à neuf reprises, un sommet parmi les clubs du pays.
Clark a déjà dit, une semaine après l'incident, qu'il a « commis une erreur que je regrette profondément », et a ajouté qu'il était désolé.
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5 hours ago
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Scottie Scheffler trouve « un peu stupide » d'être comparé à Tiger Woods
(Portrush) Une autre comparaison a été lancée entre Tiger Woods et Scottie Scheffler pendant la ronde finale de l'Omnium britannique. Elle ne portait pas sur des statistiques ou des trophées, mais sur un mouvement du poing (« fist pump »). Doug Ferguson Associated Press Et c'était pour une normale. Scheffler n'a mis qu'une heure pour creuser son avance en tête de quatre à sept coups, notamment en frappant systématiquement ses coups de départ dans l'allée et en atteignant les verts en coups recommandés, au Royal Portrush, dimanche. Et il a calé trois coups roulés pour des oiselets. Il a cependant raté son coup de départ au sixième trou, une normale -3, et son coup d'approche a été brouillon, le forçant à caler un coup roulé de 15 pieds pour la normale. Scheffler a alors soulevé le poing vers le ciel, rappelant vaguement le geste de Woods lors de sa victoire par 15 coups à l'Omnium des États-Unis en 2000, à Pebble Beach. Woods était si dominant que son seul adversaire sur le parcours, c'était lui-même. On avait la même impression pendant la ronde finale de Scheffler, alors qu'il se dirigeait allègrement vers la conquête de la claret jug et de son troisième titre du Grand Chelem différent en carrière. Scheffler a connu une séquence de 32 trous sans commettre de boguey avant de nécessiter deux coups pour sortir d'une fosse de sable d'allée au huitième trou, en route vers un double boguey. Ce qui a retenu l'attention dans cette victoire par quatre coups de Scheffler, c'est l'absence de bogueys, l'ADN de sa dominance. « Un seul double (boguey) – deux coups au-dessus de la normale au cours des 36 derniers trous d'un tournoi majeur – c'est comme ça qu'on remporte ce genre de tournois », a-t-il expliqué. Il a gagné l'Omnium britannique par quatre coups. Il a gagné le Championnat de la PGA en mai par cinq coups. Il a gagné le Tournoi des Maîtres par quatre coups en 2024. Scheffler menait par cinq coups au dernier trou de son premier Tournoi des Maîtres en 2022, lorsqu'il a effectué quatre coups roulés simplement pour conclure sa ronde. Il faut également analyser de nombreuses statistiques, dont sa place au premier rang mondial. Aucun golfeur ne l'a occupé aussi longtemps depuis Woods. Scheffler et Woods sont les seuls golfeurs des 50 dernières années à avoir gagné deux titres majeurs par au moins quatre coups au cours d'une même saison. Les statisticiens du circuit de la PGA ont également réalisé que Scheffler et Woods avaient mis exactement 1197 jours entre leur première conquête d'un titre du Grand Chelem et leur quatrième. Mais ça suffit avec les comparaisons, a dit Scheffler. « C'est un peu stupide, selon moi, a évoqué l'Américain âgé de 29 ans. Tiger a gagné quoi, 15 titres majeurs ? Ça n'est que mon quatrième. Je suis au quart de sa collection. Tiger, selon moi, est dans une classe à part. Il m'a beaucoup inspiré quand j'étais gamin. Il était très, très talentueux, et ça prend quelqu'un de vraiment spécial pour être aussi bon dans un sport comme le golf. » Scheffler a signé une quatrième victoire cette saison, et il a enregistré 11 victoires de suite lorsqu'il mène après 54 trous. Le Texan a d'ailleurs été présenté en tant que champion golfeur de l'année, un titre remis par la R & A depuis plus d'un siècle. Au rythme actuel, Scheffler pourrait devenir le champion golfeur de sa génération. Et dire qu'il a été ralenti en début de saison après s'être blessé à la main droite avec un tesson de verre, alors qu'il tentait de faire des raviolis à la maison.


