
Comme une « finale » pour le CF Montréal
C'est rare que l'on qualifie ainsi un match de quart de finale de Championnat canadien, certes. Mais dans le contexte actuel, ça ne fait aucun doute.
Mercredi, donc, le CFM reçoit le Forge de Hamilton, club de Première ligue canadienne (PLC), pour le match retour de ce qui conclura leur cinquième confrontation en quatre ans dans le cadre du Championnat canadien.
Cette fois, Montréal tire de l'arrière 1-0 après l'aller du 20 mai dernier, soit dans l'une des périodes les plus creuses de cette saison de misère.
Ainsi, avec une campagne 2025 en MLS qui ne va nulle part, cette Coupe des voyageurs — qui permet également la qualification en Coupe de la CONCACAF l'année prochaine — devient le seul objectif du CF Montréal lui étant toujours accessible. S'il ne tombe pas à nouveau devant le Forge, qui avait eu le dessus contre le Montréal de Laurent Courtois l'an dernier.
« C'est une finale, a soumis l'entraîneur-chef Marco Donadel, mardi matin. Si les joueurs n'ont pas la motivation ou la bonne mentalité pour jouer un match comme ça, c'est mieux de changer d'emploi. »
PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE
L'entraîneur-chef du CF Montréal, Marco Donadel
Donadel ajoute que c'est « normal d'avoir des papillons » en se couchant la veille d'une telle rencontre. « C'est un match super important pour nous. Tous les détails, les changements à apporter, les situations, les coups de pied arrêtés, de la première à la dernière minute et la prolongation [s'il y a lieu] seront importants comme une finale. C'est la beauté de ce sport. »
« Démontrer notre désir de vaincre »
Au match aller, à Hamilton, on avait l'impression d'avoir atteint le fond du baril avec ce club. Cette défaite de 1-0 contre une formation théoriquement d'un niveau inférieur était survenue trois jours après la claque de 6-1 reçue par le Toronto FC au stade Saputo.
« Ce dont je me rappelle, c'est qu'on était toujours deuxièmes sur les ballons, s'est souvenu Joel Waterman, mardi. Ils étaient meilleurs dans les batailles. »
PHOTO JOSEPH MAIORANA, ARCHIVES IMAGN IMAGES
Joel Waterman
Donadel évoque quant à lui une période de « crise (emergency) » au chapitre des blessures à ce moment, notamment aux postes de défenseurs. George Campbell était absent, effectivement, tout comme Luca Petrasso, qui avait été laissé de côté pour le reposer entre deux gros matchs.
Après la rencontre du 20 mai, il avait même stipulé que son équipe avait levé le pied en raison des nombreux absents. « Notre intention était de jouer un match à faible intensité », avait-il carrément lancé, déplorant également le manque d'options sur le banc.
Avec le résultat que l'on connaît. Cette fois, l'infirmerie est moins remplie : seuls Jalen Neal, Giacomo Vrioni et Fabian Herbers l'occupent encore.
Ce mercredi, en revanche, « les tactiques vont passer au second plan », a lancé Waterman.
« Ce sera une question de qui le voudra le plus. Marquer en premier et gagner nos duels aériens, ce sont des détails ennuyants que vous entendez tous les jours, mais ils sont tellement importants. »
Son entraîneur abonde dans le même sens. Après avoir été dominé 4-1 par un Inter Miami qui semble jouer dans une division supérieure, samedi dernier, voilà que le CF Montréal devra tout faire pour s'imposer devant un adversaire évoluant dans un niveau inférieur.
PHOTO CHRISTOPHER KATSAROV, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
Lionel Messi (10) contrôle le ballon devant Luca Petrasso (13) et Caden Clark (23)
Un niveau inférieur dans lequel le Forge est toujours invaincu après 13 matchs, cela dit. Cette séquence s'allonge à 15 si on inclut les deux victoires en Championnat canadien le menant à la joute de mercredi soir à Montréal.
