
Tour de France : le classement de la 11e étape avec la victoire de Jonas Abrahamsen
du Tour de France
en devançant au sprint son compagnon d'échappée, le Suisse Mauro Schmid, mercredi à Toulouse, où le grand favori Tadej Pogacar s'est fait une frayeur en chutant dans le final.
Membre d'une échappée partie tôt au cours d'une étape très animée, Abrahamsen, 29 ans, et Schmid, ont résisté au retour de Mathieu Van der Poel, 3e à 7 secondes,
le Norvégien décrochant la deuxième victoire de sa carrière
après la Brussels Cycling Classic 2024. Le maillot jaune reste sur les épaules de l'Irlandais Ben Healy.
Le classement de la 11e étape :
1. Jonas Abrahamsen (Uno-X) en 3h15′56″
2. Mauro Schmid (Jayco-AlUla) m.t.
3. Mathieu Van der Poel (Alpecin-Deceuninck) à 7″
4. Arnaud De Lie (Lotto) à 53″
5. Wout Van Aert (Visma-Lease a Bike) à 53″
6. Axel Laurance (Ineos-Grenadiers) à 53″
7. Fred Wright (Bahrain-Victorious) à 53″
8. Mathieu Burgaudeau (TotalEnergies) à 53″
9. Quinn Simmons (Lidl-Trek) à 53″
10. David Ballerini (Astana) à 1′11″
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Est venue en vélo depuis le centre-ville de Villefranche puisqu'elle y habite et travaille. Son bilan vers 13 h 15 : « Parfait. Il manque que le jaja. Non, ça va. Il faut manger quand même. » Travailleuse sociale dans un CCAS (centre communal d'action sociale) à Ramonville, Caroline Chevalier, 43 ans, devance nos souhaits. « Bien sûr que vous pouvez demander notre âge. Faut juste finir par Audrey. » Excellente barre ! Aliénor Ayasta mariée avec Henry, notaire à Toulouse, 42 ans : « Écrivez que je suis retraitée. J'ai pas de métier. Ah si ! Je construis ma maison. » On a aussi là Élodie Caquineau « 42 ans deux tiers », directrice de la communauté de communes Terres du Lauragais. Sophie Mauré, 43 ans, chargée de recrutement à la Banque Populaire Occitane de Balma. Aurélie Raigné, 45 ans, directrice de production de GK Vision, à Montauban. Audrey Clerc, 50 ans (donc), éducatrice sportive à la ville de Revel, toujours entraîneuse de natation synchronisée au TNS. La compète dans le sang Assistante administrative dans un cabinet de patrimoine pour majeurs protégés à Toulouse, Anne Rivière est la petite dernière. La mascotte qui trouve toujours l'eau trop froide. « Heureusement qu'elle est là pour faire baisser la moyenne d'âge », rigole la doyenne. « C'est chouette de nager aujourd'hui avec Audrey qui m'a appris la synchro, savoure Anne. J'espère qu'elle est fière de moi. Parce que, si je sais faire de la godille, si je maîtrise les fondamentaux de la natation artistique, c'est grâce à elle. » gée de 41 ans, Anne Rivière laissera leur fils, Mael, 5 ans, à son mari fin juillet. Trop petit pour l'accompagner sur le continent asiatique. Elle a visité les lieux il y a longtemps. « Mon oncle habitait en Malaisie. Mais j'étais jeune. Certaines feront peut-être un peu de tourisme après avec les conjoints et leurs enfants. Personnellement je retournerai en France juste après la compète. » Une publication partagée par Les copines de la synchro - CNVL (@lescopinesdelasynchro) Pour Élodie Caquineau, Singapour représente « le bonheur d'être ensemble et la découverte d'un pays. On y va aussi pour le résultat, moi en particulier. Forcément il y a un objectif. Idéalement on aimerait ramener une médaille mais si on se prend les meilleures comme la Chine et le Japon (pour le moment la liste des pays participants n'est pas entérinée), ça va être chaud ». De toute la bande, Élodie est celle qui a le plus la compète dans le sang. Quand la maternité et le boulot ont égaillé les copines, elle a pallié le manque d'adrénaline en expérimentant un tas d'activités, « course à pied, triathlon, mais je m'ennuyais. Le seul truc qui m'a plu à la rigueur c'était le sauvetage aquatique, mais rien