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a day ago
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Scottie Scheffler triomphe haut la main
On se souvient des triomphes inattendus. Des victoires à l'arraché. Des couronnements inespérés. Même si la victoire de Scottie Scheffler à l'Omnium britannique, dimanche, s'est concrétisée sans le moindre suspense, il faudra se souvenir de cette ronde finale, car Scheffler a cimenté un peu plus sa place dans l'histoire. Et il l'a fait à sa manière. Consultez le classement final Au terme de la troisième ronde, le meilleur joueur au monde menait par quatre coups. Aucune avance n'est suffisamment confortable à l'Omnium britannique. Surtout le dimanche. Toutefois, Scheffler s'est retrouvé trois fois en tête d'un tournoi majeur après 54 trous. Et il a gagné chaque fois. Grâce à l'historique de Scheffler, son aplomb depuis le début de la semaine et sa manière de gérer une avance, personne ne pouvait douter de sa capacité à remporter un quatrième titre majeur. Et après le cinquième trou, tout le monde savait que c'était devenu une certitude. PHOTO PAUL CHILDS, REUTERS Scottie Scheffler a mis la main sur son quatrième titre à un tournoi majeur. Premier trou, approche précise à deux pieds du trou. Roulé pour l'oiselet. Deuxième trou, autre court roulé pour la normale. Même chose au troisième. Quatrième trou, approche chirurgicale. Roulé pour l'oiselet. Même chose au cinquième. À peine une heure après son premier coup de départ, Scheffler menait par huit coups. C'était plié. En contrôle, l'Américain avait déjà semé tous ses poursuivants. Le reste des concurrents se battaient pour la meilleure bourse possible. Scheffler, lui, jouait pour concrétiser sa place parmi les plus grands. Le reste de la ronde a été à son image. Simple, efficace et sans tracas. Il l'a complétée en remettant une carte de 68. Une quatrième ronde sous les 70 cette semaine. Les images de cette 153e édition de l'Omnium britannique ne deviendront jamais les archives les plus consultées de l'histoire du tournoi, certes. Or, dans les mémoires, on se souviendra de ce triomphe comme l'un des plus mérités de l'histoire moderne. Il est le quatrième joueur à terminer le tournoi avec un cumulatif de -17 ou mieux depuis 2000. Comme d'habitude Il serait trompeur d'avancer que cette ronde finale a été spectaculaire. Et ce, même s'il y a quelque chose de remarquable dans le fait de voir un joueur dominer d'une telle façon sur un parcours aux mille et un pièges. Scheffler n'a jamais été le golfeur le plus démonstratif ni le plus extravagant. Il ne fallait pas s'attendre à ce que ça change à l'occasion de la dernière ronde. Le vainqueur a suivi son modus operandi habituel. Des coups de départ longs, parfois erratiques, des approches soignées et des roulés précis. Il a commis un seul faux pas, au huitième trou, où il a ramené un double boguey, en raison d'une mauvaise sortie de fosse de sable. Au trou suivant, il est redevenu lui-même en réalisant un oiselet. Sur le neuf de retour, il n'a jamais été inquiété. Ni par son jeu ni par les autres. En cas d'égarement, Scheffler finit toujours par retrouver le droit chemin. Même sur un mauvais coup, il parvient à trouver une solution pour sauver la normale. Comme ce fut le cas au 17e trou. PHOTO JON SUPER, ASSOCIATED PRESS Scottie Scheffler dans une situation délicate au 17e trou Entre chaque trou, une démarche nonchalante, un visage sans émotion et une brève discussion avec son cadet Ted Scott. Grâce à sa routine, le champion golfeur de l'année a pu soulever le trophée Claret Jug à la fin des 18 trous. La consécration La domination de Scheffler au cours de la fin de semaine ressemblait drôlement à celle de Tiger Woods au début des années 2000. En fait, aucun golfeur n'a imposé sa supériorité comme Scheffler le fait depuis les belles années du Tigre. Avec cette victoire au club de golf Royal Portrush, le Texan a maintenant remporté trois des quatre majeurs. Ne lui reste que l'Omnium américain pour compléter le Grand Chelem. Ce que