
Les Valkyries chutent à Las Vegas malgré les 16 points de Janelle Salaün
De retour dans le cinq de départ pour la première fois depuis l'Eurobasket, Janelle Salaün (23 ans, 1,88 m) a signé un match plein, mais cela n'a pas suffi à faire tomber les Aces. Au terme d'un duel spectaculaire (104-102), dans la nuit de samedi à dimanche à Las Vegas, les Valkyries se sont inclinées malgré une prestation solide de leurs deux Françaises et trois jours après avoir retrouvé la victoire.
Face à la domination de la MVP 2024 A'ja Wilson (34 points, 16 rebonds) et avant la fin de match canon de Jackie Young (30 points, dont les dix derniers des Aces), la formation californienne a longtemps tenu tête. Janelle Salaün a lancé la rencontre avec les premiers points des Valkyries et a fini la rencontre avec 16 points, 6 rebonds et 2 passes, tandis que Carla Leite a apporté six unités en sortie de banc.
Si Tiffany Hayes a également inscrit 16 points et permis à Golden State de rester au contact jusqu'au bout, la défense n'a pas su contenir les stars adverses dans les derniers instants. Une défaite frustrante pour les Valkyries, leur troisième sur les quatre dernières rencontres, qui remet leur bilan à l'équilibre (10 victoires, 10 défaites). Les Las Vegas Aces menacent leur quatrième place à l'Ouest (10 victoires, 11 défaites).
Dans l'autre rencontre de la nuit, les Lynx de Napheesa Collier (26 points, 8 rebonds, 5 passes) ont été battues par le Sky de Chicago (81-87).
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France - Nouvelle-Zélande U20 : Echegaray a tout tenté, les Tricolores ont trop gâché... Les tops et flops
Ce lundi à Viadana, les Bleuets sont tombés les armes à la main face à la Nouvelle-Zélande (24-36) et ne rejoindront pas la finale du Mondial U20. Découvrez ce qui a retenu l'attention de la rédaction du Figaro. TOPS Jon Echegaray a tout tenté Si certains Tricolores n'ont pas toujours répondu présent lors de ce cruel revers face aux Néo-Zélandais, lui aura réalisé une prestation de patron à l'arrière. Constamment à la relance et solide dans la couverture du terrain, l'arrière bordelais aurait mérité mieux. À l'origine des deux premiers essais français inscrits par Gourgues (lui aussi excellent) et Britz, Echegaray s'est récompensé par un essai en deuxième période, qui sonnait alors la révolte des siens. Il termine la rencontre avec 15 courses (record du match) et un franchissement. Trois ballons perdus à mettre à son crédit, mais on ne lui en tiendra pas rigueur, au vu de son abattage incessant. Publicité Le réalisme froid des Baby Blacks Faire un festin avec des miettes. Voici comment on pourrait grossièrement résumer la performance des jeunes Néo-Zélandais cet après-midi. Largement dominés dans le combat par les Bleuets durant toute cette rencontre, les hommes du Pacifique ont exploité la moindre faille tricolore pour s'inviter en finale. Notamment sur le premier essai inscrit par Solomon (2e), avec un jeu au pied manqué par Luka Keletaona. Par la suite, ils ont marqué sur presque toutes leurs incursions dans les 22 mètres adverses, grâce à Bason (excellent sous le ciel italien), Wiseman, puis Vakasiuola. Si l'équipe de France peut avoir d'immenses regrets, les Baby Blacks ont, eux, réussi le match parfait et peuvent jubiler. Lyam Akrab avait du feu dans les jambes Si Echegaray a réalisé une jolie performance à l'arrière, Lyam Akrab s'est également démené dans le paquet d'avants tricolore. Auteur de six courses et de plusieurs percussions détonantes, le talonneur français a fait beaucoup de bien aux siens. En deuxième période, en démarrant derrière un bon ballon porté, il s'est écroulé dans l'en-but sans être récompensé. Avec 94% en touche, le Montpelliérain a réalisé un match solide dans le secteur de la touche et a tenu la baraque en mêlée fermée. Il lui faudra retrouver cette énergie et cet allant offensif pour la petite finale, prévue samedi prochain. On retiendra également les 21 plaquages d'Elyjah Ibsaiene, véritable sécateur dans cette demi-finale italienne, ou encore l'envie du Palois Fabien Brau-Boirie, auteur d'un essai et de 2 franchissements. FLOPS Les occasions manquées Des interceptions, un manque de patience, des imprécisions et un nombre incroyable d'en-avant. Le constat est clair. Les Bleus, largement au-dessus des Néo-Zélandais, se sont sabordés ce lundi après-midi. En première période, ce sont au moins trois situations qui auraient dû se conclure en terre promise. L'équipe de France termine cette demi-finale avec 21 ballons perdus, chiffre astronomique et surtout rédhibitoire pour espérer se hisser en finale du Mondial. Sans oublier les nombreux ballons portés proches des lignes, pour la plupart enterrés par la défense des Baby Blacks. Face à l'Argentine la semaine passée, les hommes de Cédric Laborde avaient pourtant été chirurgicaux. Le «jour sans» est tombé au pire des moments. Pour la première fois depuis 2018, les Tricolores n'accéderont pas à la finale de la Coupe du monde. Une immense déception pour cette génération qui méritait mieux. Un essai encaissé en double supériorité numérique Une action qui symbolise la rencontre. Alors que les Bleuets venaient d'inscrire l'essai de l'espoir par l'intermédiaire de Jon Echegaray (63e) et qu'ils évoluaient en double supériorité numérique (à 15 contre 13), ces derniers ont trouvé le moyen d'encaisser un essai, scellant le sort de cette demi-finale. En puissance, l'entrant Vakasiuola est venu doucher les espoirs des Tricolores. Au départ de l'action, un en-avant sur une relance de jeu où les hommes de Cédric Laborde se sont certainement trop précipités. Une charnière décevante Excellente face à l'Argentine mercredi dernier, la charnière tricolore, Daroque-Keletaona a connu une demi-finale plus compliquée. Mis sous pression par des montées agressives de la part des Baby Blacks, les deux hommes n'ont pas toujours su trouver les clés et ont leur part de responsabilité dans cette défaite. Le jeu au pied raté de Keletaona sur le premier essai des Baby Blacks, ou la passe interceptée de Daroque sur un temps fort à quelques mètres de la ligne en sont les exemples frappants. Plus de maîtrise et de patience auraient été nécessaires. Il y aura des jours meilleurs pour deux joueurs aussi talentueux.

