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DIRECT – Droits de douane: Karin Keller-Sutter rencontrera Marco Rubio à Washington

DIRECT – Droits de douane: Karin Keller-Sutter rencontrera Marco Rubio à Washington

24 Heuresa day ago
03.08.2025, 17h09
Les nouveaux droits de douane de Donald Trump sont «quasiment définitifs» et ne devraient pas faire l'objet de négociations dans l'immédiat, selon le représentant américain au Commerce, qui a également défendu les mesures commerciales prises par le président à l'encontre du Brésil.
«Ces droits de douane sont quasiment définitifs», a déclaré le représentant Jamieson Greer sur la chaîne CBS, lors d'une interview préenregistrée, diffusée dimanche. Questionné sur de possibles négociations à la baisse de ces surtaxes douanières, M. Greer a dit qu'elles n'auraient probablement pas lieu «dans les prochains jours».
Le représentant américain au commerce Jamieson Greer, le 1ᵉʳ août 2025.
AFP / Jim WATSON
Donald Trump a signé jeudi le décret fixant le montant des nouveaux droits de douane qui toucheront plusieurs dizaines de pays, allant de 10% à 41%. Ces nouvelles taxes sur les importations prendront effet, pour l'essentiel des pays, le 7 août, afin de permettre aux douanes de s'organiser pour leur collecte.
Les produits de l'Union européenne, du Japon ou de la Corée du Sud seront taxés à hauteur de 15%, ceux du Royaume-Uni à 10%. L'Indonésie est à 19%, le Vietnam et Taïwan subissent des surtaxes de 20%. «Nous pouvons clairement voir les contours du projet commercial du président à travers ces taux», a commenté M. Greer.
Ces droits de douane sont aussi un moyen de pression politique pour Donald Trump. Le Brésil, coupable aux yeux du locataire de la Maison Blanche de poursuivre en justice son allié d'extrême droite, l'ancien président Jair Bolsonaro, va voir ses produits entrant aux États-Unis taxé à 50%.
«Le président a constaté au Brésil, comme dans d'autres pays, un mauvais usage de la loi, un mauvais usage de la démocratie», a souligné le représentant au Commerce. «Il est normal d'utiliser ces outils (tarifaires) pour des questions géopolitiques», a-t-il ajouté.
Le juge de la Cour suprême du Brésil chargé du procès de Jair Bolsonaro a affirmé vendredi que la justice brésilienne ne se plierait pas aux «menaces» de l'administration Trump.
Le président américain «a été élu pour faire le point sur la situation des affaires étrangères aux États-Unis et prendre les mesures appropriées», a conclu Jamieson Greer.
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Droits de douane exorbitants – Voici ce que veut faire le Conseil fédéral après le fiasco des 39% Le gouvernement souhaite aider les entreprises touchées à passer le cap grâce au chômage partiel. Des contre-mesures douanières contre Washington ne sont toujours pas exclues. Delphine Gasche - Berne , Arthur Grosjean - Berne Le directeur du SECO Eric Scheidegger, le ministre de l'Économie Guy Parmelin, la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter et le chef de la communication du Département fédéral des finances Pascal Hollenstein, jeudi à Berne. AFP Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : La délégation suisse rentre bredouille après des négociations infructueuses avec les États-Unis. Le chômage partiel pourrait être étendu à vingt-quatre mois pour éviter des fermetures en cascade d'entreprises. L'impact économique reste modéré avec une croissance prévue entre 0,5% et 1%. La Suisse poursuit les négociations tout en refusant des concessions excessives. Ils avaient une mine des mauvais jours. Et on comprend bien pourquoi. Karin Keller-Sutter et Guy Parmelin viennent d'avaler 13'000 kilomètres en à peine trois jours… pour des prunes. La présidente et le vice-président de la Confédération n'ont pas réussi à décrocher un «deal» de dernière minute avec Donald Trump lors de leur voyage express à Washington. Une dure réalité s'applique désormais. Quelque 60% des exportations suisses sont frappées de droits de douane additionnels de 39%. Le coup de massue risque bien de plomber le chiffre d'affaires de nombreuses entreprises, notamment celles actives dans l'horlogerie, les machines-outils, les appareils médicaux et les produits alimentaires, comme le fromage et le chocolat. Les secteurs de la pharma, la chimie et l'or sont exemptés pour le moment. Chômage partiel de 24 mois? Pour faire face à ce scénario qualifié de catastrophique par les milieux économiques, le Conseil fédéral a tenu jeudi une séance extraordinaire. Objectif: trouver un plan B. Karin Keller-Sutter et Guy Parmelin l'ont relayé en fin