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«Les tournages pourraient rapporter des millions à l'économie genevoise»

«Les tournages pourraient rapporter des millions à l'économie genevoise»

24 Heuresa day ago
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Le Canton espère doter son nouveau fonds incitatif de 1 à 2 millions par année, soit plus du double du fonds valaisan. Publié aujourd'hui à 09h27
Delphine Bachmann explique le fonctionnement des différents mécanismes incitatifs prévus afin d'attirer davantage de tournages à Genève.
LUCIEN FORTUNATI
En bref:
Les autorités genevoises ont annoncé vendredi à Locarno le lancement de mesures visant à attirer davantage de tournages à Genève .
La magistrate chargée du Département de l'économie et de l'emploi (DEE) nous détaille ces nouveautés.
Pourquoi Genève veut-elle attirer davantage de productions audiovisuelles?
Le secteur des industries créatives a été identifié comme un des secteurs offrant un fort potentiel de croissance économique et d'innovation. Nous avons donc lancé une étude pour voir quel serait le potentiel de mesures incitatives et quels mécanismes pourraient correspondre aux attentes des acteurs de la branche.
Vous avez finalement opté pour un Film office et un fonds incitatif.
Oui. Le Film office sera la porte d'entrée pour les productions voulant tourner à Genève. Il jouera aussi un rôle actif dans la promotion, avec Genève Tourisme où il sera basé, ce qui permettra de créer des synergies.
Le fonds incitatif a quant à lui le grand avantage d'être un mécanisme économique, pas une subvention. Son fonctionnement nous permettra de savoir exactement ce qu'il rapporte au Canton. On voit que dans le monde et en Valais, il y a un clair retour sur investissement.
Comment fonctionnera ce dernier?
Il s'agira d'un fonds public-privé qui permettra aux productions venant tourner à Genève de se faire rembourser jusqu'à 30% des dépenses effectuées sur le territoire cantonal, avec un plafond fixé à 500'000 francs par projet.
Quels types de dépenses pourront être remboursées?
Il s'agit de dépenses faites dans des entreprises genevoises pendant les tournages, comme une part des frais d'hébergement, des repas, de la location du matériel de tournage ou encore des services de postproduction.
De combien de francs sera doté ce fonds?
Avec l'aide des privés, nous avons pour objectif d'arriver à un montant de 1 à 2 millions par année pour une période de trois à cinq ans.
Pour la partie publique, il est prévu que la clé de répartition à terme entre la Ville et le Canton soit en principe d'un tiers pour la Ville et deux tiers pour le Canton.
Je précise que ces montants devront être approuvés par les instances parlementaires respectives dans le cadre du vote du budget.
Quid des fonds privés?
Nous sommes en discussion avec un partenaire qui pourrait contribuer à hauteur des montants publics.
Les autres communes seront-elles également sollicitées?
Nous comptons avoir des discussions avec d'autres institutions publiques ou privées dans un second temps.
Qui pourra bénéficier de ce mécanisme?
Les projets de film ou de série – qu'ils soient grands, petits, locaux ou internationaux – qui prévoient un tournage à Genève ou d'y réaliser leur postproduction pourront faire une demande de financement. Il sera également possible d'en bénéficier même si seule une partie du projet se passe dans le canton. À noter que les productions internationales devront passer par un intermédiaire local.
Comment seront sélectionnées les productions qui en bénéficieront?
Il n'y aura pas de sélection artistique des dossiers. En revanche, les productions audiovisuelles ne devront pas porter atteinte à la dignité humaine et les producteurs devront prouver en amont que 70% du montant du budget de tournage est couvert.
C'est la Commission cantonale audiovisuelle , qui compte des représentants du Canton et de la Ville et de la branche, qui recevra les dossiers et donnera son préavis. Le DEE validera ensuite. Enfin, c'est la Fondation d'aide aux entreprises qui sera chargée de la vérification comptable des factures. On a utilisé le dispositif en place pour éviter de faire des doublons.
Un gros acteur du domaine comme Netflix pourra-t-il faire une demande pour plusieurs productions par année?
Le règlement d'application est en cours de discussion avec les acteurs impliqués.
Vous parlez de films et de séries. Qu'en est-il de la publicité?
La publicité n'est pas incluse car dans un premier temps, on veut attirer des productions à forte valeur ajoutée comme les longs métrages, séries et documentaires, dont les tournages sont plus longs et qui génèrent donc davantage de dépenses locales.
On reste ouvert à travailler avec le secteur de la publicité dans le cadre de projets de studios ou d'infrastructures qui sont en discussion.
Le prix des logements ou de la nourriture est plus élevé à Genève que dans d'autres villes. Un remboursement de 30% des dépenses suffira-t-il à convaincre les productions?
Plus de 50% de la production en Suisse romande est déjà réalisée à Genève. Notre canton réunit tous les atouts pour s'affirmer davantage comme un pôle majeur de la création audiovisuelle: nous avons beaucoup d'entreprises de postproduction, un aéroport international à seulement sept minutes du centre, un territoire et une ville avec des ambiances très variées alliant quartiers historiques et zones urbanisées contemporaines, une campagne à proximité et le lac. Le tout au cœur de l'Europe et facilement accessible en train.
Il s'agit d'une première étape. Quand sera-t-elle évaluée?
L'objectif, c'est de faire un point de situation dans trois à cinq ans. On saura alors exactement ce qui aura été dépensé sur le territoire. On verra ensuite comment faire évoluer le dispositif.
Combien le Canton espère-t-il toucher?
Selon nos calculs, chaque franc investi dans le fonds incitatif peut rapporter entre 3,5 et 4,5 fois sa valeur à l'économie genevoise.
Quand les productions pourront-elles envoyer leur dossier?
Le Grand Conseil doit se prononcer sur la création du fonds cantonal, nous devons ensuite affiner les critères d'octroi des aides de la Commission cantonale audiovisuelle et attendre le vote du budget. Le fonds incitatif devrait être actif dès le premier semestre 2026. En parallèle, un responsable du Film office sera engagé en septembre. L'exemple Valaisan
Dans le monde, 110 pays ou régions disposent de mécanismes incitatifs pour attirer les productions audiovisuelles. En Suisse, la Confédération a son propre fonds destiné aux coproductions tournées sur le territoire helvétique.
Au niveau cantonal, seul le Valais a d'ores et déjà mis en place ce type de mécanisme. Lancé en 2022, il est doté de 750'000 francs par année pour la période 2025-2028. Le montant octroyé par film est de 100'000 francs au maximum.
Tristan Albrecht, directeur de Film location Valais précise qu'en 2023, 364'352 francs ont été remboursés pour des dépenses et soutiens ponctuels. Les retombées pour l'économie locale se sont montées à 2,3 millions. Chaque franc investi a donc rapporté 6 fr. 50.
Pour 2024, le montant engagé était de 435'000 francs. Les retombées prévues se montent à près de 3,3 millions. Chaque franc investi a ainsi rapporté 7 fr. 50. À noter que tous les chiffres ne sont pas encore confirmés pour 2024.
D'autres articles en lien avec le cinéma romand
Caroline Zumbach est journaliste au sein de la rubrique locale de la Tribune de Genève. Elle a obtenu un Master en relations internationales. Plus d'infos
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