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Mélissa Diawakana, une ancienne meneuse devenue pionnière du coaching : « La folie c'est qu'il n'y ait pas d'autres femmes à occuper mon rôle »
Ancienne joueuse professionnelle de basket, Mélissa Diawakana (32 ans) s'est lancée dans le coaching personnel alors qu'elle se voyait plutôt devenir humoriste. Depuis 2022, elle diffuse ses conseils à des joueuses et joueurs de plus en plus nombreux et espère que la profession va se féminiser dans les années à venir. De l'ombre peut parfois jaillir la lumière. Mélissa Diawakana (32 ans) a fait sien ce mantra depuis une mise à l'écart subie au sein du club polonais de Torun, au cours de la saison 2018-2019. « À deux semaines de la reprise, j'apprends qu'un nouveau coach arrive et ne veut pas de moi, se remémore l'ancienne meneuse de jeu. Mais j'ai un contrat et ne peux pas signer ailleurs avant l'hiver. Ça a été cinq longs mois au placard. Le club voulait me laisser partir sans indemnités et faisait tout pour me faire craquer. » Jusqu'à lui interdire de s'entraîner avec le reste du groupe, et même de faire du footing ou de la musculation, au risque de voir son contrat rompu pour faute grave. « Donc, je m'entraînais seule sur le côté à dribbler et shooter pendant plusieurs semaines, pour me tenir en forme pour la suite », pose celle qu'on surnomme « Mel ». Une période difficile, propice aux réflexions sur son avenir, qui lui a sans le vouloir permis de lancer sa reconversion en tant qu'entraîneuse individuelle pour joueurs et joueuses professionnels. « Une coéquipière canadienne qui évoluait aussi en WNBA m'a proposé qu'on s'entraîne ensemble, raconte Diawakana. Ça m'a surpris, mais j'ai accepté vu que j'avais du temps. On l'a refait et toutes les étrangères de l'équipe sont venues s'ajouter à elle. Ça a allumé une nouvelle flamme en moi. » Alors sa partenaire à Torun, l'Australienne Alice Kunek faisait partie des premières clientes. « Mélissa était une coéquipière incroyable. Elle a une personnalité solaire et est très portée sur les autres, détaille l'ailière de 34 ans, également passée par l'ASVEL. Elle m'a beaucoup aidée à un moment où j'avais besoin de bosser plus. Elle avait fait un plan personnalisé pour moi et m'entraînait presque chaque jour. » Et si, une fois extirpée de son bourbier polonais, Diawakana a poursuivi sa carrière pro sur les parquets encore deux saisons, en Belgique puis avec le club de Villeneuve-d'Ascq-Lille, la graine était plantée et n'a cessé de grandir, au détriment du premier plan de reconversion. « À l'époque, je voulais devenir humoriste, s'exclame Diawakana. J'allais déjà dans les comedy clubs et les soirées stand-up. 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Si mon métier consistait à nettoyer des toilettes, je le ferais au château de Versailles ou à la Maison Blanche » Mélissa Diawakana Une fois décidée à se lancer définitivement dans le coaching et diplômée en 2022, la Franco-Congolaise, née à Kinshasa en 1992, a tout fait pour se faire une place dans un milieu très concurrentiel. « J'ai commencé par l'élite du basket. Ça fait partie de ma personnalité. Si mon métier consistait à nettoyer des toilettes, je le ferais au château de Versailles ou à la Maison Blanche », image Diawakana, qui anime également des conférences. Grâce au réseau tissé au fil de sa carrière de joueuse, qui l'a mené de l'Euroligue au Mexique, la néo-retraitée multiplie les messages et coups de fil, pour présenter son rôle, qu'elle décrit comme « complémentaire des joueurs, des coachs, des structures et aussi des agents ». « Mon plan est et a toujours été le travail très bien fait, avec tout le monde. 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