d'après-midi devant les médias. Il s'agit principalement de soulager les entreprises. Et sans surprise, le Conseil fédéral mise surtout sur la réduction de l'horaire de travail, autrement dit le chômage partiel. Normalement d'une durée de douze mois, le chômage partiel a déjà été étendu à dix-huit mois. Il pourrait encore être prolongé à vingt-quatre mois. Les deux commissions compétentes du parlement ont validé un projet en ce sens. Elles veulent même en faire une loi urgente. Guy Parmelin s'est dit favorable. «Le Conseil fédéral va certainement y donner suite.» Le ministre de l'Économie précise même que des travaux préparatoires ont déjà été lancés pour que tous les instruments soient à disposition rapidement. «Le chômage partiel donnera une certaine souplesse et flexibilité aux entreprises pour passer le cap, précise le Vaudois. Il permettra d'amortir temporairement l'impact des droits de douane et de préserver les emplois.» Tout une série d'autres mesures est également en train d'être examinée. Ça va de l'allègement des charges pour les entreprises à la promotion des exportations. «On n'exclut rien.» La présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, et le ministre de l'Économie, Guy Parmelin, ont présenté le plan B du gouvernement devant les médias. AFP Rien à voir avec la crise du Covid On sent toutefois le spectre des programmes d'économie planer. Le Conseil fédéral ne semble pas prêt à ouvrir toutes les vannes pour soutenir les yeux fermés les entreprises. «Chaque mesure a son revers. L'argent ne tombe pas du ciel», a pointé Guy Parmelin à propos notamment de la prolongation du chômage partiel. C'est pourquoi le gouvernement examinera chaque option attentivement. D'autant plus qu'une crise macroéconomique comparable à la pandémie ne devrait pas pointer le bout de son nez, a relevé le conseiller fédéral, appelant le numéro du Secrétariat d'État à l'économie, Eric Scheidegger, à partager «ses lumières» sur la question. «Pendant la pandémie, des dizaines de milliers d'entreprises ont dû fermer, a rappelé l'ambassadeur. Elles n'avaient plus le droit de produire. C'était quand même une autre forme de crise. Le PIB a alors chuté de plus de 2%.» Un scénario, calculé en juin avec des droits de douane de 31% pour la plupart des exportations, de 25% pour la pharma et une escalade de la guerre commerciale au niveau international, prédisait une croissance plus faible du PIB que prévu initialement. «Mais on tablait quand même sur une croissance positive de 0,8% pour cette année et de 0,2% pour la suivante. Avec la situation actuelle, on prévoit une croissance économique entre 0,5% et 1%.» La crise n'est-elle donc pas si grave? «Globalement, on n'est pas dans un scénario du style Covid, reprend Guy Parmelin. Mais pour certaines entreprises, qui exportent jusqu'à 50% vers les États-Unis, la période va être extrêmement difficile.» Excès de confiance du gouvernement Reste que certains secteurs de l'économie, notamment dans l'arc jurassien, vont au-devant d'une période difficile. Peut-on parler d'un fiasco du Conseil fédéral dans ses négociations avec Trump? Quand on pose frontalement la question au gouvernement ce jeudi après-midi, ce n'est pas la présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, qui répond, mais son vice-président, Guy Parmelin. Ce dernier va d'ailleurs à plusieurs reprises, lors de la conférence de presse, «protéger» sa présidente en disant notamment des phrases comme: «Le Conseil fédéral gagne ensemble et perd ensemble.» Alors fiasco de l'Exécutif dans ces négociations? Guy Parmelin esquive en reconnaissant seulement un «fiasco des 39%». Et d'ajouter: «Bien sûr, on est toujours plus intelligent après. Mais nous avions toutes les assurances des différents départements américains que notre proposition était bonne. Alors, certes, ils nous ont bien dit que le président Trump trancherait au final. Peut-être avons-nous sous-estimé ce point. Nous avons été trop confiants.» Ce qui est sûr, c'est que la Suisse ne va pas promettre n'importe quoi à Donald Trump pour sortir la tête de l'étau. «Nous voulons des relations normalisées avec les USA, mais pas à n'importe quel prix, avertit Karin Keller-Sutter. Nous avons élaboré une nouvelle offre attractive qui est en négociation. Mais nous n'allons pas faire des promesses que nous ne pouvons pas tenir. Il faut garder nos valeurs et rester un pays fiable.» Le Conseil fédéral, en tout cas, n'a pas fait une croix définitive sur les négociations. Il a laissé à Washington sa secrétaire d'État à l'économie pour vendre à l'administration américaine sa