« Même avec [des joueurs de] qualités différentes, au début du match, nous sommes 11 contre 11 sur le terrain, a dit Donadel. Il faudra démontrer notre désir de vaincre. »
Au moins, en ce 9 juillet, le CF Montréal pourra compter sur un Prince Owusu qui a, enfin, trouvé son élan. L'attaquant allemand a enfilé 5 buts dans ses 7 derniers matchs, alors qu'il voguait sur une terrible séquence de 2 buts en 16 rencontres lors du premier affrontement contre le Forge.
Les espoirs montréalais reposent pas mal sur lui pour ce match crucial. Il n'y a pas si longtemps, on ne se serait pas attendus à écrire ces mots.
Le match du CF Montréal contre le Forge de Hamilton, en quart de finale du Championnat canadien, aura lieu au stade Saputo, mercredi soir, à compter de 19 h. Il sera diffusé sur les ondes de OneSoccer seulement.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
3 hours ago
- La Presse
Victoire dramatique d'Andreescu, suite incertaine
La Canadienne Bianca Andreescu pleure apres sa victoire face à la Tchèque Barbora Krejcikova, lors de leur match de premier tour, sur le court central du stade IGA, à l'Omnium Banque Nationale 2025. Il n'y a jamais de bon moment pour se blesser. Difficile, toutefois, de penser à un pire moment que celle de Bianca Andreescu dimanche : avec une balle de match en main. C'est ce qui est arrivé à la Canadienne à son match de premier tour à l'Omnium Banque Nationale, dimanche. Mais les bons soins des thérapeutes ont fait effet, si bien qu'Andreescu a pu reprendre l'action et confirmer sa victoire de 6-3, 6-4. La suite est toutefois incertaine. Andreescu n'a pas rencontré les médias, mais les organisateurs de l'OBN ont transmis aux médias une retranscription d'une entrevue accordée dans le salon des joueuses. « Je devrai attendre à [lundi] matin pour voir quel est le diagnostic et on évaluera la suite des choses. J'espère que ce n'est rien de grave », peut-on lire dans cette retranscription. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Canadienne Bianca Andreescu se blesse la cheville lors affronte la Tchèque Barbora Krejcikova, lors de leur match de premier tour, sur le court central du stade IGA, à l'Omnium Banque Nationale 2025. Les circonstances de sa blessure sont rocambolesques. Andreescu venait de servir ce qui était sa deuxième balle de match. C'est en renvoyant le retour de service de sa rivale que sa cheville gauche a tourné d'une façon que tout podiatre contre-indiquerait. Krejcikova a retourné la balle en jeu pour le point et ramené le jeu à égalité, avant d'accourir vers sa rivale, en douleur et visiblement en détresse. La Tchèque lui a ensuite apporté un sac de glace, pendant que l'arbitre se levait de sa chaise pour s'enquérir de la situation. Andreescu a finalement eu droit à un temps d'arrêt médical, pendant lequel sa cheville gauche a été enrubannée. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Tchèque Barbora Krejcikova a apporté un sac de glace à sa rivale pendant que l'arbitre se levait de sa chaise pour s'enquérir de la situation. À la reprise du jeu, la foule a rugi, et la favorite locale a remporté les deux échanges, les deux sur des deuxièmes balles de service. Il aurait été intéressant de demander à Krejcikova dans quel état d'esprit elle abordait ces échanges, mais la WTA ne l'a pas invitée en salle de conférence. « J'ai un peu joué de chance. Elle a raté ses deux retours, donc ça m'a évidemment aidé », lit-on dans la retranscription fournie par l'OBN. Andreescu s'est tout de même pliée à l'entrevue d'après-match sur le terrain après sa victoire. Elle était encore émotive quand elle s'est adressée à la foule. « Ce qui s'est produit est malheureux, évidemment. Je ne sais pas quoi dire », a-t-elle d'abord répondu, avant d'éclater en sanglots. « J'ai réussi grâce à vous. Merci tellement !, a-t-elle lancé aux spectateurs, avant de poursuivre en français. Merci beaucoup ! » PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Canadienne