
Un patrimoine fragile
« Immeuble commercial à vendre. 4545, rue Notre-Dame Ouest dans le secteur Saint-Henri. Opportunité d'investissement. »
L'annonce diffusée par les Caisses Desjardins ne manque pas de détails. On y apprend que « l'immeuble commercial » en question date de 1966, qu'il fait 9322 pieds carrés, avec un sous-sol aménagé, un accès pour les personnes à mobilité réduite et 22 places de stationnement. On y apprend aussi que le prix de vente est de 3 998 500 $.
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE La caisse populaire Saint-Zothique, du haut des airs
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE L'immeuble est aujourd'hui en vente pour une somme avoisinant les 4 millions de dollars.
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
La caisse populaire Saint-Zothique, du haut des airs
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Il y manque toutefois une information de taille : cette succursale du Mouvement Desjardins a été conçue et imaginée en 1965 par l'architecte Henri Brillon, et doit être considérée comme un fleuron de l'architecture moderne au Québec. Sa vente peut faire craindre le pire. Qu'en feront ses prochains propriétaires ?
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
Le Mouvement Desjardins a choisi de se départir du bâtiment qui jouxte l'église Saint-Zotique, malgré sa grande valeur architecturale.
Le bâtiment d'Henri Brillon est loin d'être la seule succursale du Mouvement Desjardins à posséder des formes audacieuses.
Du milieu des années 1950 au milieu des années 1970, les caisses pop ont été un acteur important pour l'avènement de l'architecture moderne au Québec.
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE La succursale de Desjardins de Plessisville, dans la région du Centre-du-Québec, possède une architecture résolument moderne.
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE L'ancienne caisse Saint-Pascal-de-Maizerets, à Québec, est aujourd'hui une résidence privée.
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE
La succursale de Desjardins de Plessisville, dans la région du Centre-du-Québec, possède une architecture résolument moderne.
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Une quinzaine de succursales, encore debout, voire toujours en activité, témoignent de ce courant visionnaire qui a permis de faire entrer l'art et la modernité dans notre vie de tous les jours.
Outre celle d'Henri Brillon à Saint-Henri, on pense aussi à la succursale Notre-Dame-du-Chemin à Québec, de type « Guggenheim », ou à la succursale Saint-François-d'Assise à Trois-Rivières, avec ses colonnes en forme de X. Ces succursales font aujourd'hui partie d'un patrimoine moderne limité, mais extrêmement précieux dans la province.
PHOTO FOURNIE PAR DESJARDINS
Conçue par l'architecte Jacques Racicot, la succursale Notre-Dame-du-Chemin est surnommée le « Guggenheim de Québec ».
Pourquoi autant de bâtiments « flyés » au sein du Mouvement Desjardins, qui célèbre, soit dit en passant, son 125e anniversaire cette année ? Plusieurs raisons.
Dans les années 1950, le Québec entre dans une période de prospérité. La Révolution tranquille se prépare, Expo 67 n'est pas loin. On veut casser les vieux moules. La modernité entre comme un rayon de lumière dans une province longtemps obscurcie par le conservatisme.
Or, l'institution bancaire québécoise va refléter ce boom social et économique. Avec les nouveaux lotissements, les services de proximité se multiplient. On construit des églises dans les nouveaux quartiers, ainsi que de nouvelles caisses populaires. Après avoir été longtemps confinées aux presbytères, aux sous-sols d'église, voire aux maisons privées, les succursales commencent à avoir pignon sur rue.
Parce qu'elles veulent se faire remarquer et montrer qu'elles sont dans l'air du temps, certaines vont opter pour des bâtiments plus audacieux, s'inscrivant dans le courant moderne architectural. Formes inhabituelles, usage du béton, des courbes, excentricité. Signe des temps : des succursales offrent même un service à l'auto, un genre d'ancêtre du guichet automatique ! (voir onglet 3)
Pour certaines caisses, c'est une façon de montrer qu'on se modernisait. Le changement de bâtiments illustre bien le développement du Mouvement.
David Camirand, historien chez Desjardins
L'autre raison, liée à la première, relève du marketing. En affichant sa modernité et son originalité, on se distingue des établissements bancaires concurrents, souvent plus conventionnels. Outre les formes audacieuses, ce choix se reflète dans l'usage régulier des murs-rideaux vitrés, peu communs pour ce genre d'établissements. On montre la transparence, alors qu'on devrait plutôt dissuader les voleurs avec des murs de pierres aux allures de coffre-fort.
