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Trump annonce des droits de douane de 50 % dès le 1er août

Trump annonce des droits de douane de 50 % dès le 1er août

La Presse5 days ago
On estime que le Canada possède moins de 1 % des réserves mondiales de cuivre.
Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi soir l'imposition de droits de douane de 50 % sur les importations de cuivre à compter du 1er août.
La Presse Canadienne
Le locataire de la Maison-Blanche avait déjà fait connaître son intention mardi, mais il n'avait pas précisé la date de l'entrée en vigueur de ces nouveaux droits de douane.
CAPTURE D'ÉCRAN TIRÉE DU COMPTE TRUTH SOCIAL DU PRÉSIDENT TRUMP
Cette fois, le président Trump n'a pas signé de décret pour les mettre en œuvre. Il a précisé que la décision a été prise après avoir reçu une évaluation de la sécurité nationale.
« Le cuivre est nécessaire pour les semi-conducteurs, les avions, les navires, les munitions, les centres de données, les piles au lithium, les systèmes radars, les systèmes de défense antimissile, et même les armes hypersoniques, dont nous construisons en grand nombre. Le cuivre est le deuxième matériau le plus utilisé par le ministère de la Défense », a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.
Les données de Ressources naturelles Canada montrent que les États-Unis ont représenté 52 % de la valeur des exportations canadiennes de cuivre en 2023. Cette année-là, les exportations canadiennes de cuivre et de produits à base de cuivre ont totalisé 9,3 milliards.
On estime que le Canada possède moins de 1 % des réserves mondiales de cuivre. Le pays se classait au 12e rang mondial pour la production de cuivre en 2023, derrière d'autres grands producteurs, comme le Chili, le Pérou, la République démocratique du Congo, la Chine et les États-Unis.
Plus tôt cette année, le président américain avait lancé des enquêtes en vertu de l'article 232 de la Loi sur l'expansion du commerce, datant de 1962, sur de nombreux produits, dont le cuivre et les produits pharmaceutiques, invoquant des préoccupations de sécurité nationale.
Donald Trump a prévenu qu'il annoncerait également prochainement des droits de douane sur les produits pharmaceutiques, mais il a laissé entendre qu'il donnerait jusqu'à un an et demi aux fabricants avant de les introduire.
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Sur un mois, l'indice des prix à la production (PPI) est resté inchangé, après avoir progressé de 0,3 % en mai (contre 0,1 % lors de l'estimation initiale), selon les données publiées mercredi par le département du Travail. (Washington) Les prix à la production aux États-Unis sont restés stables au mois de juin, faisant mieux qu'anticipé par les marchés alors que la production industrielle a de son côté montré des signes de solidité, après trois mois plus compliqués. Agence France-Presse Sur un mois, l'indice des prix à la production (PPI) est resté inchangé, après avoir progressé de 0,3 % en mai (contre 0,1 % lors de l'estimation initiale), selon les données publiées mercredi par le département du Travail. Les analystes avaient de leur côté anticipé une progression de 0,3 % au mois de juin, selon le consensus publié par MarketWatch. De son côté, la production industrielle a fait mieux qu'attendu, progressant de 0,3 % sur un mois en juin, selon la Réserve fédérale (Fed), après deux mois de stabilité et alors que les analystes s'attendaient à une hausse plus modeste, de 0,1 %. Une hausse qui s'explique cependant largement par une forte progression (+2,8 %) des services de distribution d'eau et énergie tandis que les industries voient leur hausse ralentir d'un mois sur l'autre (+0,1 % en juin contre +0,3 % en mai), sous l'effet d'une baisse de production des biens durables compensée par une hausse de celle des matières premières. L'indice PPI sous-jacent, c'est-à-dire excluant les prix de l'alimentation, de l'énergie et des services commerciaux, également inchangé, après une hausse de 0,1 % un mois plus tôt. Parmi les sous-indices, les prix de l'énergie ont reculé de 1,6 % sur un mois, malgré le choc provoqué par la guerre entre Israël et l'Iran durant la période, une baisse qui vient compenser la hausse marquée des services commerciaux, qui ont progressé de 1,8 % sur un mois. Ces données sont publiées au lendemain de l'indice des prix à la consommation (CPI), qui avait mis en lumière de son côté une réaccélération de l'inflation aux États-Unis, avec une hausse de 2,7 % sur un an au mois de juin, contre 2,4 % en mai. Les économistes ont alerté à plusieurs reprises sur le risque de voir les droits de douane voulus par Donald Trump redonner un coup de fouet à l'inflation alors que cette dernière revenait peu à peu vers l'objectif de 2 % de hausse des prix, prévu dans le mandat de Fed. Le gouvernement américain a dans un premier temps balayé ce risque, estimant que les producteurs étrangers prendraient en charge le coût généré par les droits de douane, avant de reconnaître qu'une légère hausse des prix était possible mais qu'elle ne serait que temporaire.

