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Donald Trump affirme que l'UE ne bénéficiera pas de droits de douane inférieurs à 15 %

Donald Trump affirme que l'UE ne bénéficiera pas de droits de douane inférieurs à 15 %

Le Parisien21 hours ago
Alors que les discussions à très haut niveau entre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et Donald Trump se tenaient ce dimanche en Écosse pour tenter de trouver un accord sur
les droits de douane
, le président américain a affirmé que l'UE ne bénéficiera pas de droits de douane inférieurs à 15 %.
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Droits de douane : l'industrie automobile européenne entre soulagement et craintes pour l'avenir
Droits de douane : l'industrie automobile européenne entre soulagement et craintes pour l'avenir

Le Figaro

time14 minutes ago

  • Le Figaro

Droits de douane : l'industrie automobile européenne entre soulagement et craintes pour l'avenir

L'accord sur les droits de douane entre l'UE et les États-Unis marque une «désescalade» pour l'automobile européenne, mais risque malgré tout d'entraîner de lourdes conséquences, notamment pour l'industrie allemande. Le lobby européen des constructeurs automobiles (ACEA) a salué lundi une «désescalade» bienvenue, «une étape importante pour limiter la grave incertitude entourant les relations commerciales transatlantiques ces derniers mois». Les États-Unis sont un marché clé pour l'industrie automobile européenne, qui y a exporté près de 750.000 voitures en 2024, soit près d'un quart (22%) de ses exportations. Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont conclu dimanche un accord prévoyant que les produits européens exportés aux États-Unis soient taxés à 15%, alors que les voitures étaient taxées à 27,5% depuis le mois d'avril. Avant cette nouvelle administration Trump, les constructeurs automobiles européens n'étaient toutefois taxés qu'à 2,5%. Lundi, les actions en Bourse des constructeurs n'ont que mollement réagi à l'annonce. L'accord avec l'UE était attendu, ont souligné des analystes de Bank of America, après un accord similaire des États-Unis avec le Japon, établissant 15% de droits de douane. Publicité «Il sera plus important de voir si d'autres mesures de soutien sont prises pour l'automobile», ont-ils indiqué dans une note. Cet accord «a deux avantages», a commenté lundi le directeur financier de l'équipementier français Forvia. «Ces droits de douane (sont) inférieurs à ce qui est exercé depuis quelques mois par l'administration américaine» et «ça permet de réduire la volatilité, l'incertitude (...) pour l'ensemble des acteurs économiques», a-t-il estimé. L'Allemagne en première ligne Ces droits de douane à 15% auront cependant un «impact négatif pour le secteur, non seulement dans l'UE, mais également aux États-Unis», a prévenu la directrice générale de l'ACEA, Sigrid de Vries, dans un communiqué. Les constructeurs américains comme Chrysler et Jeep (marques de Stellantis) ou General Motors scrutent notamment les négociations entre les États-Unis et le Mexique, où sont produites 15% des voitures vendues aux États-Unis ainsi que de nombreuses pièces détachées. Côté européen, l'Allemagne est en première ligne. Les États-Unis ont représenté l'an dernier le premier débouché des véhicules exportés (13,1%) par une industrie automobile allemande déjà à la peine en Chine. À court terme, même limités à 15%, les droits de douane américains coûteront «des milliards chaque année aux entreprises automobiles allemandes», a déclaré Hildegard Mueller, présidente de la fédération des constructeurs automobiles allemands VDA. Les constructeurs allemands vont devoir relever leurs prix aux États-Unis mais aussi absorber une partie des droits de douane. Face à cette situation, chaque groupe a revu ses objectifs pour 2025 et proposé des solutions. Le patron de BMW Oliver Zipse a suggéré en juin que l'Europe fasse sauter ses droits de douane sur l'importation de véhicules fabriqués aux États-Unis. BMW a exporté en effet 153.000 véhicules aux États-Unis en 2024, mais il a aussi importé en Europe 92.000 voitures assemblées aux États-Unis. Mercedes est dans une situation similaire. Volkswagen souffre aussi des droits de douane américains sur les voitures fabriquées au Mexique, et a vu son résultat amputé de 1,3 milliard d'euros au premier semestre. En première ligne, ses marques premium Porsche et Audi, qui n'ont pas d'usine aux États-Unis. À lire aussi «On n'arrive pas à rebondir après les chocs» : l'appel au secours de l'industrie automobile européenne Vers des suppressions de postes ? Audi a d'ailleurs abaissé lundi ses objectifs de chiffre d'affaires et de rentabilité pour 2025, avant un rebond prévu pour 2026. Le patron de Volkswagen Oliver Blume a suggéré un accord ad hoc avec les États-Unis, qui prendraient en compte les investissements que le groupe y réaliserait. Le Suédois Volvo a aussi annoncé une lourde perte au deuxième trimestre à cause des droits de douane. Dans un deuxième temps, l'absence de contrepartie sur les exportations de voitures depuis les États-Unis vers l'Europe pourrait faire des «grands perdants» parmi les salariés de l'industrie automobile allemande, équipementiers compris, prévient Ferdinand Dudenhöffer, expert du secteur automobile en Allemagne. Publicité Si les constructeurs américains (sauf Ford) se soucient peu de l'Europe, les usines américaines de BMW et Mercedes vont notamment continuer à expédier des SUV vers l'Europe sans frais supplémentaires. «Sans compensation», les usines automobiles en Allemagne et en Europe, déjà mal en point, «vont réduire leur production», estime Ferdinand Dudenhöffer, avec jusqu'à 70.000 emplois à supprimer en Allemagne au profit des États-Unis.

