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Scottie Scheffler triomphe haut la main

Scottie Scheffler triomphe haut la main

La Presse20-07-2025
On se souvient des triomphes inattendus. Des victoires à l'arraché. Des couronnements inespérés. Même si la victoire de Scottie Scheffler à l'Omnium britannique, dimanche, s'est concrétisée sans le moindre suspense, il faudra se souvenir de cette ronde finale, car Scheffler a cimenté un peu plus sa place dans l'histoire. Et il l'a fait à sa manière.
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Au terme de la troisième ronde, le meilleur joueur au monde menait par quatre coups. Aucune avance n'est suffisamment confortable à l'Omnium britannique. Surtout le dimanche. Toutefois, Scheffler s'est retrouvé trois fois en tête d'un tournoi majeur après 54 trous. Et il a gagné chaque fois.
Grâce à l'historique de Scheffler, son aplomb depuis le début de la semaine et sa manière de gérer une avance, personne ne pouvait douter de sa capacité à remporter un quatrième titre majeur. Et après le cinquième trou, tout le monde savait que c'était devenu une certitude.
PHOTO PAUL CHILDS, REUTERS
Scottie Scheffler a mis la main sur son quatrième titre à un tournoi majeur.
Premier trou, approche précise à deux pieds du trou. Roulé pour l'oiselet. Deuxième trou, autre court roulé pour la normale. Même chose au troisième. Quatrième trou, approche chirurgicale. Roulé pour l'oiselet. Même chose au cinquième. À peine une heure après son premier coup de départ, Scheffler menait par huit coups. C'était plié. En contrôle, l'Américain avait déjà semé tous ses poursuivants. Le reste des concurrents se battaient pour la meilleure bourse possible. Scheffler, lui, jouait pour concrétiser sa place parmi les plus grands.
Le reste de la ronde a été à son image. Simple, efficace et sans tracas. Il l'a complétée en remettant une carte de 68. Une quatrième ronde sous les 70 cette semaine.
Les images de cette 153e édition de l'Omnium britannique ne deviendront jamais les archives les plus consultées de l'histoire du tournoi, certes. Or, dans les mémoires, on se souviendra de ce triomphe comme l'un des plus mérités de l'histoire moderne. Il est le quatrième joueur à terminer le tournoi avec un cumulatif de -17 ou mieux depuis 2000.
Comme d'habitude
Il serait trompeur d'avancer que cette ronde finale a été spectaculaire. Et ce, même s'il y a quelque chose de remarquable dans le fait de voir un joueur dominer d'une telle façon sur un parcours aux mille et un pièges.
Scheffler n'a jamais été le golfeur le plus démonstratif ni le plus extravagant. Il ne fallait pas s'attendre à ce que ça change à l'occasion de la dernière ronde. Le vainqueur a suivi son modus operandi habituel. Des coups de départ longs, parfois erratiques, des approches soignées et des roulés précis. Il a commis un seul faux pas, au huitième trou, où il a ramené un double boguey, en raison d'une mauvaise sortie de fosse de sable. Au trou suivant, il est redevenu lui-même en réalisant un oiselet.
Sur le neuf de retour, il n'a jamais été inquiété. Ni par son jeu ni par les autres. En cas d'égarement, Scheffler finit toujours par retrouver le droit chemin.
Même sur un mauvais coup, il parvient à trouver une solution pour sauver la normale. Comme ce fut le cas au 17e trou.
PHOTO JON SUPER, ASSOCIATED PRESS
Scottie Scheffler dans une situation délicate au 17e trou
Entre chaque trou, une démarche nonchalante, un visage sans émotion et une brève discussion avec son cadet Ted Scott. Grâce à sa routine, le champion golfeur de l'année a pu soulever le trophée Claret Jug à la fin des 18 trous.
La consécration
La domination de Scheffler au cours de la fin de semaine ressemblait drôlement à celle de Tiger Woods au début des années 2000. En fait, aucun golfeur n'a imposé sa supériorité comme Scheffler le fait depuis les belles années du Tigre. Avec cette victoire au club de golf Royal Portrush, le Texan a maintenant remporté trois des quatre majeurs. Ne lui reste que l'Omnium américain pour compléter le Grand Chelem. Ce que seulement six golfeurs ont fait avant lui. Parmi les joueurs actifs, seuls Phil Mickelson et Jordan Spieth peuvent également aspirer au Grand Chelem. Le premier doit remporter l'Omnium américain et le second, le Championnat de la PGA.
Cette victoire de Scheffler en Irlande du Nord était son quatrième titre de la saison. Toutefois, cette donnée n'est pas la plus démonstrative pour illustrer son hégémonie.
En 15 tournois, il a résisté au couperet 15 fois. Et à 12 occasions, il a terminé parmi les 10 premiers.
« Il vivait sur une autre planète cette semaine. Il vit sur une autre planète depuis deux ans, en fait, a témoigné Rory McIlroy, septième au classement final. Il a imposé un standard qu'on essaye tous de rejoindre. »
PHOTO PAUL CHILDS, REUTERS
Rory McIlroy
Depuis son premier titre majeur au Tournoi des Maîtres en 2022, Scheffler a assuré sa place dans le top 10 à 11 de ses 15 dernières participations à des tournois majeurs.
Lorsqu'il a complété sa dernière normale de la journée, il a célébré sobrement. Il a serré dans ses bras sa femme Meredith et son fils Bennett, qu'il a porté comme le plus précieux des trophées. Il l'a dit en entrevue cette semaine : « Je suis d'abord un père, ensuite un golfeur. Le jour où je me définirai d'abord comme un golfeur, j'arrêterai de jouer. »
Chose certaine, encore une fois, il peut au moins se définir comme un champion.
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