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Moniteurs de colo, ils savourent des jours heureux à la vallée de Joux

Moniteurs de colo, ils savourent des jours heureux à la vallée de Joux

24 Heures23-07-2025
Entre cabanes dans les bois, débriefings quotidiens, confidences des enfants et boum du jeudi, les moniteurs du Centre Marcel Barbey partagent leur expérience inoubliable. Publié aujourd'hui à 07h33
Les monitrices et moniteurs, tout comme les enfants, reviennent souvent d'une année à l'autre. Généralement, ils n'ont pas plus de 25 ans: il faut avoir la forme pour effectuer ce job.
Marie-Lou Dumauthioz
En bref:
À 2 kilomètres du Lieu, niché au cœur d'un alpage où paissent de charmantes génisses, le Centre Marcel Barbey est un endroit hors du temps. Une parenthèse bucolique où l'on dépose son téléphone portable dans une boîte en début de semaine, où l'on s'en va fabriquer des cabanes dans les bois et où l'on se réveille au son des toupins résonnant dans la vallée de Joux.
Là, cinq semaines tous les étés, une cinquantaine d'enfants, principalement originaires de la région morgienne, débarquent en colonie de vacances. Du lundi au vendredi, ils sont encadrés par une équipe de sept moniteurs et de trois animateurs. Ces derniers étant employés à l'année par l'Association scolaire intercommunale de Morges et environs ( Asime ), propriétaire du bâtiment et organisatrice des camps.
L'équipe de moniteurs engagés pour une semaine de juillet 2025. De gauche à droite: Valentine, Sofia, Julien, Loïc, Nicole, Marina (assise) et Marie.
Marie-Lou Dumauthioz
Le lundi, vers 9 h, un car affrété depuis la gare de Morges s'est arrêté devant la bâtisse rénovée en 2018. Une fois le flot d'enfants descendu du véhicule, les choses sérieuses ont pu commencer. «On monte dans les chambres, ils défont leur valise, font leur lit et écoutent les explications des adultes, puis tout le monde part faire une marche autour du centre», énumère Loïc, six saisons au compteur. Le reste de la semaine varie, s'adaptant bien entendu à la météo. Des amitiés qui se tissent d'une année à l'autre
Par une matinée de juillet, nous plongeons dans le quotidien de ces attachants moniteurs, souvent étudiants le reste de l'année. «L'un des aspects qui nous motive le plus dans ce job, c'est de revoir les gens rencontrés les années précédentes et qui deviennent des amis au fil du temps», confie Loïc, revêtant un déguisement de pirate, comme le reste de l'équipe ce jour-là.
Nicole, dont le costume est inspiré de celui de la déesse Calypso dans «Pirates des Caraïbes», nous prend en aparté. «J'ai travaillé dans plusieurs colos, mais je n'ai jamais vu un endroit aussi bien organisé que celui-ci, appuie la future médecin. Par le passé, ça m'est arrivé qu'on nous donne juste un budget en nous demandant de tout gérer de A à Z! Ici, vu que le cadre (ndlr: les repas, notamment) et les règles de la maison sont fixés par l'Asime, cela réduit les risques de tensions dans l'équipe, par exemple dans le cas où il y aurait des visions contradictoires.»
Le chef est aux petits soins pour les enfants et les accompagnants, privilégiant les produits du terroir. Rien que pour une omelette à midi, il faudra casser environ 200 œufs.
Marie-Lou Dumauthioz
Si la plupart des moniteurs se destinent à des professions dans l'enseignement, le social ou la santé, certains profils sortent du lot. Comme Marie, arrivée directement de Paris où elle termine un doctorat en histoire.
Cette complémentarité au sein de l'équipe fait aussi le charme de la semaine. «On est libres d'élaborer le programme selon nos envies et notre inspiration du moment», explique la jeune femme. Cela peut se faire le dimanche soir ou de manière plus anticipée, si les membres de la team sont déjà familiers.
Le Centre Marcel Barbey est planté au milieu d'un paysage bucolique, où pâturent des vaches.
Marie-Lou Dumauthioz
Une chose ne bouge jamais: la boum du jeudi soir. «C'est le meilleur moment, rit Marie. Tout le monde se lâche, danse… les enfants s'en souviennent toujours très bien.» Loïc poursuit, l'air amusé: «On essaie de se mettre à jour sur les musiques actuelles, mais ce n'est pas si évident et on finit toujours par mettre une chanson que personne ne connaît.» Premières amourettes et confidences
En cours de repas de midi, partagé sur une terrasse face au Mont-Tendre, une jeune fille s'approche de Marie, les larmes aux yeux. La monitrice l'accompagne à l'abri des regards pour discuter. «Ils nous font confiance et c'est réciproque, glisse-t-elle à son retour. Souvent, les enfants pleurent en partant car ils sont très attachés à nous.» gés de 10 à 14 ans, ces jeunes garderont ces souvenirs de colo gravés en mémoire. «Ils vivent souvent leurs premières amourettes et petites histoires, et nous en parlent volontiers.»
Chacun des sept dortoirs porte le nom d'une couleur et est placé sous la responsabilité d'un moniteur.
Marie-Lou Dumauthioz
Pas toujours évident de définir une limite claire entre «pote» et «figure d'autorité». «On tient à ce qu'ils gardent l'impression d'être en vacances», résume Loïc. Parfois, il faut tout de même hausser le ton et recadrer. Notamment quand c'est le bazar dans l'un des sept dortoirs, portant chacun le nom d'une couleur et placé sous la responsabilité d'un moniteur.
La bande se lève un instant de table, le temps de se servir de filets de féra pêchée dans le lac de Joux. Il faut des forces en suffisance pour effectuer ce job: les journées sont intenses et les nuits se font souvent courtes. Débriefer et décompresser
Une fois les gamins aux plumes, vers 22 h, les moniteurs entament un débriefing dans une salle de repos garnie de canapés. «C'est le seul moment de la journée où on a le temps de discuter, précise Loïc. Ensuite, on profite d'être ensemble pour décompresser et on se couche souvent vers 1 ou 2 h du matin. C'est un rythme à prendre, mais on s'y fait assez vite.» Dans la maisonnée, le réveil sonne à 7 h 15 tous les matins.
Le soir, une fois les enfants couchés, vient l'heure pour les moniteurs de débriefer sur la journée et d'organiser la suite du camp.
Marie-Lou Dumauthioz
Qu'on soit amateur ou non du film «Nos jours heureux» , sorti en 2006, on ne peut rester indifférent devant l'ambiance unique qui règne dans l'équipe. On pense à Nicole qui, malgré sa rémunération hebdomadaire, se dit avant tout «payée en joie». Ou à Loïc et son impressionnante longévité. «Certains enfants dont je me suis occupé à l'époque sont désormais devenus moniteurs à leur tour. Peut-être que c'est le signe que je me fais un peu vieux…»
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Marine Dupasquier est journaliste à la rubrique Vaud & Régions depuis 2020 et couvre essentiellement la région de Nyon. Sensible aux thématiques locales, elle a effectué ses premières piges au Journal de Morges. Plus d'infos
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