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Trump prêt à un soutien aérien, mais pas de troupes au sol

Trump prêt à un soutien aérien, mais pas de troupes au sol

La Presse19 hours ago
Des soldats ukrainiens se mettent à couvert alors qu'ils tirent un obus de mortier sur une position de première ligne.
Trump prêt à un soutien aérien, mais pas de troupes au sol
(Washington) Donald Trump a déclaré mardi être prêt à fournir un soutien aérien en guise de garanties de sécurité à l'Ukraine en cas d'accord de paix avec la Russie, mais exclut toute présence militaire américaine au sol, qui reviendrait alors aux Européens.
Agence France-Presse
Ce qu'il faut savoir La Russie a prévenu que tout potentiel accord de paix devrait garantir sa « sécurité » et celles des habitants russophones en Ukraine ;
Une trentaine de pays européens formant la « coalition des volontaires » se réunissent mardi pour discuter des garanties de sécurité au centre des discussions pour mettre fin à la guerre en Ukraine ;
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rencontré son homologue américain Donald Trump à la Maison-Blanche lundi après-midi, et une réunion incluant divers dirigeants européens a suivi leur entretien ;
Vladimir Poutine s'est dit prêt à rencontrer Volodymyr Zelensky « d'ici deux semaines ».
Pour sa part, la Russie a prévenu par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, que tout potentiel accord de paix devrait garantir sa « sécurité » et celles des habitants russophones en Ukraine, prétexte déjà brandi pour lancer son invasion en février 2022.
« Ils sont prêts à envoyer des troupes sur le terrain », a assuré le président américain lors d'une interview accordée à Fox News, en faisant référence aux dirigeants européens rencontrés la veille à la Maison-Blanche.
Il a par ailleurs ajouté qu'il était « prêt à aider », notamment via un soutien aérien, mais répondu « non » à une question sur l'envoi de soldats américains au sol.
Le président américain, qui veut trouver une issue à la guerre au plus vite, a reçu lundi à la Maison-Blanche le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, accompagné par des dirigeants européens, après sa rencontre vendredi en Alaska avec son homologue russe, Vladimir Poutine.
Tous ont salué des avancées notables sur le principe d'offrir des garanties de sécurité à l'Ukraine, qui restent cependant à mettre sur papier, et dit que le président russe avait accepté le principe d'un sommet avec M. Zelensky dans les semaines à venir.
Le président russe a proposé lors de son appel téléphonique avec M. Trump lundi, de l'organiser à Moscou, selon trois sources proches du dossier.
Mais Volodymyr Zelensky a refusé, d'après l'une de ces sources.
PHOTO ALEX BRANDON, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Le premier ministre britannique, Keir Starmer, et le président français, Emmanuel Macron, co-présideront une réunion de la « coalition des volontaires », mardi.
Le président français, Emmanuel Macron, a lui estimé qu'elle devrait avoir lieu en Europe, par exemple en Suisse, laquelle a dit être prête à offrir « l'immunité » au président russe, malgré son inculpation devant la Cour pénale internationale, à condition qu'il vienne « pour une conférence de paix ».
