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Roche investit 50 milliards de dollars aux États-Unis sans supprimer d'emplois en Suisse

Roche investit 50 milliards de dollars aux États-Unis sans supprimer d'emplois en Suisse

24 Heures21 hours ago
La multinationale bâloise confirme que ses nouveaux investissements massifs outre-Atlantique n'affecteront pas les postes dans son pays d'origine.
Publié aujourd'hui à 13h43
Les deux tours du siège social du géant pharmaceutique suisse Roche à Bâle.
AFP/Fabrice COFFRINI
Les nouveaux investissements très importants prévus par Roche aux États-Unis n'entraîneront en l'état actuel pas de suppressions de postes en Suisse. Le nombre d'employés total du groupe devrait rester stable cette année, annonce la multinationale bâloise.
«Les 50 milliards de dollars d'investissements que nous avons récemment annoncés aux États-Unis renforcent notre engagement pour le système de santé et les patients dans cette région», a fait savoir Roche dimanche dans un communiqué à Keystone-ATS.
«En l'état actuel», le groupe ne prévoit pas que ces investissements auront un effet sur l' emploi en Suisse et dans d'autres pays, précise-t-il. «Nous avons investi des milliards de francs dans nos activités en Suisse et en Europe et nous continuerons à le faire.»
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À Plan-les-Ouates, 253 habitants ont emménagé dans une résidence aux choix audacieux. Publié aujourd'hui à 07h26 Les balcons communs et leurs troncs. LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA En bref: La votation cantonale du 28 septembre tranchera s'il faut donner ou pas un coup de pouce à la construction de logements en coopérative dans le canton, qui en compte 133, regroupant 12'400 logements . Le hasard faisant bien les choses, on est invité à en visiter une toute neuve qui se remplit de ses nouveaux habitants, la Bistoquette à Plan-les-Ouates , avec Léa Pönitz et Maurice Gardiol, membres du conseil d'administration, ainsi que Caroline Marti, secrétaire générale du Groupement des coopératives d'habitation genevoises. C'est qu'à un bon mois de la votation, le nouveau quartier est une vitrine toute trouvée pour les milieux concernés, même s'il faut se rappeler que chaque coopérative a son âme et ses pratiques propres, parfois bien éloignées de celles des autres. 350 chênes taillés Il fait grand beau lorsqu'on se présente sur place. Les ouvriers s'affairent encore sur le troisième immeuble de la série, mais les coopérateurs ont déjà emménagé pour la plupart. La liste d'attente pour obtenir un logement est complète et les inscriptions à la Bistoquette sont closes. C'est qu'à Genève, on se presse au portillon pour trouver un logement. Qu'en penser? Visuellement, l'ensemble fait bonne impression. Le toboggan qui relie un étage tout en haut à une terrasse fait aussi assez envie. Un tobogan entre deux étages. LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA Tiens, qu'est-ce qu'on voit? C'est original! Les balcons, qui communiquent entre eux, sont soutenus par 350 troncs de chêne, écorcés, nous précise-t-on, par des membres de la coopérative eux-mêmes. Resteront-ils ouverts dans la durée? À voir. Mais globalement, même si pour les façades on est resté dans les couleurs ternes, l'effet est réussi. On est loin des conceptions aveugles ou inexpressives souvent privilégiées à Genève. Plus tard, durant la visite, on découvrira d'autres détails qui indiquent un travail sur l'ambiance: dans les immeubles, même si les parois restent souvent en béton, les boîtes aux lettres sont en bois et les couloirs sont revêtus de planchers. C'est autre chose que le revêtement standard des locatifs habituels. Loyers raisonnables La Bistoquette compte 103 logements, 253 habitants et plus de 1000 m² de surfaces commerciales, répartis dans trois bâtiments situés à l'arrière du nouveau quartier de La Chapelle-Les-Sciers à Plan-les-Ouates. Les lieux, précisent les statuts de la coopérarive, sont «soustraits à la spéculation immobilière». Qu'est-ce que cela veut dire? Tous les éventuels bénéfices de la structure doivent «profiter au développement de ses projets (entretien, vivre-ensemble, construction nouvelle, promotion de son activité)». L'intérêt, c'est «qu'en maîtrisant les coûts de construction, en limitant le rendement des loyers au nécessaire, la coopérative fournit aux coopérateurs des logements abordables», disent ses promoteurs. Concrètement le loyer mensuel d'un quatre pièces est de l'ordre de 1750 francs, et une bonne partie des foyers reçoivent des subventions qui réduisent la charge. Évidemment, pour entrer dans la coopérative, il faut acquérir des parts sociales nécessaires (6000 francs par pièce pour un subventionné, 12'000 pour un appartement en loyer libre), qui en seront les fonds propres. Dans la durée, avec des hausses de loyer minimes, nous assure-t-on, l'affaire est intéressante. Les foyers sont logés dans des appartements «n + 2», c'est-à-dire qu'un couple a droit à un quatre pièces, une personne à un trois