Dans les Alpes-Maritimes, «le plus haut dos-d'âne de France» rend fous les automobilistes
À Golfe-Juan dans les Alpes-Maritimes, un ralentisseur hors normes suscite la colère des automobilistes et fait le buzz sur les réseaux sociaux. Surnommé « le plus haut dos-d'âne de France », cet ouvrage mesure environ 65 cm de hauteur, bien au-delà des normes réglementaires françaises qui limitent normalement les ralentisseurs à 10 cm de haut.
« C'est un scandale, j'ai touché avec mon bas de caisse, je vais porter plainte car ce n'est pas réglementaire », témoigne à ce propos un automobiliste au micro de France 3. D'autres vidéos sur les réseaux sociaux, cumulant les centaines de milliers de vues alertent également sur la situation.
Publicité
Face à la polémique, le maire de Vallauris-Golfe-Juan a précisé à France 3 qu'il ne s'agit pas d'un dos-d'âne classique, mais d'une passerelle (ou «autopont») destinée à solidifier un pont dont la structure était fragilisée. L'objectif serait donc de sécuriser la circulation au-dessus d'une zone à risque, et non de ralentir la vitesse des véhicules comme un ralentisseur traditionnel.
Une infrastructure non définitive
Selon la mairie, toutes les études techniques ont été menées « dans les règles de l'art » et la pente de l'ouvrage resterait inférieure à 10%, équivalente à celle d'un ralentisseur classique. Pour autant, dans les colonnes de Nice-Matin, la mairie rappelle que l'ouvrage n'est pas définitif : «Il est évident qu'à terme, la route sera refaite correctement », promet le maire, évoquant des travaux futurs « considérables, coûteux et complexes » à cause du réseau d'eau et de la proximité de la voie ferrée.
En attendant, il invite les véhicules trop bas à passer par la départementale, et n'exclut pas d'ajouter des signalisations supplémentaires ou de prolonger la voirie, comme le suggère l'association PUMSD.
Cette dernière est très active sur tout le territoire pour faire respecter les réglementations en termes de gabarits des ralentisseurs. «Aujourd'hui, si un deux-roues se prend une gamelle sur cette route, automatiquement ce sera du pénal pour le maire», alerte l'association en conclusion.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
15 minutes ago
- Le Parisien
De « passoire thermique », la Maison du Parc naturel de la Forêt d'Orient va devenir un modèle écologique dans l'Aube
C'est une passoire thermique. En plein cœur du Parc naturel régional de la Forêt d'Orient , l'un des six PNR de la Région Grand Est, cela fait mauvais genre. On parle ici de la Maison du Parc et de ses près de 15 000 m2 de surface. Elle est installée à Piney, à une vingtaine de kilomètres de Troyes (Aube). Cette immense bâtisse, ainsi que la longère accolée, sont exploitées par le syndicat mixte pour l'aménagement et la gestion du Parc naturel régional de la Forêt d'Orient depuis 1998. C'est la porte d'entrée de ce PNR d'une superficie de 80 000 ha répartis sur 58 communes. On y trouve un point d'informations, des expositions, une boutique de produits locaux et le siège administratif du syndicat mixte. L'exploitant n'était pas le propriétaire. Les murs appartenaient au Conseil départemental de l'Aube. Le passé est de rigueur. Mi-juillet, le Conseil départemental a cédé, pour un euro symbolique, au syndicat mixte les bâtiments dont la valeur est estimée à 230 000 euros. L'ambition est multiple et pour l'atteindre plus facilement, le syndicat mixte devait être propriétaire des bâtiments. Cela lui permettra de prétendre à des financements auxquels le Département n'aurait pas eu droit en tant que maître d'œuvre. Ancien président du syndicat mixte, Philippe Pichery, à la tête du Département depuis 2017, a parfaitement compris la requête de Jésus Cervantes, l'actuel président. « Cette cession répond à trois objectifs », souligne ce dernier. En premier lieu, regrouper la trentaine d'employés du PNR sur un même site. Actuellement, ils sont répartis pour deux-tiers à la Maison du Parc et pour l'autre tiers au Pavillon Saint-Charles, toujours sur la commune de Piney. Une extension de 800 m2 est d'ores et déjà prévue en ce sens. Le syndicat mixte veut également faire de la Maison du Parc un exemple en matière de rénovation énergétique. L'expression « passoire thermique » revient fréquemment dans la bouche de Jésus Cervantes. « On veut s'appuyer sur des savoir-faire locaux et utiliser des matériaux biosourcés », prévient-il. Il n'y a rien d'acté mais tous les regards se tournent vers la filière du chanvre. L'Aube est le leader européen de la transformation du chanvre industriel avec un quart de la production continentale. « Le bâtiment peut évidemment être une vitrine pour le chanvre », confirme Jésus Cervantes. La troisième ambition liée à cette cession gratuite, c'est le développement de la boutique de la Maison du Parc. Parmi les 20 000 visiteurs annuels, nombre d'entre eux ne passent pas par celle-ci. « Il y a les toilettes à gauche tout de suite en entrant dans la Maison du Parc et les gens repartent aussitôt après ! », glisse, avec humour, le président du syndicat mixte. « L'idée, c'est d'avoir une boutique de type muséale afin que les visiteurs