nouvelle proposition «encore plus attractive». En quoi consiste-t-elle? Motus et bouche cousue. On comprend cependant entre les lignes que le gouvernement a dû augmenter les promesses d'investissements aux États-Unis et fait miroiter des achats d'énergie. Il a aussi réaffirmé qu'il tenait à s'équiper américain pour sa défense aérienne, que ce soient avec les F-35 ou les missiles Patriot. Si rien ne se débloque, le Conseil fédéral pourrait-il adopter des contre-mesures douanières frappant les importations des produits américains en Suisse? Le gouvernement ne l'exclut pas. Mais Guy Parmelin se hâte de dire que l'escalade n'est pas dans l'intérêt d'une Suisse de 9 millions d'habitants tournée vers l'exportation face à un marché de 341 millions d'habitants. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Se connecter Delphine Gasche est correspondante parlementaire à Berne depuis mai 2023. Spécialisée en politique, elle couvre avant tout l'actualité fédérale. Auparavant, elle a travaillé pendant sept ans pour l'agence de presse nationale (Keystone-ATS) au sein des rubriques internationale, nationale et politique. Plus d'infos Arthur Grosjean est correspondant politique au Palais fédéral depuis août 2011. Il exerce la profession de journaliste depuis plus de 35 ans. Il a occupé diverses fonctions comme chef de rubrique (Suisse, Genève) et rédacteur en chef adjoint de la Tribune de Genève. Il a commencé sa carrière comme responsable des communes genevoises avant de s'occuper successivement de la politique de la Ville de Genève et celle du canton de Genève. Il écrit pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Plus d'infos @arthurflash Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Un Conseil fédéral sonné après les droits de douane de 39%
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Un Conseil fédéral sonné après les droits de douane de 39%

Opinion Le gouvernement peine à faire son autocritique après son fiasco sur les négociations avec les États-Unis. Éditorial Arthur Grosjean Correspondant au Palais fédéral Publié aujourd'hui à 19h39 La présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, et son vice-président, Guy Parmelin, refusent de parler d'un fiasco du Conseil fédéral dans les négociations avec les États-Unis. AFP Pour l'autocritique du Conseil fédéral sur les 39% de droits de douane avec les États-Unis, on repassera. Non, le gouvernement n'a pas fait preuve d'une grande naïveté en se berçant d'illusions que le feu vert des départements américains déboucherait naturellement sur un OK de Donald Trump. Tout au plus reconnaît-il avoir été «trop confiant» . Jeudi, alors que le Conseil fédéral est venu s'expliquer sur le fiasco des négociations avec les États-Unis, on a surtout vu un Exécutif suisse encore sonné par la mauvaise nouvelle. Il prend acte, met sur les rails des mesures d'aide aux entreprises touchées et déclare poursuivre les négociations en espérant que, un jour ou l'autre, l'empereur Trump lève le pouce vers le haut après l'avoir orienté vers le bas. On sentait de façon palpable toute l'impuissance d'un gouvernement d'un petit pays face à l'arbitraire et à la démonstration de force d'une grande puissance. Le Conseil fédéral n'a pas encore pleinement retrouvé ses esprits, lui qui envisage, pour le démentir aussitôt, de possibles contre-mesures douanières contre les États-Unis. Cela dit, le Conseil fédéral a raison sur un point. Il convient d'affronter la tempête douanière sans vouloir un accord avec Trump «à n'importe quel prix». Même si la fermeture partielle du marché américain à certains produits suisses est douloureuse, elle ne va pas couler l'économie suisse. Celle-ci a été mise bien plus à mal avec la crise Covid, quand des entreprises ont dû fermer par milliers et quand la Confédération a dû débloquer 16 milliards pour le chômage partiel. Trump, la Suisse et les droits de douane Arthur Grosjean est correspondant politique au Palais fédéral depuis août 2011. Il exerce la profession de journaliste depuis plus de 35 ans. Il a occupé diverses fonctions comme chef de rubrique (Suisse, Genève) et rédacteur en chef adjoint de la Tribune de Genève. Il a commencé sa carrière comme responsable des communes genevoises avant de s'occuper successivement de la politique de la Ville de Genève et celle du canton de Genève. Il écrit pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Plus d'infos @arthurflash Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Étiquettes électroniques: La guerre des prix se joue sur écran
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Étiquettes électroniques: La guerre des prix se joue sur écran