Droits de douane : «L'UE accepte la domination des Américains, on est en pleine subordination stratégique»
Droits de douane : «L'UE accepte la domination des Américains, on est en pleine subordination stratégique»

Le Figaro

time44 minutes ago

  • Le Figaro

Droits de douane : «L'UE accepte la domination des Américains, on est en pleine subordination stratégique»

Réservé aux abonnés ENTRETIEN – Pour Éric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, l'accord entre l'Union européenne et les États-Unis «est très punitif». L'expert critique une «subordination stratégique» de l'UE, qui «accepte la domination des Américains». Une «soumission» aux États-Unis pour François Bayrou, un accord «déséquilibré» pour les ministres Benjamin Haddad et Marc Ferracci. La pilule a du mal à passer ce lundi, au lendemain de l'annonce par le président américain et la présidente de la Commission européenne d'un accord commercial entre les deux puissances. Si Donald Trump s'est félicité du «plus grand accord jamais signé», les représentants européens font grise mine. Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, regrette «d'énormes concessions accordées aux États-Unis» et l'affaiblissement de l'Union Européenne. L'économiste analyse auprès du Figaro les possibles débouchés de cet accord et la place que va désormais occuper l'Union européenne face aux États-Unis. «On a l'air d'accepter totalement la domination des Américains, on est en pleine subordination stratégique, c'est effrayant», juge Eric Dor. Collection personnelle. LE FIGARO. – Le ministre chargé de l'Industrie et de l'Énergie, Marc Ferracci, a jugé ce lundi matin l'accord «déséquilibré» pour la France et l'Union européenne. Est-ce le cas ? ÉRIC DOR. – Oui, c'est totalement déséquilibré, personne ne peut le nier. Les réactions de…

Von der Leyen « mangée au petit-déjeuner » ou accord commercial « positif » : l'UE divisée sur le deal avec Trump
Von der Leyen « mangée au petit-déjeuner » ou accord commercial « positif » : l'UE divisée sur le deal avec Trump

Le HuffPost France

time44 minutes ago

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Von der Leyen « mangée au petit-déjeuner » ou accord commercial « positif » : l'UE divisée sur le deal avec Trump