Donald Trump a précisé que si tout se passait bien elle serait suivie d'une réunion tripartite avec lui-même.
Force de réassurance
Entretemps, la « coalition des volontaires », une trentaine de pays essentiellement européens soutenant l'Ukraine, s'est réunie mardi par visioconférence sous les auspices du premier ministre britannique, Keir Starmer, et du président français, dans le but de rendre compte des discussions avec MM. Trump et Zelensky.
La prochaine étape prévoit « que les équipes de planification rencontrent leurs homologues américains dans les prochains jours » visant notamment « à préparer le déploiement d'une force de réassurance si les hostilités prenaient fin », selon un porte-parole du premier ministre britannique.
Pour leur part, les chefs d'état-major des armées de l'OTAN se réuniront en visioconférence mercredi pour évoquer le conflit en Ukraine, a annoncé l'Alliance atlantique.
L'Ukraine considère que, même si une issue est trouvée à cette guerre, la Russie tentera encore de l'envahir.
Dans un entretien à la chaîne américaine NBC News, M. Macron n'a pas caché qu'il ne partageait pas l'optimisme de Donald Trump sur la possibilité d'arriver à un accord de paix en Ukraine.
Vladimir Poutine est « un prédateur, un ogre à nos portes » qui « a besoin de continuer de manger [pour] sa propre survie », a-t-il dit. « C'est une menace pour les Européens ».
Concessions territoriales
La question des concessions territoriales exigées par la Russie à l'Ukraine pour mettre fin au conflit reste l'autre grande inconnue.
Washington, comme les Européens, assure qu'elle doit être réglée directement entre Kyiv et Moscou.
Dans l'est de l'Ukraine, qui concentre le pire des combats, les habitants avouaient avoir peu d'espoir.
Vladimir Poutine « a violé tous les accords qu'il a signés, donc on ne peut pas lui faire confiance », a déclaré à l'AFP le soldat Vitaly, 45 ans.
Et si l'Ukraine cède des territoires pour avoir la paix, la Russie attaquera de nouveau « dans six mois ou un an », a-t-il ajouté.
PHOTO KEVIN LAMARQUE, ARCHIVES REUTERS
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le président américain, Donald Trump
Le chancelier allemand, Friedrich Merz, également présent lundi à la Maison-Blanche, a estimé que l'Ukraine ne devrait pas être contrainte de faire des concessions territoriales dans le cadre d'un éventuel accord de paix.
Pour Donald Trump, en revanche, qui a appelé M. Zelensky à faire preuve de « souplesse », l'Ukraine devra s'y résoudre, s'agissant en particulier du Donbass.
« Vous savez, une grande partie du territoire a été conquise et ce territoire a été pris. Maintenant, ils parlent du Donbass, mais le Donbass, comme vous le savez, est actuellement détenu et contrôlé à 79 % par la Russie », a-t-il dit, en ajoutant : « On ne s'attaque pas à une nation qui est dix fois plus grande que soi ».
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Donald Trump demande à la justice d'enquêter sur les musées « wokes »
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time43 minutes ago