Commerce de détail – La guerre des prix se joue désormais sur écran dans les supermarchés En Europe, certaines chaînes modifient leurs prix jusqu'à 100 fois par jour. En Suisse, Migros, Coop et autres utilisent la technologie, mais refusent de suivre cette tendance controversée. Anna Luna Frauchiger Dans deux tiers des magasins Coop, les étiquettes de prix sont électroniques, mais il n'y aura pas de prix dynamiques pour autant. Raisa Durandi Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En Suisse, il existe des prix dynamiques dans les boutiques en ligne, pour les billets d'avion et dans les stations de ski. D'autres pays européens comme la Norvège, le Danemark et les Pays-Bas ont déjà adopté des modèles de prix dynamiques dans leurs magasins d'alimentation, selon le «Wall Street Journal». La chaîne de supermarchés Rema 1000, qui compte plus de 1000 succursales en Norvège et au Danemark, modifie ainsi jusqu'à 100 fois par jour les prix de certains produits. Les jours fériés, cette fréquence augmente encore. Techniquement, c'est très simple: grâce aux étiquettes électroniques, Rema 1000 peut modifier les prix à tout moment. Plusieurs chaînes de supermarchés américaines – dont Walmart, Kroger et Whole Foods – ont introduit des étiquettes de prix électroniques au cours des derniers mois. Selon le «Wall Street Journal», cette innovation suscite des inquiétudes: ces entreprises pourraient adopter des modèles de prix dynamiques à l'avenir. L'année dernière, deux députés démocrates du Massachusetts avaient déjà fait part de leurs craintes dans une lettre ouverte adressée à Kroger. Concrètement, ils redoutent que le distributeur puisse augmenter les prix de manière ciblée – par exemple aux heures de pointe ou lors de certaines conditions météorologiques – au détriment des consommateurs et consommatrices. Cette crainte semble toutefois infondée. Les supermarchés américains ne prévoient pas d'utiliser les étiquettes de prix électroniques pour pratiquer la tarification dynamique dans un avenir proche, comme ils l'ont confirmé au «Wall Street Journal». L'objectif serait uniquement d'alléger le travail des employés et de réduire les déchets de papier, a ainsi assuré un porte-parole de Kroger. Détaillants suisses réticents aux prix dynamiques De leur côté, les détaillants suisses ont une longueur d'avance sur les Américains, comme l'a récemment rapporté la télévision alémanique SRF: Migros, Lidl et Aldi ont équipé leurs magasins d'étiquettes de prix électroniques depuis plusieurs années déjà. Chez Coop, ces étiquettes sont présentes dans deux tiers des points de vente. Malgré cette technologie disponible, aucune de ces enseignes ne souhaite introduire des prix alimentaires dynamiques en Suisse, comme l'ont confirmé à SRF les services de presse de Migros, Aldi, Lidl et Coop. Seule exception: les détaillants baissent en cours de journée les prix des produits dont la date de péremption approche. Coop signale par exemple les aliments concernés par un autocollant portant la mention «Valoriser au lieu de jeter». Des étiquettes électroniques pour lutter contre le gaspillage alimentaire? En Norvège, au Danemark et aux Pays-Bas, les supermarchés appliquent également la tarification dynamique, mais uniquement pour réduire les prix, jamais pour les augmenter. Chez Albert Heijn, chaîne néerlandaise avec 1280 filiales, le système de prix électronique contrôle toutes les quinze minutes si les produits proches de la date de péremption se vendent bien ou non. Le cas échéant, les prix sont encore diminués. Cette approche permet à l'enseigne d'éviter environ 250'000 kilos de gaspillage alimentaire par an, selon Noortje van Genugten, vice-présidente de l'exploitation des produits chez Albert Heijn, interrogée par le «Wall Street Journal». Au-delà de la réduction du gaspillage alimentaire, l'enjeu est aussi économique. Partap Sandhu, de Rema 1000, l'a d'ailleurs confié au «Wall Street Journal»: «L'idée est de proposer des prix plus bas que la concurrence en appuyant sur un simple bouton.» Et d'ajouter: «Nous baisserons peut-être les prix de dix centimes, puis nos concurrents suivront et c'est ainsi que tout se transforme en une véritable course vers le bas.» Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Se connecter Anna Luna Frauchiger ist Volontärin und absolviert die Diplomausbildung Journalismus am MAZ. Sie hat in Zürich Wirtschaftsgeschichte studiert. Plus d'infos @alfrauchiger Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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