y passent obligatoirement avant de sortir. » Et donc d'améliorer les recettes liées à cet espace. « Avec une boutique digne de ce nom, on peut aisément les doubler », dixit Jésus Cervantes. Outre la mise en avant des produits labellisés « Valeurs Parc », il souhaite accorder plus d'espace aux produits des cinq autres PNR de la Région Grand Est. Parmi les projets liés à la rénovation figure aussi un espace de 12 m2 dédié à Seine Grands Lacs pour installer des outils pédagogiques décryptant le fonctionnement des lacs. Le préprojet a été chiffré à 4 millions d'euros TTC. « On ne pourra pas aller beaucoup plus loin », prévient Jésus Cervantes. Début 2026, trois cabinets d'architectes, via une assistance à maîtrise d'ouvrage, remettront leurs projets pour la future Maison du Parc avec un objectif clair : que les travaux soient finis avant la fin du mandat de Philippe Pichery à la tête du Département, c'est-à-dire 2028. « La période que traverse le Parc naturel régional de la Forêt d'Orient depuis un an et demi est très intense, avec la reconstruction du label, souligne ce dernier. Le maintien de cette labellisation est essentiel pour le Parc, le Département et la Région Grand Est. » Quelques jours avant la cession de la Maison du Parc, les représentants du PNR ont reçu l'Autorité environnementale, instance chargée de remettre des avis sur l'impact des grands projets sur l'environnement pour le compte du ministère de la Transition écologique. « Cela vient clore la première phase de la révision de la charte. » Les recommandations de l'Autorité environnementale sont attendues d'ici fin juillet 2025. L'enquête publique, elle, devrait être lancée à l'automne 2025. Le projet de charte 2025-2040 est ambitieux : il concerne 87 communes, dont une en Haute-Marne, contre 58 actuellement. Un changement de nom du PNR, lié à ce nouveau périmètre, est aussi à l'étude. La Maison du Parc new-look ne sera pas de trop pour accompagner le nouvel élan que le syndicat mixte souhaite donner au Parc naturel régional de la Forêt d'Orient.


Le Parisien
15 minutes ago
- Le Parisien
Que faire dans l'Eure cet été ? Plongez au cœur de la Rome Antique à quelques encablures d'Évreux !
À quelques kilomètres d'Évreux (Eure) , il y a près de 2000 ans, Gisacum, fondée au début de Ier siècle après J.-C. fut une vaste ville sanctuaire gallo-romaine qui s'étendait sur près de 250 ha. Elle disposait de nombreux édifices publics (sanctuaire, thermes, théâtre, etc.). Capitale religieuse des Aulerques Eburovices ( Peuple de la Gaule celtique ), Gisacum tient son originalité de sa forme hexagonale unique dans le monde romain et de sa démesure. Abandonnée dès la deuxième moitié du IIIe siècle, la cité gallo-romaine est redécouverte par les archéologues au début du XIXe siècle. La Mission Archéologique Départementale de l'Eure y poursuit aujourd'hui encore des recherches. Elle attire chaque année de très nombreux visiteurs, c'est pourquoi le Département de l'Eure y organise de nombreuses activités culturelles, ludiques et sportives sur le thème de l'Antiquité Romaine. Ce sera encore le cas pendant toute la période estivale. Retrouvez le programme en cliquant ICI . Enquêtes archéologiques, visites guidées et ateliers créatifs : Partez à la recherche d'un trésor antique, explorez les thermes et réalisez votre propre trident en mosaïque. Contes et mythologie : Laissez-vous conter Ulysse et les sirènes ou découvrez les dieux et déesses du panthéon romain à travers une exposition Playmobil® exceptionnelle. Fêtes romaines les 2 et 3 août : Gladiateurs, spectacles de danse et musique, ateliers pour les petits… Plongez au cœur de l'Antiquité lors de ces journées festives. Dégustations antiques : Explorez les saveurs des breuvages gallo-romains lors d'une visite guidée originale. Informations pratiques :


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Philippe BOURGET, avocat en réparation du préjudice corporel au Havre
Depuis près de 30 ans, Maître BOURGET défend les victimes d'accidents avec rigueur et humanité, depuis son cabinet situé au Havre, à deux pas du tribunal judiciaire. Un parcours au service des victimes Après une formation scientifique, Maître BOURGET se tourne vers le droit, discipline qu'il découvre et apprivoise avec passion. Avocat depuis 1996, il fonde son cabinet au Havre en 1999, au terme de deux années de collaboration. Dès les débuts, il s'oriente vers des dossiers marqués par la dimension humaine : réparation du préjudice corporel, accident du travail, accident de la route, responsabilité médicale, contentieux de la sécurité sociale. « Les accidents bouleversent une vie. Mon objectif, lorsque j'interviens pour des victimes, c'est, à travers une préparation intégrale de leurs préjudices, de leur permettre de rebondir, d'évoluer favorablement voire de changer de vie », explique-t-il. Sa collaboration historique avec des associations d'accidentés et de personnes handicapées démontre son engagement profond. « J'ai toujours été sensible à la question du handicap et aux difficultés rencontrées par les accidentés dans leur vie quotidienne ». Cette démarche n'est pas issue du hasard. C'est