INTERNATIONAL - Donald Trump a beau l'avoir qualifié de « plus grand accord » douanier jamais signé entre les États-Unis et l'Union européenne, symbolisant une promesse « d'unité et d'amitié », le président américain semble bien seul à voir le deal validé ce dimanche 27 juillet en Écosse d'un œil aussi positif. L'accord prévoit notamment que les produits européens exportés vers les États-Unis seront taxés à 15 %, quand le président américain agitait la menace de 30 % au 1er août. Mais également que l'UE investisse 600 milliards de dollars supplémentaires aux États-Unis, et achète pour 750 milliards de dollars d'énergie américaine. En retour… la satisfaction de ne pas avoir subi davantage, même si tous les détails n'ont pas encore été dévoilés. Malgré ce premier bilan négatif, certains essaient de défendre cet accord. Et en premier lieu la Commission européenne, qui procède ce lundi à une forme de service après-vente, dans le sillage du discours de sa présidente Ursula von der Leyen, laquelle évoquait un « bon accord » dimanche. « Je suis 100 % sûr que cet accord est meilleur qu'une guerre commerciale avec les États-Unis […] C'est clairement le meilleur accord que nous pouvions obtenir dans des circonstances très difficiles », a poursuivi ce lundi le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, qui a négocié durant des mois avec l'administration Trump. « Éviter une guerre commerciale » Parmi les autres réactions un tant soit peu enthousiastes, l'Allemagne a également salué un accord à l'arraché permettant d' « éviter une escalade inutile dans les relations commerciales transatlantiques », selon les mots du chancelier Friedrich Merz. « Nous avons pu préserver nos intérêts fondamentaux, même si j'aurais souhaité davantage d'allègements dans le commerce transatlantique », a-t-il reconnu dimanche, se disant surtout soulagé pour l'industrie automobile. Réaction similaire en Italie, où la cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni, a salué un accord « qui évite une guerre commerciale au sein de l'Occident avec des conséquences imprévisibles ». Ce lundi, elle a encore expliqué accueillir « positivement » l'aboutissement des discussions, même si elle estime « évident que nous devrons travailler davantage sur l'accord ». Et notamment sur « certains secteurs particulièrement sensibles » comme les « produits pharmaceutiques », les « voitures » ou « certains produits agricoles ». « Soulagement », mais pas « réjouissance » La majeure partie des réactions en Europe sont beaucoup plus mitigées, entre le soulagement d'avoir évité le pire et la constatation d'un accord qui leur reste très largement défavorable. « C'est un moment de soulagement, mais pas de réjouissance. Les droits de douane augmenteront dans plusieurs domaines et certaines questions clés restent en suspens », a par exemple réagi le Premier ministre belge, Bart De Wever. « J'apprécie l'attitude constructive (...) qu'a eue la présidente de la Commission européenne », Ursula von der Leyen, et « je soutiens cet accord commercial, mais je le fais sans aucun enthousiasme », a de son côté indiqué le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez. Sur le même ton, le gouvernement irlandais a expliqué dans un communiqué « regretter » le nouveau taux de 15 %, mais s'est félicité qu'il apporte « une forme de certitude nécessaire » après des mois d'annonces et menaces tous azimuts. Trump « a mangé Ursula von der Leyen au petit déjeuner » Dans ce contexte, les dirigeants français sont sans doute les plus offensifs ce lundi. Le ministre chargé de l'Europe Benjamin Haddad a voulu rester mesuré, au petit matin, décrivant un accord « déséquilibré » mais qui apporte « une stabilité temporaire ». Son chef de gouvernement, François Bayrou, a pris beaucoup moins de pincettes par la suite dénonçant un « jour sombre que celui où une alliance de peuples libres, rassemblés pour affirmer leurs valeurs et défendre leurs intérêts, se résout à la soumission ». Dans un autre style que celui du Béarnais, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a également vivement critiqué cet accord, le jugeant « pire » que celui obtenu en mai par le Royaume-Uni. « Ce n'est pas Donald Trump qui a conclu un accord avec Ursula von der Leyen, c'est plutôt Donald Trump qui a mangé Ursula von der Leyen au petit déjeuner », a lancé le dirigeant hongrois sur un live Facebook animé par le porte-parole de son parti. Petit bonus : évidemment pas concernée au premier chef, la Russie de Vladimir Poutine s'est également fendue d'un commentaire sur cet accord favorisant largement les États-Unis. « Une telle approche mènera à une poursuite de la désindustrialisation de l'Europe, à un mouvement des investissements de l'Europe vers les États-Unis et, bien sûr, cela sera un coup très dur » à l'industrie européenne, a réagi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. Sans grand chagrin, pour sa part.

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