
Dans la nouvelle vie de Carole, cadre dans le marketing devenue céramiste : « L'envie de produire de A à Z »
Après quatre années dans une boîte à Paris, Carole retrouve sa ville d'origine, Nantes (Loire-Atlantique). Cette mission, en télétravail à plein temps pour une autre entreprise parisienne, « n'était pas la plus simple pour moi. Ça m'a un peu confrontée à pas mal de choses », dit-elle, évoquant, sans vouloir s'étendre, une forme d'ennui à « tourner en rond sur les mêmes missions » et le management qui lui a déplu.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le HuffPost France
an hour ago
- Le HuffPost France
À Paris, une octogénaire a été incinérée par erreur au Père-Lachaise, la mairie déplore une « erreur grave »
FAIT DIVERS - Les volontés de la famille et de la défunte n'ont pas été respectées. Au lieu d'être inhumée en Normandie où elle est née, Françoise a été incinérée par erreur au crématorium du Père-Lachaise, a révélé Le Parisien ce samedi 2 août. « Une série de fautes » semblent être à l'origine de cet incident survenu le 10 juillet et qui a rendu furieux les proches de la retraitée parisienne. Ce jour-là étaient organisées les obsèques de la défunte de 83 ans, en présence de sa famille. Le cercueil de Françoise devait ensuite être transporté vers la Normandie pour y être enterré. Mais une première erreur a perturbé le déroulé de la journée, rapporte le Parisien, selon qui le maître de cérémonie a placé le cercueil « dans un lieu qui n'était manifestement pas le bon ». Il s'est ensuivi une autre erreur, irréversible cette fois-ci, puisqu'un des mécaniciens du four crématoire a dirigé la dépouille de la retraitée vers les fours et non pas vers le corbillard. Cet homme « n'aurait pas procédé aux vérifications d'usage » d'après les éléments recueillis par le journal francilien. Xavier Thoumieux, le cofondateur de Funecap, la société exploitante du crématorium, assure de son côté que le salarié a « manqué » deux des « procédures strictes » en vigueur. Paris lance une « mission d'enquête » sur les causes de l'incident « Il s'est rendu compte de son erreur une minute après avoir placé le cercueil dans le four, mais c'était trop tard : la porte ne pouvait plus s'ouvrir… », a-t-il expliqué au Parisien, rappelant qu'une erreur de ce type, si elle est « extrêmement regrettable », reste rarissime et ne s'est jamais produite dans les crématoriums gérés par Funecap. « Très affecté », le technicien des fours crématoires à l'origine de l'erreur a été mis en arrêt et fait l'objet d'une procédure disciplinaire. La Ville de Paris, très remontée et propriétaire de l'établissement funéraire, a confirmé l'incident et dénoncé la « particulière gravité » de l'erreur du salarié, qui a agi « en contradiction manifeste avec les procédures en vigueur ». La municipalité parisienne, qui se dit « prête à se constituer partie civile dans l'hypothèse où des suites judiciaires seraient engagées », a d'ores et déjà indiqué qu'une « mission d'enquête » était engagée afin « d'identifier les éventuels manquements ou défaillances organisationnelles ».


