
Contre la loi Duplomb, cette pétition récolte 156.000 signatures en quelques jours et devient virale
Cette pétition intitulée « Non à la Loi Duplomb — Pour la santé, la sécurité, l'intelligence collective » a été lancée par une étudiante de 23 en Master QSE et RSE (Qualité, Sécurité, Environnement/Responsabilité Sociétale des Entreprises).
Elle dénonce « une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire » et demande l'abrogation du texte en question. Celui-ci « représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens. », écrit-elle dans la pétition. Elle demande également une consultation citoyenne des acteurs de la santé, de l'agriculture, de l'écologie et du droit. Puis la révision démocratique des conditions dans lesquelles elle a été adoptée.
Un nombre de signatures « incroyable »
La pétition a été confiée à la commission des Affaires économiques et un député-rapporteur doit désormais être désigné pour décider si un débat sur la pétition doit être organisé en commission ou non.
Contactée par France Inter, Aurélie Trouvé, présidente de la commission des Affaires économiques, a jugé « incroyable » le nombre de signatures en si peu de temps. « D'habitude, on a à peine 100 signatures sur les pétitions de l'Assemblée, cela prouve que la loi Duplomb fait réagir, de nombreux Français s'y opposent », a-t-elle déclaré.
Elle a par ailleurs confirmé qu'un bureau se réunira en septembre, pause parlementaire oblige, pour voter si oui ou non la pétition sera examinée en commission.
Pour rappel, une pétition qui recueille au moins 100 000 signatures est mise en ligne sur le site de l'Assemblée nationale. À 500 000 signatures, dans 30 départements différents, elle peut être débattue dans l'hémicycle, si la conférence des présidents de groupe l'accepte.
La proposition de loi du sénateur LR Laurent Duplomb, dont l'objectif affiché est de « lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur », concerne la réintroduction (très contestée) de l'acétamipride, un pesticide tueur d'abeilles et toxique pour la santé humaine, mais réclamé par les producteurs de noisettes et les betteraviers. « Ce produit génère des maladies neurodégénératives ainsi que des cancers », s'était notamment indigné Yannick Jadot sur LCP.
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