l'évolution progressive d'une sensibilité qui s'est affinée au fil des rencontres, des dossiers, et des injustices constatées. Dans un monde où le droit peut parfois paraître déshumanisé, Maître Bourget incarne une approche équilibrée entre technicité et humanité. Son expérience, sa connaissance du terrain, et sa maîtrise des rouages juridiques lui permettent d'accompagner ses clients avec efficacité. Une expérience reconnue dans la réparation du préjudice corporel Expérimenté dans l'indemnisation des victimes, Maître Bourget se distingue par une connaissance fine des évaluations médico-légales et par sa capacité à obtenir des indemnisations significatives. Il agit avec transparence et loyauté et informant clairement ses clients lorsqu'il juge un dossier peu solide. « On n'est pas là pour vendre du rêve, mais pour être juste, rigoureux et efficace ». Il ne pousse pas à la procédure contentieuse par principe : si la transaction est envisageable et profitable pour le client, il la recommande. Mais lorsqu'il s'agit de préjudices lourds avec pertes de revenus significatives et incidence professionnelle, il engage souvent des procédures devant les tribunaux dès lors qu'il existe inévitablement des désaccords avec les assurances sur les postes de préjudices les plus importants. L'avocat propose également des consultations ciblées pour analyser les propositions des compagnies d'assurance. Ces consultations permettent d'évaluer si l'indemnisation proposée est cohérente avec la jurisprudence et les réalités du préjudice. Trop de victimes, par peur du coût d'un avocat ou par peur de devoir engager une procédure, signent avec les assurances des transactions définitives avec des indemnisations insuffisantes, sans toujours en mesurer les conséquences, et en se privant ainsi de toute voie de recours et d'une meilleure indemnisation. Construction, compétences techniques et juridiques Le second pilier de son activité concerne le droit de la construction. Maître Bourget accompagne particuliers et entreprises confrontés à des problèmes de malfaçons ou de responsabilité contractuelle ou décennale. Il apprécie la dimension technique de ces dossiers, enrichis par les expertises et la collaboration avec des techniciens du bâtiment. Ce type de contentieux, bien que très différent de la réparation du préjudice corporel, requiert la même implication, la même rigueur et une capacité d'analyse accrue. Comprendre les expertises techniques, dialoguer avec les intervenants du chantier, identifier les failles juridiques… Autant de compétences qui exigent précision et expérience. Avocat en réparation du préjudice corporel au Havre Maître Bourget Des valeurs fortes : réactivité, transparence et empathie Travaillant seul au sein d'un cabinet collectif de cinq avocats indépendants, il met un point d'honneur à la réactivité. Il répond aux mails au fur et à mesure, privilégie le contact direct, informe ses clients à chaque étape. « Les procédures sont longues et le temps judiciaire est particulier . j'essaie par ma réactivité de compenser cette lenteur, d'accompagner, de rassurer ». La transparence est un principe fondamental : sur la faisabilité d'une action, sur la durée des procédures, les coûts, et surtout sur les chances de succès. Il refuse les illusions et présente les risques de façon loyale. Une rigueur qui lui a valu une carrière sans reproche en 30 ans de barreau. L'empathie, quant à elle, imprègne naturellement sa pratique. Il évite les contentieux de divorce, trop marqués par l'affect et le conflit. Il préfère consacrer son énergie et son temps à ceux qu'il peut vraiment aider : les victimes d'accidents de la route ou du travail ou les victimes d'erreurs médicales. Une vision prudente de la digitalisation Si Maître Bourget utilise les outils digitaux pour gagner en efficacité, il reste méfiant vis-à-vis de l'intelligence artificielle. Il souligne l'apparition de jurisprudences fictives dans les réponses automatiques : « Cela peut être utile pour une première réflexion, mais cela ne remplace pas, du moins pour l'instant l'analyse, le discernement et l'instinct d'un avocat ». En revanche, l'immédiateté des e-mails, la multiplication des demandes et l'administratif croissant redéfinissent la pratique quotidienne du droit. Il travaille parfois 14 heures par jour, pour maintenir une qualité de suivi exemplaire. « C'est une profession dans laquelle il faut se dévouer et se donner à fond pour défendre les intérêts de son client, et ne pas compter ses heures ». Au-delà de sa technicité, Maître Bourget revendique une pratique du droit ancrée dans l'humain. Sa priorité ? Obtenir la juste indemnisation pour les victimes, dans un accompagnement fait de rigueur, d'écoute et d'efficacité. Fidèle au Havre et à ses valeurs, il continue, après trois décennies, à se battre pour ceux dont la vie a basculé. Son objectif ultime reste le même : offrir à ses clients non seulement une défense solide, mais également une perspective d'avenir, une possibilité de rebondir, grâce à une indemnisation juste. Un engagement qui fait de son cabinet une référence dans l'indemnisation du préjudice corporel en Normandie.