pièces, etc. L'idée, c'est aussi de pouvoir glisser d'un appartement à l'autre en fonction de l'évolution du nombre d'occupants du logement. Rêve ou cauchemard? Autre particularité d'une coopérative: ses membres peuvent peser sur le fonctionnement du lieu. Ce qui peut aller assez loin! Ici, les habitants ont renoncé aux voitures individuelles, ce qui a permis d'économiser des garages. Pour le transport, un système de partage du type Mobility a été choisi. Autre décision, celle de la suppression des baignoires pour économiser l'eau. Une terrasse collective qui fait envie. LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA En cheminant dans l'ensemble, on découvre des pièces à louer dans les étages, des pièces communes, des «ressourceries» où chacun peut déposer un instrument ménager rarement utilisé mais potentiellement utile à tous, comme une perceuse, un congélateur ou un nécessaire à raclette. «Dès le départ, commente Maurice Gardiol, l'idée a été de créer une structure écoresponsable et participative où les membres s'engagent dans un projet d'habitat centré sur les valeurs de collaboration, appropriation, innovation et participation.» La Bistoquette ne plaisante pas: une dizaine de commissions spécialisées ont été créées. Orwellien? Bah, l'une d'elles, chargée du traitement des eaux usées, est surnommée «la grosse commission». L'humour semble avoir gardé ses droits. C'est bon signe. Écologie concrète Les intentions écologiques des habitants se sont matérialisées aussi dans le choix des matériaux ou dans le circuit de récupération des eaux usées sur tout le site. Elles sont purifiées et filtrées par une installation située en sous-sol d'un des immeubles, qui comprend d'immenses cuves de compost et de lombrics... Sans oublier l'espace de garage, loué à Infomaniak pour l'installation de ses serveurs , dont la chaleur est injectée dans le circuit de chauffage à distance. Genève, le 30 juillet 2025. Plan-les-Ouates, nouvelle coopérative d'habitation au chemin du Bois-Ecard 10. LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA On remonte en passant par des rez-de-chaussée où s'installent une crèche, une grande épicerie coopérative, un labo photo, des espaces de coworking, etc. À certains étages, des terrasses extérieures avec des pergolas ombragées ont été aménagées. Elles font envie. Il fait si beau. Au loin, le Salève s'appuie paresseusement sur le ciel bleu. Tout le paysage crie que l'heure de l'apéritif approche. Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Marc Bretton est journaliste à la Tribune de Genève. Il a travaillé au sein de la rubrique nationale et suit les questions politiques et économiques pour la rubrique genevoise depuis 2004. Plus d'infos @BrettonMarc Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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08.08.2025, 10h18 Nouveau coup dur pour la Suisse: les États-Unis imposent désormais des droits de douane sur les lingots d'or d'un kilo, selon le Financial Times. Les raffineries suisses prévoyaient pourtant des exemptions pour les grandes barres d'or. IMAGO/Alexander Limbach Dans une lettre datée du 31 juillet, les autorités douanières américaines ont informé les raffineries suisses que les lingots d'or de 1 kilo et de 100 onces devaient être classés et soumis à un droit de douane de 39%, écrit le quotidien américain. L'industrie suisse avait jusqu'alors supposé que ces lingots seraient exemptés de droits de douane. Selon l'article, le lingot de 1 kilo est l'unité d'or la plus fréquemment négociée sur le New York Commodities Exchange (Comex), la plus grande bourse de métaux précieux dans le monde. Ce lingot représente également la majorité des exportations d'or suisses vers les Etats-Unis. «Cette décision tarifaire porte un nouveau coup dur au commerce de l'or entre la Suisse et les États-Unis», a déclaré au Financial Times Christoph Wild, président de l'Association suisse des fabricants et commerçants de métaux précieux (ASFCMP). M. Wild a ajouté que les droits de douane sur l'or rendraient difficile la satisfaction de la demande en métal jaune. Plus de 60 milliards La Suisse a exporté 61,5 milliards de dollars d'or vers les États-Unis entre juin 2024 et juin 2025. Ce même volume serait désormais soumis à des droits de douane supplémentaires de 24 milliards de dollars, en vertu du taux de 39% appliqué pour la Suisse, entré en vigueur jeudi. «L'opinion dominante était que les métaux précieux refondus par les raffineries suisses et exportés vers les Etats-Unis pourraient être expédiés libres de droits de douane», a regretté le président de l'ASFCMP. Selon lui, cependant, la classification douanière des différents produits aurifères n'est pas toujours précise. Plusieurs raffineries d'or suisses ont déclaré avoir passé des mois avec des avocats pour déterminer quels types de produits aurifères pourraient être exonérés ou non. Deux raffineries ont indiqué au Financial Times avoir temporairement réduit ou interrompu leurs expéditions vers les États-Unis en raison de cette incertitude.