L'échec du rôle de l'État
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La Presse

time4 hours ago

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L'échec du rôle de l'État

Je pourrais vous parler de l'inflation aujourd'hui. Du taux qui remonte aux États-Unis, à 2,7 %, comme le prévoyaient les économistes vu les droits de douane, bien au-delà de la cible de 2 %. Je pourrais vous parler, dans ce contexte, de la stupidité de Donald Trump de vouloir forcer le président de la Fed, Jerome Powell, à baisser les taux d'intérêt américains pour aider les consommateurs, sinon de le limoger pour arriver à ses fins. Limiter l'indépendance de la banque centrale américaine ébranlerait les marchés financiers, comme le redoutent ses acteurs, qui savent bien que baisser les taux d'intérêt actuellement nourrirait l'inflation et nuirait à l'économie. Je pourrais vous donner l'exemple de la Turquie, où l'inflation a grimpé jusqu'à 85 % en 2022 après que le président Recep Tayyip Erdoğan a pris le contrôle de la banque centrale turque, en 2018, décision qui s'est finalement retournée contre le pays, puisque les taux d'intérêt ont augmenté jusqu'à 30 % récemment1. Je pourrais vous parler de l'inflation au Canada, qui se maintient sous les 2 %, heureusement, car le Canada n'a pas les moyens d'une hausse de taux d'intérêt pour freiner l'inflation dans le contexte des décisions erratiques de Trump. Je pourrais vous parler de ces vacances qui débutent dans quelques heures pour moi et de leurs bienfaits sur le moral. Quelle importance de décrocher, n'est-ce pas ? Je pourrais vous parler de tous ces sujets, mais il y a ce fond de l'air, ces derniers jours, qui m'incite à vous entretenir sur autre chose, cette odeur de fumée de l'Ouest, mêlée au désarroi des victimes d'inondations, qui m'oblige à y consacrer cette chronique. Lundi, des citoyens de Montréal ramassaient les dégâts d'une nouvelle inondation, la deuxième en deux étés, pendant que d'autres évitaient de faire des activités extérieures pour ne pas respirer l'air vicié des incendies de forêt historiques au Manitoba. Aux États-Unis, les Texans cherchaient toujours les morts de la crue soudaine du fleuve Guadalupe et à l'autre bout de la planète, l'Acropole fermait ses portes aux touristes, en Grèce, en raison de la chaleur trop intense. À voir leur plus grande fréquence, ces évènements extrêmes sont visiblement liés au dérèglement climatique. Ils nous obligent à faire un constat lucide : l'État a échoué dans son rôle de prévention. Il y a 30 ans – 30 ans ! –, un premier rapport du GIEC suspectait que l'activité humaine avait des effets sur le réchauffement climatique, rapport qui a mené au protocole de Kyoto, en 19972. Depuis, les rapports se succèdent pour préciser à quel point les humains sont les principaux responsables de l'accroissement des GES et du réchauffement climatique, qui fera se multiplier les évènements extrêmes, avec leurs effets dramatiques sur les humains. Or, ni les citoyens ni les entreprises ne se sont imposés par eux-mêmes ni ne s'imposeront, globalement, de modifier suffisamment leurs comportements pour éviter que ne se produisent de telles inondations, de tels incendies de forêt, de telles chaleurs insupportables. Chaque individu profite de la situation du moment sans être toujours conscient de ses impacts sur l'environnement et la collectivité. Le consommateur préfère miser sur des produits moins chers même s'ils sont plus polluants, le voyageur aérien ne peut s'empêcher de vivre le bien-être de ses escapades fréquentes à l'étranger pourtant très gourmandes en GES, l'entreprise continuera d'utiliser une technologie plus nocive si elle donne des avantages concurrentiels, etc. Homo economicus… Il y a bien des gestes volontaires de certains, ici et là, parfois marquants, et c'est tant mieux. Il y a aussi des initiatives porteuses, des projets de loi, qui donnent espoir. Mais globalement, le laisser-faire ne limitera pas l'utilisation de l'automobile à essence, l'explosion du transport aérien ou la surconsommation des principaux produits responsables des GES. Ni ne fera soudainement découvrir aux pétrolières la technologie miracle qui absorbera les GES. Un exemple récent ? Des commentateurs bien en vue – et en moyens – ont tenu à rendre public l'abandon de leur voiture électrique parce que ses inconvénients exigeaient trop d'efforts de leur part, impliquaient trop de coûts. Mon confort et mon argent valent plus que ta planète. L'intervention de l'État en environnement est donc pleinement justifiée. En général, c'est vrai, l'État doit se garder d'intervenir dans l'économie, ou sinon le faire avec précaution, car sa présence, même louable, entraîne des distorsions, qui peuvent nuire plutôt qu'aider. L'État est quand même intervenu avec succès dans bien des domaines pour protéger le bien-être collectif. Il a imposé des règles pour la sécurité routière, banni des matériaux jugés toxiques, comme l'amiante, et encadré le tabac. Malheureusement, notre modèle démocratique n'a pas permis aux gouvernements d'y parvenir avec l'environnement, du moins pas suffisamment dans les délais que nous impose la science. Les mesures font nécessairement des mécontents, qui perdent des avantages, des revenus, des emplois. Des politiciens fédèrent ces mécontents, parfois en niant la science, forçant les décideurs à abandonner les mesures porteuses, comme certaines portions de la tarification du carbone, même si la société y perd dans son ensemble. L'environnement n'a pas le droit de vote. Les gouvernements de la planète ont donc échoué dans leur mission de prévention des catastrophes et voilà où nous en sommes. Maintenant que nous avons les pieds dans l'eau et le nez dans l'air vicié, pouvons-nous, malgré les désagréments individuels, nous serrer les coudes pour faire échec aux initiatives polluantes ? 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L'inflation remonte, la baisse de taux s'éloigne
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La Presse

