
Tour de France femmes : Kerbaol, Labous, Muzic, Miermont… les Françaises à suivre
Tour de France femmes
,
Cédrine Kerbaol
n'avait rien perdu de son naturel.
À sa gauche pourtant : Demi Vollering, vainqueure de l'épreuve en 2023, numéro un mondiale, double vainqueur du Tour d'Espagne. À sa droite : Kasia Niewiadoma-Phinney, vainqueure de l'épreuve en 2024. Pas vraiment surprise, pas vraiment impressionnée non plus. Simplement ravie de participer à la fête pas très loin de là où elle effectuait, plus jeune, ses toutes premières sorties à vélo.
Car
si Pauline Ferrand-Prévot
, de retour sur la route cette saison et présente sur le Tour de France pour la première fois de sa carrière, est particulièrement scrutée, d'autres Françaises pourraient jouer les premiers rôles. À commencer par la Bretonne de 24 ans donc qui, avec sa 6e place au classement général l'année dernière, est logiquement plus attendue.
En deux ans, Cédrine Kerbaol a changé de statut, passant d'inconnue à meilleure jeune du Tour 2023 à superbe vainqueur d'étape en 2025, à Morteau (Doubs). Entrée dans l'histoire en devenant la première française à lever les bras depuis le retour de l'épreuve en 2022, elle a depuis changé d'équipe quittant Ceratizit, une équipe allemande, pour « EF Education - Oatly », une institution américaine.
« C'est une fille qui est maintenant surveillée, qui fait partie des meilleures mondiales, confirme Paul Brousse, sélectionneur de l'équipe de France féminine et consultant sur France Télévisions tout au long de l'épreuve. On ne va plus lui donner la petite marge de manœuvre qu'elle avait l'an passé. Il faudra qu'elle joue encore plus finement tactiquement mais on peut lui faire confiance. »
Marion Rousse, la directrice de l'épreuve abonde : « Je la vois vraiment terminer sur le podium final, assure-t-elle. Elle a de belles chances et elle aura tort de ne pas y croire. Elle peut être une très belle surprise. »
Cédrine Kerbaol ne se voit pourtant pas vraiment faire partie des favorites. « Il y a d'autres personnes qui auront un petit peu plus la pancarte que moi, estime-t-elle. Je suis plus considérée comme une outsider. Le but c'est de me faire plaisir. Je pense que c'est le maître mot, comme tous les ans, voilà, essayer d'en mettre partout, d'avoir du fun sur le vélo. Ça va être assez costaud d'entrée de jeu va pas falloir s'endormir et il va falloir être explosif dès le début. »
Le programme est différent pour
Juliette Labous
et
Évita Muzic
, deux des meilleures grimpeuses du peloton, et coéquipières depuis un peu moins d'un an au sein de la FDJ-Suez. « On est ultra-motivées, on sera hyper attendues mais on est ultra-motivées à aller chercher ce maillot jaune », répète la seconde nommée.
Ensemble, elles seront au service de la Néerlandaise Demi Vollering, qui a manqué la victoire finale en 2024 pour quatre petites secondes seulement. « On arrive avec de la confiance avec la Vuelta, on a pris nos habitudes toutes ensemble, on va aller se battre pendant les neuf jours », poursuit la Française.
« On est vraiment prêtes, confirme Juliette Labous. Ça va être dense, il va vraiment y avoir du spectacle. On vise le maillot jaune, c'est clairement l'objectif numéro un. Si un top 10 en découle pour moi, je serai contente mais il ne faut pas que je pense à mes opportunités personnelles. S'il y en a, je les saisirai mais l'objectif vraiment c'est le maillot jaune. »
Toute proche de remporter sa première étape sur un grand tour lors du Giro il y a quelques jours, Dilixyne Miermont, 25 ans, sera aussi à surveiller. « J'aimerais bien jouer des étapes, confie la coureuse de Ceratizit. Au fur et à mesure, on verra où j'en suis et si on se concentre plus sur le général pour la fin du Tour ou non. Ce sera mon troisième Tour de France donc je ne suis plus dans la découverte, c'est un bon cap de passé. »
Enfin,
Marion Bunel
(Visma lease a bike), qui sera au service de Pauline Ferrand-Prévot en haute-montagne garde dans un coin de la tête la possibilité d'accrocher le maillot de meilleure jeune du Tour.
« En accomplissant ma tâche avec Pauline, c'est quelque chose qui pourra venir puisque si je dois suivre Pauline le plus loin possible dans la montagne, ça voudra dire suivre les meilleures, estime-t-elle. Je pense que l'un ira avec l'autre. »
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