d'aussi vivant que la natation artistique ». La jeune femme a conscience « d'avoir nagé à très haut niveau puisqu'au TNS on était en Nationale 1. Il y a encore des choses ancrées en nous ». Arrêter s'avéra un crève-coeur. « Mais on s'est revues à chaque mariage, baptême, enterrements de vie de jeune fille. Une fois les bébés faits et le boulot à peu près stabilisé, reprendre nous titillait. On s'est retrouvées un week-end entre nous, et là, on s'est lancé le défi. Des Championnats du monde venaient d'avoir lieu. On a coché la date des prochains. » Aliénor Astaya n'a évidemment pas assez de trimestres pour partir à la retraite. Maître-nageur de profession, elle fait partie de celles qui ont du métier et de sacrés restes. « Notre force à l'époque, c'était notre condition physique. On peut dire que notre endurance était hors pair. J'ai commencé ce sport à l'âge de 9 ans. À 15 ans, j'avais accumulé beaucoup d'expérience. » « La plupart d'entre nous ont eu au moins une ou deux grossesses. Mais comme chacune avait continué à faire du sport d'une façon ou d'une autre de son côté, ça allait à peu près » Elodie Caquineau, 42 ans Trois décennies plus tard, comment les organismes réagissent-ils ? « La plupart d'entre nous ont eu au moins une ou deux grossesses, glisse Élodie Caquineau. Mais comme chacune avait continué à faire du sport d'une façon ou d'une autre de son côté, ça allait à peu près. Techniquement, on était dans le coup. C'est enraciné dans le cerveau. Ça part pas. » Chacune a travaillé sur ses acquis. « Celles qui étaient très souples, par exemple, sont restées souples. En revanche les premières fois où on a voulu refaire du ballet, physiquement, c'était hard. On a bossé le cardio chez nous, à la maison. » Le plus compliqué a été d'enchaîner les figures trop techniques ou celles demandant de rester longtemps sous l'eau. « On en a donc adapté des plus simples, mais propres, et moins longues que celles qu'on avait l'habitude de faire auparavant. On présente neuf figures dans le ballet quand même, ce n'est pas négligeable. » Pendant que Villefranche déposait Rieumes 41 à 34 sur l'air des supporters du PSG (Tous ensemble on chantera), les Copines dans leur maillot orange flashy et vert pétard ont travaillé portés, groupé-bascule et ballet-leg trois heures durant sur Girl on Fire, d'Alicia Keys et Run the world, de Beyoncé crachés par l'enceinte portative. Après une heure et demie, Sissou a fait du Sissou en poussant une quinte. « Elle a ce rôle de nous booster quand elle nous sent faiblir, admet la "dir prod" Aurélie Raigné. Et puis ça fait vingt ans qu'on se connaît. Ce n'est pas maintenant qu'on va faire des manières. » Céline s'est radoucie en proposant une pause aux deux tiers de l'entraînement. « Pour celles qui ont besoin de faire pipi ou d'enlever vos lentilles, c'est maintenant. Si vous commencez à avoir des crampes, buvez de l'eau. On a aussi des biscuits sucrés, des noix et des bananes. » Les copines d'abord Une conclusion mi-figue mi-raisin qu'allait dissiper un dernier entraînement assorti d'un ballet grandeur nature à la piscine de Pamiers fin juin, en présence d'un public nombreux. « La plupart de nos proches étaient présents alors qu'ils ne nous verront pas à Singapour, souffle Aurélie Raigné. On a retrouvé l'énergie et notre motivation. Nous pouvons envisager un podium. » Au moment où ces lignes étaient écrites, les Copines de la synchro avaient bouclé leur campagne de budget de crowdfunding (19 500 euros), histoire de s'envoler sereinement vers Singapour le 29 juillet. Le 3 août, elles sauront si tout cela valait bien la peine. La doyenne, Audrey, appréhende le décalage horaire. Pour le reste... « Si les autres sont meilleures, elles seront meilleures, voilà tout. 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