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Dopé par le streaming, Disney parie sur la diffusion de sport en direct

Dopé par le streaming, Disney parie sur la diffusion de sport en direct

Le Figaro21 hours ago
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DÉCRYPTAGE - Le groupe vient de conclure un accord avec la ligue de football américain pour enrichir le catalogue de la future plateforme de streaming de son média sportif ESPN.
L'empire de Walt Disney ne connaît pas la crise. Malgré les turbulences macroéconomiques, le géant des médias et du divertissement a présenté ce mercredi des résultats meilleurs qu'attendus au troisième trimestre. Son chiffre d'affaires a augmenté de 2 % pour atteindre 23 milliards de dollars, tandis que son bénéfice net du trimestre s'est établi à 5,26 milliards de dollars, soit plus du double des 2,62 milliards atteints l'an passé.
Si l'on met de côté les avantages fiscaux subséquents au rachat de la participation de Comcast dans la plateforme de streaming Hulu, Disney a enregistré un bénéfice par action de 1,61 dollar quand Wall Street tablait sur un bénéfice par action de 1,47 dollar. « Nous sommes satisfaits de notre succès créatif et de nos résultats financiers au troisième trimestre, alors que nous continuons à mettre en œuvre nos priorités stratégiques », s'est félicité Bob Iger, directeur général de The Walt Disney Company, face aux analystes. Le groupe relève sa prévision…
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Le déficit commercial du Canada s'est accru en juin, passant de 5,5 milliards de dollars le mois d'avant à 5,9 milliards de dollars (3,71 millions d'euros), selon des données publiées mardi par l'agence nationale de statistique. Les importations de juin, en hausse de 1,4%, étaient principalement attribuables à l'expédition «de valeur élevée» d'une pièce d'équipement pour un projet pétrolier offshore au large de Terre-Neuve, dans l'est du pays. Les exportations totales ont, elles, augmenté de 0,9%, une deuxième hausse d'affilée après le «plus important recul» des cinq dernières années, enregistré en avril, dans le contexte de la guerre tarifaire lancée par l'administration Trump aux États-Unis. Mais le Canada parvient, selon le gouvernement, à tirer son épingle du jeu dans ce bras de fer avec Washington. Publicité Mardi, le Premier ministre Mark Carney - économiste et ancien banquier central - a indiqué que le Canada était somme toute «en bonne posture» puisque, a-t-il dit, «85% des exportations canadiennes aux États-Unis n'ont aucun tarif». Il a aussi précisé ne pas s'être entretenu avec Donald Trump depuis l'annonce vendredi de l'augmentation à 35% des droits de douane sur les produits canadiens non couverts par l'Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM). Incertitude du commerce frontalier En juin, d'après Statistique Canada, les échanges commerciaux entre les deux pays nord-américains ont légèrement rebondi malgré des exportations toujours inférieures à ce qu'elles étaient un an plus tôt. Les exportations du Canada vers son voisin du sud ont augmenté de 3,1% mais continuent d'être «inférieures de 12,5% à celles de juin 2024», précise Statistique Canada dans un communiqué. Les importations en provenance des États-Unis ont progressé de 2,6% après avoir affiché trois baisses mensuelles consécutives. «Les données d'aujourd'hui laissent présager une reprise des échanges bilatéraux, mais en réalité les importations sont gonflées par une expédition spécifique, de grande valeur», a commenté dans une note l'économiste de la banque CIBC, Andrew Grantham. Selon Marc Ercolao, économiste de la banque TD, la faiblesse des échanges et l'incertitude du commerce frontalier ne montrent aucun signe de répit de par l'incapacité du Canada et des États-Unis à conclure un nouvel accord commercial. «Sur une note plus positive, les exportations canadiennes vers les pays autres que les États-Unis semblent se porter plutôt bien», a-t-il commenté. Les ministres canadiens des Finances et des Affaires étrangères sont cette semaine en visite à Mexico pour renforcer les partenariats commerciaux entre le Canada et le Mexique. Selon les économistes, les exportations canadiennes devraient lentement reprendre de la vigueur après le creux historique d'avril, provoqué par les droits de douane de l'administration Trump.

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