seulement six golfeurs ont fait avant lui. Parmi les joueurs actifs, seuls Phil Mickelson et Jordan Spieth peuvent également aspirer au Grand Chelem. Le premier doit remporter l'Omnium américain et le second, le Championnat de la PGA. Cette victoire de Scheffler en Irlande du Nord était son quatrième titre de la saison. Toutefois, cette donnée n'est pas la plus démonstrative pour illustrer son hégémonie. En 15 tournois, il a résisté au couperet 15 fois. Et à 12 occasions, il a terminé parmi les 10 premiers. « Il vivait sur une autre planète cette semaine. Il vit sur une autre planète depuis deux ans, en fait, a témoigné Rory McIlroy, septième au classement final. Il a imposé un standard qu'on essaye tous de rejoindre. » PHOTO PAUL CHILDS, REUTERS Rory McIlroy Depuis son premier titre majeur au Tournoi des Maîtres en 2022, Scheffler a assuré sa place dans le top 10 à 11 de ses 15 dernières participations à des tournois majeurs. Lorsqu'il a complété sa dernière normale de la journée, il a célébré sobrement. Il a serré dans ses bras sa femme Meredith et son fils Bennett, qu'il a porté comme le plus précieux des trophées. Il l'a dit en entrevue cette semaine : « Je suis d'abord un père, ensuite un golfeur. Le jour où je me définirai d'abord comme un golfeur, j'arrêterai de jouer. » Chose certaine, encore une fois, il peut au moins se définir comme un champion.


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a day ago
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Venus Williams de retour sur le court à Washington
(Washington) « À cette période il y a un an, je me préparais à être opérée » : à 45 ans, Venus Williams s'apprête à jouer à Washington son premier match depuis seize mois, après avoir subi l'ablation de fibromes utérins qui la faisaient souffrir depuis des dizaines d'années, une pathologie qu'elle a récemment révélée. Agence France-Presse L'aînée des sœurs Williams, ex-N.1 mondiale aux sept sacres en Grand Chelem et quatre médailles d'or olympiques, a raconté début juillet dans la presse américaine ses longues années de souffrance à cause de fibromes utérins, des tumeurs bénignes, mais qui peuvent être très douloureuses et invalidantes. Elle a été opérée en juillet 2024 pour les retirer. « Mon parcours de santé a été très éprouvant. À cette période il y a un an, je me préparais à être opérée. Il n'était pas question pour moi de jouer au tennis ou de jouer aux Internationnaux des États-Unis, je n'avais même pas ces choses en tête. J'essayais simplement d'être en bonne santé », a retracé la championne américaine en conférence de presse dimanche. Après, j'ai pris le temps… Je voulais essayer de jouer plus tôt, mais je n'ai pas pu. Quoi qu'il en soit, me voilà ! Venus Williams « J'ai traversé une période difficile sur le plan physique depuis un an. Alors revenir et pouvoir jouer est une grande chance, a repris l'aînée des sœurs Williams. Je pense que c'est une surprise parce que je cache bien mon jeu. » Qu'a-t-elle en tête après le tournoi de Washington ? « Pour l'instant, je suis juste là, et qui sait ? Peut-être qu'il y aura autre chose. Je ne dévoile pas mes cartes », a-t-elle répondu, énigmatique. « Je pense savoir ce que je veux faire, mais je n'ai pas forcément envie d'en parler », a-t-elle ajouté. Au premier tour du WTA 500 de Washington, Venus Williams, qui a bénéficié d'une invitation, est opposée à une autre Américaine, Peyton Stearns (34e joueuse mondiale). « Je n'ai pas joué depuis un an. Je n'ai pas de doute sur le fait que je peux jouer, mais il faut bien sûr du temps pour se remettre dans le rythme des matchs », a-t-elle souligné. Je sens que je vais bien jouer. Je suis toujours la même joueuse : une grosse frappeuse. C'est ma marque de commerce. Alors il va falloir frapper fort et mettre la balle dedans. Je vais m'efforcer de faire ça : la mettre dans le court. Venus Williams Venus Williams, présentée comme inactive sur le site de la WTA, n'a plus joué de match depuis mars 2024. Elle s'était inclinée 6-3, 6-3 contre la Russe Diana Shnaider à Miami.