
Renaud Girard : «La capitulation économique de l'UE face à Trump»
CHRONIQUE - En signant, dimanche, un accord avec les États-Unis, instaurant une surtaxe douanière de 15 % pour l'Europe, Ursula von der Leyen s'est littéralement jetée sur le toboggan de la soumission économique. Il serait temps qu'elle relise les traités européens.
Dans l'histoire de l'Union européenne (UE), la date du 27 juillet 2025 restera marquée d'une pierre noire. Car c'est la date de sa capitulation économique face à l'Amérique. Dans cette « négociation douanière » et cet « accord », flagrante fut la soumission de la Commission européenne au diktat du président des États-Unis. Dans la forme, comme sur le fond.
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Dans la forme, nous avons vu la présidente de la Commission accepter de se faire sonner comme un domestique par Donald Trump, de quitter le territoire de l'Union européenne, de se rendre dans l'un de ses clubs de golf privés, situé qui plus est au Royaume-Uni, pays qui décida de faire un bras d'honneur à l'UE en 2016 et qui obtint de l'Amérique un accord douanier plus favorable. Je pense que c'est la première fois dans l'histoire que le drapeau solennel de l'Europe se retrouvait dans un club de golf et qu'il était autant humilié. Ursula von der Leyen se rend-elle compte qu'elle est assise sur un siège important, naguère occupé…
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Voici à quoi ressemblera la salle de bal à 200 millions de dollars voulue par Trump à la Maison Blanche
ÉTATS-UNIS - Colonnes, moulures au plafond et lustres dorés. La Maison Blanche a révélé jeudi 31 juillet les visuels de la future salle de bal fastueuse pensée par Donald Trump. Le projet, d'un budget de 200 millions de dollars, constitue l'un des plus gros chantiers sur le site depuis plus d'un siècle. La salle de bal sera, selon des visuels rendus publics par la Maison Blanche, un imposant édifice blanc aux très hautes fenêtres, doté de colonnes ainsi que d'un frontispice rappelant le bâtiment principal, dont la façade est connue dans le monde entier. Elle doit être construite à l'emplacement de l'actuelle aile orientale, ou « East Wing », où se trouvent traditionnellement les bureaux de la Première dame. « Depuis 150 ans, les présidents, les gouvernements et le personnel de la Maison Blanche attendaient une grande salle de réception à la Maison Blanche », a affirmé Karoline Leavitt, la porte-parole du président. Cette dernière a précisé que le projet était financé le président lui-même et des donateurs privés, dont l'identité n'a pas été révélée. « Il n'y a jamais eu de président qui soit doué pour les salles de bal », a commenté plus tard le dirigeant de 79 ans, dans un échange avec la presse. « Je suis doué pour construire des choses et ce sera construit rapidement et dans les temps. Ce sera très beau », a promis l'ancien promoteur immobilier, qui a assuré que le caractère du bâtiment d'origine serait préservé. Le nouveau bâtiment doit avoir une surface de plus de 8 000 mètres carrés et une capacité de 650 personnes. Les travaux doivent débuter en septembre de manière à se terminer « bien avant » la fin du second mandat de Donald Trump le 20 janvier 2029, a précisé la porte-parole. L'objectif est d'accueillir en particulier les grands dîners donnés en l'honneur de chefs d'État étrangers, jusqu'ici organisés dans un vaste pavillon temporairement planté dans les jardins. L'un des plus importants chantiers depuis le XXe siècle Ce chantier s'annonce comme l'un des plus importants sur le site depuis la rénovation et les travaux d'agrandissement menés par le président Theodore Roosevelt au début du XXe siècle. Le président Harry Truman avait également supervisé d'importants travaux entre 1948 et 1952, sans toutefois altérer la structure extérieure. Donald Trump évoquait depuis longtemps sa volonté de construire une salle de bal à la Maison Blanche, et a indiqué jeudi s'être inspiré de celle du complexe de golf de Turnberry (Écosse), l'une des propriétés détenues par sa famille. Sa fastueuse résidence Mar-a-Lago en Floride lui sert également de modèle pour façonner la Maison Blanche à son image. Le milliardaire républicain s'en est notamment inspiré pour daller la pelouse de la célèbre roseraie de la Maison Blanche, où sont souvent organisés des événements officiels. Donald Trump, qui ne recule jamais devant l'ostentation, a aussi chargé le Bureau ovale d'ornements dorés et installé deux immenses drapeaux américains sur les pelouses. La Maison Blanche est la résidence ainsi que le lieu de travail des présidents américains depuis 1800. Le premier à y vivre a été John Adams, le deuxième président des États-Unis. Le bâtiment, incendié en 1814 par les troupes britanniques, avait été rapidement reconstruit.


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31 ans après son triple homicide, il a été exécuté . Un homme condamné à la peine capitale pour le meurtre de sa femme et de ses deux enfants en 1994 a été exécuté ce jeudi en Floride, dans le sud des États-Unis . « Je tiens à remercier les braves gens du Sunshine State de m'avoir exécuté de la manière la plus froide, la plus calculée, la plus propre , la plus humaine et la plus efficace possible (Sous injections). Je n'ai aucune plainte à formuler », a déclaré Edward Zakrzewski dans ses derniers mots , peu après 18 heures. L'homme de 60 ans, ancien sergent dans l'aviation américaine, avait plaidé coupable en 1994 du meurtre de sa femme Sylvia, 34 ans, de leur fils Edward, 7 ans, et de leur fille Anna, 5 ans, après avoir appris que son épouse souhaitait divorcer. Comme le rapporte CBS News , il avait commis ce triple meurtre à leur domicile du comté d'Okaloosa. Avant de passer à l'acte, il avait prévenu ses proches qu' il tuerait sa famille plutôt que d'accepter le divorce , et la séparation avec sa femme et ses enfants. Selon le déroulé exact des faits présenté au tribunal, Edward Zakrzewski a d'abord attaqué sa femme avec un pied-de-biche , avant de l'étrangler avec une corde. Il aurait ensuite tué ses deux enfants à coups de machette, avant de venir « terminer le travail » sur son épouse avec cette même machette. L'homme avait, ensuite, fui à Hawaï où il s'était caché sous un faux nom, mais s'était livré aux autorités quatre mois plus tard après avoir été identifié par des amis dans une émission télévisée sur les affaires non élucidées. Il s'agit de la 27e exécution aux États-Unis depuis le début de l'année, dont neuf pour la seule Floride.


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