
Scottie Scheffler près de la tête du classement
Doug Ferguson
Associated Press
L'ancien champion de l'Omnium des États-Unis, Matt Fitzpatrick, a négocié le 16e trou, une normale-3 surnommée « Calamity Corner », en expédiant son coup d'approche directement dans la coupe pour un oiselet, et il fait partie d'un groupe de trois golfeurs qui ont entamé la ronde en matinée et qui ont remis des cartes de 67 (moins-4) au Royal Portrush.
« J'ai été un peu chanceux, a admis Fitzpatrick. Parfois, ça t'aide. J'ai frappé la balle un peu plus fort que ce que j'aurais aimé, mais la ligne était parfaite. »
PHOTO FRANCISCO SECO, ASSOCIATED PRESS
Matt Fitzpatrick
Rory McIlroy a joué en après-midi – il a commis un boguey dès le premier trou devant des gradins combles, mais a néanmoins retranché trois coups à son résultat du premier trou au même endroit en 2019 –, et il a fait partie des golfeurs qui ont tiré leur épingle du jeu à l'occasion d'une ronde qui semblait interminable en raison du rythme lent du jeu.
Au cœur de tout ceci se trouvait Scheffler, le golfeur no 1 au monde qui n'a pas été exclu du top 10 dans un tournoi auquel il a participé depuis quatre mois, une séquence qui comprend un autre tournoi majeur, parmi ses trois victoires.
Il s'est dit satisfait de sa ronde de 68, même s'il n'a atteint que trois des 14 allées sur son coup de départ. Cette statistique aurait affecté la plupart des golfeurs, mais pas Scheffler.
« Vous êtes le deuxième qui me dit ça, a fait remarquer Scheffler. J'avais pourtant l'impression d'avoir bien fait sur le tertre de départ. J'ignore ce que vous avez vu ou pas. Quand il pleut de côté, croyez-le ou non, c'est difficile d'atteindre l'allée. »
Honnêtement, je regrette un seul élan, celui sur le deuxième trou. Autrement, j'ai eu l'impression d'avoir frappé de bons coups de départ, j'ai effectué des élans très solides, donc j'ai bâti ma confiance pour les prochaines rondes.
Scottie Scheffler
Il y a également eu ce coup de fer-4 au 16e trou qui a abouti à trois pieds du fanion, donnant le ton à une séquence oiselet-oiselet-normale en fin de ronde.
Aucun golfeur n'a toutefois pu s'échapper du groupe.
Jacob Skov Olesen, le champion amateur britannique en 2024, qui est originaire du Danemark, fut le premier golfeur à se retrouver à moins-5, avant qu'il commette un boguey au 18e vert. Il a été rejoint à 67 par le Chinois Li Haotong, puis Fitzpatrick.
PHOTO PAUL CHILDS, REUTERS
Jacob Skov Olesen
Le principal défi, pour les golfeurs, consistait à se vêtir adéquatement pour les conditions de jeu. Certains ont porté un coton ouaté, puis des vestes imperméables, et d'autres ont conclu leur journée de travail avec un coupe-vent à manches courtes. C'est ce qu'on veut dire lorsqu'on parle de conditions variables en Irlande du Nord.
Le champion en titre, Xander Schauffele, a alterné entre les oiselets et les bogueys pour remettre une carte de 71.
Shane Lowry, qui avait triomphé lors de la tenue du dernier Omnium britannique au Royal Portrush en 2019, semblait aussi nerveux que celui qui avait la responsabilité de s'élancer en premier sur le parcours. Il a su gérer ses émotions, ainsi que ses coups, malgré les conditions exécrables, et il a joué 70.
Et ça ne pourrait être que le début.
« Nous allons être exposés à des conditions de jeu difficiles lors des deux prochaines rondes, a rappelé Lowry. Aujourd'hui, par exemple, le 11e trou était probablement le plus difficile en raison des conditions de jeu… Je crois que ça va se reproduire sporadiquement pendant le tournoi, et il s'agira de foncer, tête baissée, et de voir où ça nous mènera. »
Padraig Harrington, double champion du tournoi, a frappé le premier coup de départ de la 153e édition de l'Omnium britannique, avec un fer, face au vent de l'Atlantique Nord, entre deux profondes fosses de sable installées de chaque côté de l'allée. Il a enregistré l'oiselet, et a remis une carte de 74.
Ça n'est que la troisième fois que le Royal Portrush accueille l'Omnium britannique. Le club de golf fondé en 1888 l'avait accueilli pour la première fois en 1951.
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