PHOTO FOURNIE PAR DESJARDINS
Les murs-rideaux vitrés sont un élément de modernité caractéristique aux caisses.
Un vent d'optimisme
Ce mouvement moderniste n'a rien de concerté : la Fédération des caisses Desjardins est entièrement décentralisée. Ces nouvelles constructions se décident donc au niveau local. Si on en voit plusieurs pousser aux quatre coins de la province à la même époque, c'est simplement que cette modernité est dans l'air du temps. « Ce sont les années 1960, souligne Conrad Gallant, conseiller en patrimoine pour Brodeur et consultants. À cette époque, la presse se fait quotidiennement l'écho d'Expo 67 qui se prépare. Les gens baignent dans cette atmosphère de hardiesse architecturale. »
Les caisses populaires veulent montrer que le Québec des années 1960 et 1970 est un Québec de prise de parole et de fierté québécoise.
Conrad Gallant, conseiller en patrimoine pour Brodeur et consultants
« Expo 67 va avoir beaucoup d'impact sur les conseils d'administration qui étaient responsables de réaliser de nouvelles succursales », confirme David Camirand. Mais ce n'est pas le seul critère qui incite à construire moderne, précise l'historien. « Ça dépendait aussi de la prospérité de la caisse. Certaines avaient plus de moyens et étaient plus audacieuses. Beaucoup de petites caisses, moins riches, vont opter pour des boîtes en briques brunes. »
Des 1300 caisses pop en activité dans les années 1970, les succursales plus « flyées » se comptent sur les doigts de deux mains. Quinze ? Vingt ? Vingt-cinq ? Ce mouvement de pointe n'était donc pas généralisé. Mais ce groupe sélect témoigne d'un leadership sur le plan de l'architecture moderne au Québec.
« Il y a une époque où, visiblement, il y a des efforts qui ont été faits », souligne France Vanlaethem, professeure émérite à l'École de design de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et référence en architecture moderne au Québec. « Il y avait un esprit progressiste, de nouveauté. Il y avait un esprit, comment dire… de confiance en l'avenir. »
Mme Vanlaethem déplore que cet « esprit » n'ait pas perduré. Avec les années, les caisses pop vont perdre en folie et devenir plus fonctionnelles. Les besoins changent. On va s'adapter au nouvel « air du temps ».
PHOTO FOURNIE PAR DESJARDINS Caisse populaire de Repentigny, conçue par Henri Brillon, aujourd'hui disparue
PHOTO FOURNIE PAR DESJARDINS La Caisse populaire de Repentigny, avec luminaires de Jean-Paul Mousseau, signataire de Refus global
PHOTO FOURNIE PAR DESJARDINS
Caisse populaire de Repentigny, conçue par Henri Brillon, aujourd'hui disparue
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Pire encore : certaines succursales remarquables seront détruites. C'est le cas de la caisse populaire de Repentigny, dont la démolition sera vivement critiquée par l'Ordre des architectes du Québec, en 1993.
Le bâtiment, conçu par Henri Brillon (encore lui !) avec des luminaires signés par l'artiste Jean-Paul Mousseau, ressemble à un mélange de base lunaire et d'abri Tempo. Dans le journal La Presse, un architecte montréalais de l'époque explique que ce bâtiment original témoigne du dynamisme et de l'avant-gardisme des caisses pop. Mais il regrette du même coup que le Mouvement Desjardins ait « cessé de jouer un rôle phare en architecture ».
PHOTO FOURNIE PAR DESJARDINS
Caisse populaire Saint-Eustache, signée Henri Brillon, également détruite
Malgré la mobilisation, le bâtiment sera rasé. Idem pour la caisse populaire de Saint-Eustache, aussi conçue par Henri Brillon.
France Vanlaethem aimerait que les caisses populaires en fassent davantage pour protéger leur patrimoine et regrette la vente de la succursale Saint-Zotique.
Une mise en vente qui n'est pas sans risque. L'extérieur du bâtiment est officiellement protégé par l'arrondissement du Sud-Ouest, mais non par la Loi sur le patrimoine culturel du Québec. Ce qui le rend donc en partie vulnérable, même si la Ville promet d'étudier « avec soin » toute forme d'intervention sur le bâtiment.
« C'est un premier niveau de protection, résume France Vanlaethem. Son efficacité dépendra des fonctionnaires à la Ville qui traitent le dossier… »
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