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« C'est une sanction injustifiée » : Cédric Vasseur peste contre le carton jaune de Bryan Coquard après la chute de Jasper Philipsen

« C'est une sanction injustifiée » : Cédric Vasseur peste contre le carton jaune de Bryan Coquard après la chute de Jasper Philipsen

L'Équipe08-07-2025
Le manager général de Cofidis Cédric Vasseur a critiqué ce mardi matin la décision des commissaires, qui ont puni Bryan Coquard d'un carton jaune car il était impliqué dans la chute de Jasper Philipsen, lundi, lors de la 3e étape du Tour de France.
Impliqué dans la chute de Jasper Philipsen lors du sprint intermédiaire de la 3e étape du Tour de France, lundi, Bryan Coquard a été sanctionné d'un carton jaune par le jury des commissaires, qui en a aussi distribué un à Edward Theuns (Lidl-Trek), acteur de la même séquence. Après la course, tout le monde s'accordait pourtant à dire que le Français ne devait pas être blâmé, à commencer par Philip Roodhooft, le manager d'Alpecin-Deceuninck, l'équipe de Philipsen.
« C'est une sanction injustifiée, Bryan n'a commis aucune erreur, c'est un fait de course malheureux, déplorait ce mardi matin Cédric Vasseur, manager général de Cofidis. Mais ce n'est pas parce qu'il y a un fait de course qu'il faut absolument chercher un coupable et distribuer un carton jaune. Bryan est un garçon qui respecte complètement sa trajectoire, il est victime d'une situation de course et réussit miraculeusement à se rattraper, en touchant Philipsen, qui ne peut pas reprendre la route. Ce type de carton jaune fait vraiment perdre de la valeur au carton jaune. »
Quelques minutes auparavant, le président du jury des commissaires était venu devant le bus de Cofidis pour expliquer la décision à Coquard. Ils ont regardé ensemble les images de l'accident et le sprinteur a pu exprimer face à lui son désarroi : « Mais qu'est-ce que je peux faire là ? »
« Il n'a pas cherché à provoquer quoi que ce soit »
Pascal Chanteur, président de l'Union nationale des cyclistes professionnels
Présent à ses côtés, Pascal Chanteur estimait aussi que la sanction était injuste. « Quand on voit le discours sensible de Bryan, qu'on regarde image par image, il n'a pas cherché à provoquer quoi que ce soit, il a été dans la réaction pour sauver sa peau », soufflait le président de l'Union nationale des cyclistes professionnels (UNCP).
« Je suis allé voir le président du jury, il m'a répondu : ''Viens, on va voir le coureur ensemble.'' Et c'est très bien, a souligné Chanteur. On réfléchit aussi à pouvoir mettre un safety rider pour apporter un éclairage au jury des commissaires, un coureur qui leur amène une expertise, et en l'occurrence un ancien sprinteur. On espère que ce sera mis en place la saison prochaine. »
En attendant, Cofidis doit composer avec la menace qui plane désormais sur la tête de Coquard : s'il reçoit un second carton jaune, il sera exclu. « Comme le problème touche le porteur du maillot vert, on se dit qu'on doit absolument réagir, regrette Vasseur. À ce moment-là, on met des jaunes aux coureurs impliqués dans toutes les chutes, eux aussi involontairement, on en distribue vingt-cinq par étapes, et on peut tous rentrer à la maison au bout de quatre jours. Ça, c'est du n'importe quoi. »
« La situation d'hier (lundi) peut se reproduire dans une semaine sans que Bryan soit responsable de quoi que ce soit, et ce serait très injuste de l'exclure du Tour, a ensuite pesté Vasseur. Si un sprinteur vit dans l'anxiété de commettre une faute, de changer de trajectoire, de toucher un coureur, il ne va tout simplement plus faire de sprints. Il ne faudra plus de faire de sprint à l'avenir si c'est comme ça, ça ne sert plus à rien. Et dans un tel cas, il ne faut alors plus de faire de sprint intermédiaire. »
Les commissaires n'ont pas expliqué publiquement leur décision mais ils ont pris en compte la réaction des directeurs sportifs de Cofidis, véhéments à leur égard après la course, et ils tenaient aussi à marquer le coup pour tenter de calmer les esprits dans le peloton, particulièrement nerveux lundi.
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