time11 hours ago

  • La Presse

L'inflation remonte, la baisse de taux s'éloigne

Le taux d'inflation des prix à la consommation s'est établi à 1,9 % en juin au Canada. L'annonce mardi d'une remontée du taux d'inflation à 1,9 % en juin, quelques jours après l'étonnante baisse du taux de chômage pour le même mois, pourrait inciter la Banque du Canada à reporter une prochaine baisse des taux d'intérêt. C'est ce qui ressort des commentaires d'analyse des économistes du secteur bancaire à la suite de la mise à jour mensuelle des données des prix à la consommation par Statistique Canada. « Malgré certains signes de ralentissement économique attribuables aux tensions commerciales avec les États-Unis, je crois que la Banque du Canada (BdC) accordera davantage d'importance aux récents gains d'emploi et au rebond de l'inflation », indique Randall Bartlett, économiste en chef adjoint au Mouvement Desjardins. « Ainsi, la Banque du Canada devrait maintenir son taux d'intérêt directeur à 2,75 % lors de sa prochaine réunion à la fin juillet. Cependant, avec des nuages économiques toujours à l'horizon, je m'attends à ce qu'elle reprenne la baisse des taux d'intérêt en septembre. » À la Banque Nationale, l'économiste Matthieu Arseneau considère que « compte tenu des données d'inflation publiées mardi, il est encore plus probable que la Banque du Canada restera sur la touche en juillet, d'autant plus que l'emploi dans le secteur privé montre des signes de reprise selon les données de l'emploi en juin ». Dans ce contexte, signale M. Arsenault, « si l'économie canadienne a été affaiblie au premier semestre par l'incertitude liée aux droits de douane, comme en témoignaient la baisse du PIB en avril et en mai et la hausse du taux de chômage entre février et juin, cela ne s'est pas encore traduit par une baisse des pressions inflationnistes. Il faut parfois du temps pour que les faiblesses économiques se répercutent sur l'inflation, et c'est probablement le cas actuellement ». De l'avis de Douglas Porter, économiste en chef à la Banque de Montréal (BMO), les données de l'inflation en juin publiées mardi, en plus du « solide rapport sur l'emploi en juin » publié la semaine dernière, « ne donnent pratiquement aucune raison à la Banque du Canada de justifier une baisse des taux à sa réunion de la fin juillet ». En fait, estime Douglas Porter, « nous devrons observer une décélération significative de l'inflation de base [excluant les prix fluctuants de l'essence] pour qu'une baisse de taux soit envisageable à la Banque du Canada, même lors de la réunion de septembre, à moins que survienne une forte détérioration de l'économie en conséquence de l'incertitude liée aux tarifs douaniers ». À la Banque CIBC, l'économiste principal Ali Jaffery anticipe aussi que la Banque du Canada maintiendra son taux d'intérêt directeur à son niveau actuel (2,75 %) lors de sa réunion du 30 juillet. « Attendre à l'automne lui donnera plus de temps pour observer les pressions inflationnistes et avoir une idée plus précise de l'impact du choc d'incertitude des droits de douane sur l'économie canadienne », estime M. Jaffery. Rebond de l'inflation Selon les données publiées mardi par Statistique Canada, le rythme de l'inflation s'est accéléré en juin notamment parce que les consommateurs ont payé plus cher pour certains biens durables, comme les véhicules et les meubles. Le taux d'inflation des prix à la consommation sur un an s'est élevé à 1,9 % en juin, en hausse par rapport au niveau de 1,7 % observé en mai. Au Québec, l'inflation annuelle s'est établie à 2,2 % en juin après avoir été de 1,7 % en mai. Selon Statistique Canada, le taux d'inflation s'est accéléré en juin alors que les prix de l'essence ont diminué dans une moindre mesure en juin par rapport à mai. De plus, les prix des véhicules automobiles ont affiché une hausse de 4,1 %, comparativement à 3,2 % en mai. Les prix des véhicules d'occasion ont connu leur première augmentation d'une année à l'autre en 18 mois, alors que les stocks des commerçants étaient plus restreints. Par contre, l'inflation des prix des aliments achetés en magasin a légèrement ralenti, passant de 3,4 % en mai à 2,9 % en juin. Selon Statistique Canada, ce ralentissement est en grande partie attribuable aux prix des légumes frais, qui ont diminué de 3,1 % sur un an. L'inflation des prix du logement a continué de ralentir, chutant d'un dixième de point de pourcentage, pour s'établir à 2,9 % en juin.

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