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Les chefs d'état-major des armées de l'OTAN se réunissent pour évoquer le conflit
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Des pompiers travaillent sur le site d'une frappe russe dans la région de Poltava, en Ukraine, sur cette photo distribuée le 20 août 2025. PHOTO DU SERVICE DE PRESSE DU SERVICE D'URGENCE DE L'ÉTAT D'UKRAINE DANS LA RÉGION DE POLTAVA, FOURNIE PAR REUTERS Les chefs d'état-major des armées de l'OTAN se réunissent pour évoquer le conflit (Bruxelles) Les chefs d'état-major des armées de l'OTAN se réunissent mercredi en visioconférence pour évoquer le conflit en Ukraine, dans le cadre des discussions entre les alliés de Kyiv sur les garanties de sécurité à offrir en cas d'accord de paix avec Moscou. Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir Mardi, le président des États-Unis, Donald Trump, s'est dit prêt à ce que les États-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garanties de sécurité à l'Ukraine en cas d'accord de paix avec la Russie, tout en excluant des soldats au sol, une mission dévolue aux alliés européens ; La Russie a prévenu que tout règlement de paix devrait garantir sa « sécurité » et celles des russophones en Ukraine, prétexte déjà brandi pour lancer son invasion le 24 février 2022 ; Le président russe, Vladimir Poutine, a proposé, au téléphone lundi soir avec Donald Trump, de voir Volodymyr Zelensky à Moscou, ont révélé à l'AFP trois sources proches du dossier, mais le chef d'État ukrainien a refusé ; L'armée russe occupe actuellement environ 20 % du territoire ukrainien. Aucune précision n'a filtré sur cette conférence qui doit commencer à 14 h 30 (8 h 30 heure de l'Est), selon un responsable de l'Alliance, et qui intervient dans la foulée des intenses efforts diplomatiques menés depuis la rencontre en Alaska des présidents américain, Donald Trump, et russe, Vladimir Poutine, pour mettre fin au conflit déclenché par l'invasion russe de l'Ukraine. Mardi, M. Trump s'est dit prêt à ce que les États-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garanties de sécurité à l'Ukraine en cas d'accord de paix avec la Russie, tout en excluant des soldats au sol, une mission dévolue aux alliés européens. « Ils sont prêts à envoyer des troupes sur le terrain », a déclaré le président américain sur la chaîne Fox News, en référence aux dirigeants français, allemand et britannique qu'il avait reçus la veille dans le bureau Ovale. M. Trump « a assuré qu'il n'y aurait pas de troupes américaines au sol en Ukraine », a martelé sa porte-parole, Karoline Leavitt. La Russie a prévenu que tout règlement de paix devrait garantir sa « sécurité » et celles des russophones en Ukraine, prétexte déjà brandi pour lancer son invasion le 24 février 2022. Le président américain avait reçu lundi son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, trois jours après avoir déroulé le tapis rouge en Alaska pour Vladimir Poutine. PHOTO DU SERVICE DE PRESSE DU SERVICE D'URGENCE DE L'ÉTAT D'UKRAINE DANS LA RÉGION DE SOUMY, FOURNIE PAR REUTERS Des pompiers travaillent sur le site d'une frappe russe dans la région de Soumy, en Ukraine, sur cette photo distribuée le 20 août 2025. Tous les participants aux réunions de la Maison-Blanche se sont félicités d'avancées sur le dossier central des garanties de sécurité à Kyiv et ont déclaré que M. Poutine avait accepté le principe d'un sommet avec M. Zelensky dans les prochaines semaines. Le président russe a proposé, au téléphone lundi soir avec M. Trump, de voir M. Zelensky à Moscou, ont révélé à l'AFP trois sources proches du dossier, mais le chef d'État ukrainien a refusé. La ville de Genève a été évoquée par le président français, Emmanuel Macron. Si une rencontre bilatérale se passe bien, une réunion tripartite pourrait suivre avec Donald Trump, avait proposé ce dernier lundi. « Concessions territoriales » Mardi également, la « coalition des volontaires », une trentaine de pays surtout européens soutenant l'Ukraine, s'est réunie par visioconférence sous les auspices du premier ministre britannique, Keir Starmer, et d'Emmanuel Macron, afin de rendre compte des entretiens de la veille à Washington. Des équipes de planification européennes et américaines devraient se contacter dans « les prochains jours » pour « préparer le déploiement d'une force de réassurance si les hostilités prenaient fin », a précisé un porte-parole de M. Starmer. Car Kyiv estime que, même si un accord de paix est trouvé, Moscou retentera une invasion. PHOTO DU SERVICE D'URGENCE UKRAINIEN, FOURNIE PAR AGENCE FRANCE-PRESSE Des secouristes ukrainiens travaillent sur le site d'une attaque aérienne à Okhtyrka, dans la région de Soumy, sur cette photo distribuée le 20 août 2025. Le président français semble penser la même chose : Vladimir Poutine est « un prédateur, un ogre à nos portes » qui « a besoin de continuer de manger (pour) sa propre survie », a-t-il accusé, parlant de « menace pour les Européens ». La question des concessions territoriales exigées par la Russie reste une grande inconnue, alors que ses troupes occupent près de 20 % du territoire ukrainien. Washington, comme les Européens, assure qu'elle doit être réglée directement entre Moscou et Kyiv, qui a exclu à ce jour toute perte de territoire. Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a estimé à cet égard que son allié ukrainien ne devrait pas être forcé à des concessions territoriales. Pour Donald Trump, en revanche, qui a appelé M. Zelensky à faire preuve de « souplesse », l'Ukraine devra s'y résoudre, en particulier pour le Donbass.