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Novartis et Roche vont délocaliser une partie de leur production de médicaments et de leur recherche. Cela va-t-il renchérir le prix des médicaments en Suisse? Publié aujourd'hui à 16h37 Le directeur de Novartis, Vasant Narasimhan, veut construire quatre nouveaux sites de production de médicaments aux États-Unis. Michael Trost En bref: Les pharmas suisses redoutent le gros coup de bâton douanier de Donald Trump. Elles vont donc déplacer en partie leur production de médicaments et leur centre de recherche sur le territoire des États-Unis. La «NZZ am Sonntag» a dévoilé dans sa dernière édition le plan de Novartis pour amadouer dans ce sens le président américain. Il faut dire que la menace est concrète. Donald Trump a écrit aux multinationales étrangères de la pharma qu'elles subiraient des droits de douane stratosphériques jusqu'à 250% si elles ne baissaient pas rapidement le prix des médicaments aux États-Unis. «Si vous refusez d'agir, nous déploierons tous les moyens à notre disposition pour protéger les familles américaines contre la poursuite des pratiques abusives en matière de prix des médicaments», menace-t-il. Et il donne aux pharmas un délai jusqu'à la fin septembre pour s'exécuter. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. À Bâle, où la pharma suisse prospère, on a parfaitement compris le message. Et on essaie de se prémunir contre des droits de douane punitifs. Comment? En déplaçant sa production de médicaments pour le marché des États-Unis sur le sol américain. L'entreprise compte y fabriquer le 100% des médicaments importants vendus aux États-Unis, relève la «NZZ am Sonntag». Quatre nouveaux sites pour Novartis Novartis prévoit ainsi de construire quatre nouveaux sites de production aux États-Unis: trois pour les médicaments biotechnologiques et un pour les principes actifs chimiques et les comprimés. L'emplacement des futures usines n'est pas encore connu mais devrait être dévoilé sous peu. La capacité des sites de production déjà existants devrait être aussi agrandie. Et ce n'est pas tout. Novartis compte développer d'ici à cinq ans un centre de recherche. Pour ce dernier, l'emplacement est déjà arrêté: ce sera San Diego en Californie. On ne sait pas si cela ravira Trump dans la mesure où la Californie est un bastion démocrate. Mais l'entreprise compte en tout investir 23 milliards aux États-Unis. Roche va investir 50 milliards Chez Roche, on est encore prêt à mettre plus d'argent dans la balance américaine: 50 milliards d'investissements. Le groupe, dont la filiale américaine Genentech emploie déjà plus de 2400 personnes sur son site principal à San Francisco, va se développer et occuper à plein ses lignes de production. Son objectif: non seulement produire sur sol américain les médicaments destinés à ce marché, mais encore devenir un exportateur net, à savoir exporter depuis les États-Unis plus de médicaments vers le reste du monde qu'il n'en importe depuis d'autres pays. Ce redéploiement de la pharma suisse en direction des États-Unis ne devrait pas être indolore pour la Suisse, et en particulier pour la région bâloise. Celle-ci risque d'y laisser des plumes au niveau des emplois et du chiffre d'affaires. Des médicaments plus chers en Suisse? Mais une autre menace se profile également à l'horizon pour la Suisse: le prix des médicaments. Dans ses discours, Donald Trump accuse en effet les pays européens de payer leurs médicaments trop bon marché et donc d'être subventionnés par les patients américains qui, eux, paient le prix le plus cher. La critique est tirée par les cheveux quand on sait que l'État américain n'a pas voulu, ou n'a pas pu, imposer un prix plafond des médicaments sur son sol comme le font les pays européens. Il n'en reste pas moins que si les pharmas diminuent leurs marges aux États-Unis, elles seront tentées de se rattraper sur le marché européen. Et on a vu récemment que Roche a commencé son bras de fer contre la Confédération. Comme l'Office fédéral de la santé publique n'était pas d'accord de payer le prix fort pour le nouveau traitement anticancéreux Lunsumio, Roche a carrément retiré le médicament du marché suisse en juillet. On verra si ce geste rare se développe à l'avenir et quelles conséquences cela aura sur la santé et les primes maladie des patients suisses. Droits de douane, Trump et pharmas Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Arthur Grosjean est correspondant politique au Palais fédéral depuis août 2011. Il exerce la profession de journaliste depuis plus de 35 ans. Il a occupé diverses fonctions comme chef de rubrique (Suisse, Genève) et rédacteur en chef adjoint de la Tribune de Genève. Il a commencé sa carrière comme responsable des communes genevoises avant de s'occuper successivement de la politique de la Ville de Genève et celle du canton de Genève. Il écrit pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Plus d'infos @arthurflash Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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