Le Figaro
5 hours ago
- Le Figaro
«Les propriétaires se retrouvent dans des situations kafkaïennes» : les squats de locations Airbnb se multiplient
Les aoûtiens ont pris le relais des juillettistes. Certains d'entre eux ont sans doute opté pour une location Airbnb. Une opération juteuse pour les propriétaires mais qui peut aussi virer au cauchemar. «Depuis deux ans, j'ai 5 à 6 dossiers où les propriétaires se retrouvent dans des situations kafkaïennes», raconte Me Xavier Demeuzoy, avocat en droit immobilier. Lesquelles ? Les squats de locations Airbnb. Une pratique qui se répand de plus en plus. Les squatteurs qui se font passer pour des locataires réservent un logement pour un ou deux jours. Une fois sur place, ils se comportent comme des occupants illégaux. Les «faux» locataires prennent leurs quartiers, installent leurs affaires et surtout changent la serrure de la porte. Et refusent de partir. Une fois averti, le propriétaire est impuissant. Les forces de l'ordre le sont souvent tout autant. Car, contrairement aux apparences, les occupants ne peuvent pas être considérés comme des squatteurs. Certes, ils se maintiennent illégalement dans le logement. Mais pour être considérés comme des squatteurs, il aurait fallu qu'ils y entrent illégalement. Or, ce n'est pas le cas car ils ont réservé leur logement sur une plateforme d'hébergement. Dans ce cas, il n'est pas possible, comme pour les squatteurs, d'expulser rapidement (comme le prévoit la loi «anti-squats) les occupants illégaux. Les propriétaires doivent lancer, comme dans le cas de locataires mauvais payeurs, une procédure judiciaire, longue (au moins 6 mois et jusqu'à plusieurs années) et coûteuse (plusieurs milliers d'euros). La création d'un contrat de location ? À moins d'avoir de la chance comme cette propriétaire de Perpignan (voir la vidéo ci-dessous). Alors qu'elle pensait avoir loué son logement à de simples touristes pour quelques jours, la propriétaire apprend par SMS que les occupants ne quitteront pas son appartement. «J'ai un bébé d'un mois et demi, je suis à la rue depuis sa naissance. Je n'en peux plus. Pour le bien de mon bébé, je reste dans le logement. J'ai changé les serrures et le mis le compteur d'électricité à mon nom.» Un discours bien rodé qui montre que ces squatteurs connaissent les subtilités pour rester dans le logement. Alertées, les forces de police ont réussi, malgré les propos virulents des occupants, à les convaincre de quitter les lieux. Un fait rarissime car, en temps normal, les propriétaires doivent attendre plusieurs mois ou années avant de récupérer leur logement. Pour mettre fin à ce phénomène grandissant mais qui, heureusement, reste encore très minoritaire, Me Demeuzoy suggère la création d'un contrat entre le propriétaire et le locataire mis en relation par une plateforme de type Airbnb. «L'avantage du contrat, c'est qu'il permet d'obtenir rapidement une décision en référé. Les conciergeries sont à même de rédiger des contrats», souligne l'expert en locations touristiques. L'avocat, qui estime que ces cas frauduleux «représentent 1 location sur 100.000», recommande aux propriétaires de vérifier le profil du locataire et notamment les raisons de son séjour. Vérifier les avis laissés par d'autres propriétaires sur le locataire peut aussi s'avérer utile. En revanche, évitez de vous faire justice vous-même. Vous risquez trois ans de prison et 30.000 euros d'amende si le «squatteur» dépose plainte pour... violation de domicile.


Le Parisien
8 hours ago
- Le Parisien
« Si on nous retire les panneaux, on est morts » : labellisé depuis 1995, zoom sur le 1er « village étape » de France
Personne ne peut rater les toiles orange de sa devanture. La boulangerie Maison Faurie est une institution à Bessines-sur-Gartempe ( Haute-Vienne ). Ses dix-huit employés travaillent sept jours sur sept pour accueillir les voyageurs en transit dans ce « village étape » de 2 800 habitants. Le label est justement né ici, il y a tout juste trente ans. Au début des années 1990, l'autoroute A20 vient remplacer la nationale 20 qui traversait jusque-là le centre des communes de l'axe Paris-Limoges-Toulouse. Pour maintenir l'économie locale, commerçants et élus locaux se mobilisent et obtiennent qu'un panneau mentionne sur l'autoroute la présence d'un village étape. L'idée ? Offrir à moins de cinq kilomètres de l'itinéraire de voyage des services de restauration, d'hébergement et des commerces. Bessines-sur-Gartempe et Magnac-Bourg (Haute-Vienne) sont les premiers villages étapes, en 1995.