C'est ben beau, être willing
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La Presse

time3 hours ago

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C'est ben beau, être willing

Quand le premier ministre britannique a sorti de sa poche l'expression coalition of the willing, ou coalition des volontaires, pour parler des pays prêts à épauler l'Ukraine au-delà de la fin des hostilités avec la Russie, il espérait jouer sur une corde sensible de Donald Trump. Lui rappeler qu'en 2003, une coalition de plus de 40 pays – les willing de l'époque – ont prêté main-forte au gouvernement américain alors que ce dernier décidait d'envahir l'Irak. L'Ukraine avait levé la main. Cette référence à cette coalition d'antan était fort hasardeuse. Parce que Donald Trump soutient depuis qu'il est en politique (pas avant, notez bien) que l'invasion de l'Irak était une « grosse, grosse erreur ». Mais aussi parce que la France, qui codirige la nouvelle coalition des volontaires, avait refusé de participer à celle de 2003. Tout comme le Canada, qui est aujourd'hui un membre enthousiaste, même si peu visible, de l'alliance pro-ukrainienne. Mais qu'importe l'origine du terme, la coalition 2.0 – qui s'étend jusque dans le Pacifique – a montré ces derniers jours qu'elle a sa raison d'être. En réussissant notamment à s'opposer à la « vente de feu » que Donald Trump semblait prêt à conclure avec la Russie il y a moins d'une semaine, démembrant l'Ukraine selon le bon vouloir de Vladimir Poutine. Et tout ça pour que lui, le négociateur autoproclamé, obtienne son titre de pacificateur en chef. Pour qu'il se pète les bretelles comme il l'a fait pour l'Afghanistan après avoir donné le pays (et l'armement américain) aux talibans sur un plateau d'argent sans obtenir quoi que ce soit en échange. À l'époque, il ne restait plus un seul volontaire pour se mettre dans le chemin. La suite a été un éboulis au ralenti qui a enseveli la population afghane. À Washington, lundi, au nom de la coalition des volontaires, les pays européens ont réussi à faire accepter au président américain la nécessité de donner des garanties de sécurité à l'Ukraine. D'abord par la présence de troupes occidentales sur le territoire ukrainien après un cessez-le-feu ou un accord de paix avec la Russie, mais aussi par l'approvisionnement en armes de manière continue. Donald Trump est prêt à fournir des armes s'il n'a pas à ramasser la facture. Si une chose est devenue claire mardi, c'est que le club des volontaires doit s'attendre à ce que le président américain continue à changer d'idée. Ce dernier, qui semblait prêt à envoyer des soldats américains en Ukraine lundi, s'est ravisé moins de 24 heures plus tard, promettant plutôt, lors d'une entrevue à Fox News, que ce ne sera jamais le cas. Ce n'est pas une grande surprise : sa base électorale est fortement opposée à tout déploiement de personnel militaire américain à l'étranger. La balle est donc dans le camp des membres de la coalition qui devront apprendre à s'organiser sans les États-Unis, tout en s'assurant que la superpuissance ne leur met pas de bâtons dans les roues. Et pour y arriver, ils devront eux-mêmes clarifier le soutien qu'ils sont prêts à accorder à l'Ukraine à court et à long terme. Parce que c'est tout sauf limpide, et ce, même si les réunions entre willing durent depuis deux ans. « Les Britanniques, qui parlaient au début de déployer 30 000 soldats, parlent maintenant de fournir une force aérienne et d'envoyer des formateurs en Ukraine. Les Français n'ont pas d'engagement clair », note Justin Massie, professeur de science politique à l'Université du Québec à Montréal et codirecteur du Réseau d'analyse stratégique. Le Canada n'a pas non plus chiffré ses engagements. L'Allemagne et l'Italie, pour leur part, n'envisagent pas encore l'envoi de soldats. Le Japon est heureux de participer aux réunions virtuelles, mais ne s'avance pas trop non plus. « On est passé de la promesse d'une force de dissuasion pour empêcher une nouvelle attaque russe à une force pour rassurer l'Ukraine », remarque Justin Massie. En d'autres termes, on dirait bien que la coalition des volontaires manque de volonté ! Et c'est exactement ce que Vladimir Poutine doit aussi se dire dans sa jolie forteresse rouge aux étoiles rubis d'où il regarde l'Ukraine brûler.

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