Bianca Andreescu retourne un coup de la Tchèque Barbora Krejcikova, lors de leur match de premier tour, sur le court central du stade IGA, à l'Omnium Banque Nationale 2025. Il faudra voir dans quel état sera Andreescu pour poursuivre le tournoi, elle qui doit affronter la Russe Mirra Andreeva, 4e tête de série. L'Ontarienne tente de retrouver son rythme après une année 2024 au cours de laquelle elle n'a disputé que 21 matchs. Dans un savant article, le non moins savant confrère Nicholas Richard calculait qu'Andreescu avait raté 36 mois d'action en raison de blessures depuis 2019, année de son triomphe aux Internationaux des États-Unis. Lisez l'article « La difficile quête du lâcher-prise » Ces absences lui ont valu une lente chute au classement. La voici au 188e rang, ce qui signifie qu'elle doit désormais passer par les qualifications pour participer aux tournois du grand chelem. À Wimbledon comme à Roland-Garros, elle a perdu au 2e tour des qualifs. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Bianca Andreescu Mboko commence du bon pied On remarque vite Victoria Mboko quand on consulte le classement mondial sur le site de la WTA. Elle et l'Argentine Solana Sierra sont les deux seules joueuses du top 90 sans photo officielle à la gauche de leur nom. C'est plutôt une silhouette générique mauve qui fait office de photo. Mboko sourit quand on le lui fait remarquer. La Canadienne se doute bien que c'est le genre de truc qui arrive quand une joueuse de 18 ans est en pleine éclosion. « On n'a pas encore fait ma photo !, lance-t-elle. Ça ne me dérange pas, je suis là quand même, c'est mon profil, ça ne m'importe pas vraiment. » PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Canadienne Victoria Mboko célèbre un point remporté face à l'Australienne Kimberly Birrell Mboko est toutefois bel et bien sortie de l'anonymat et des performances comme celle qu'elle a livrée dimanche. Elle a vaincu l'Australienne Kimberly Birrell, 76e au monde, en deux manches de 7-5, 6-3, en 94 minutes. Elle s'est imposée dans une démonstration de puissance. Puissance qui venait parfois avec des bévues, des balles envoyées dans le filet, mais aussi avec 15 as et de nombreux coups droits imparables. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Canadienne Victoria Mboko retourne un service de l'Australienne Kimberly Birrell « Je me suis surprise moi-même, a admis la gagnante. Je voulais surtout avoir un très bon pourcentage de première balle, mais je ne savais pas que je servirais aussi bien. Mais ça m'a donné souvent l'avantage. Ça a été un gros facteur dans le match, au moment où j'avais besoin de points. » Les bons mots de Gauff De toute façon, victoire ou pas, Mboko est déjà bien connue d'au moins une des meilleures au monde. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Victoria Mboko Ses oreilles ont en effet dû siler avant même le début de son match, lors du point de presse de Coco Gauff. L'Américaine et 2e raquette mondiale avait affronté Mboko en mai dernier, à Rome, un match gagné par Gauff, non sans laisser filer une manche à sa rivale. « Elle est une super bonne joueuse et une très bonne personne. Je lui ai parlé un peu depuis. J'espère jouer avec elle en double un jour, a lancé Gauff. Elle est excellente, elle a un excellent service et bouge très bien. Quand je l'ai affrontée à Rome, je l'approchais comme une joueuse qui fera partie des meilleures. Elle est déjà parmi les mieux classées. Je suis sûr qu'on s'affrontera souvent à l'avenir et elle connaîtra beaucoup de succès. » PHOTO GRAHAM HUGHES, LA PRESSE CANADIENNE Coco Gauff en conférence de presse Mboko compte déjà à son actif des présences au troisième tour et au deuxième tour en grand chelem cette année (Roland-Garros et Wimbledon). La voici pour une troisième fois au deuxième tour dans un tournoi WTA 1000. À son prochain match, Mboko rencontrera l'Américaine Sofia Kenin, 27e au monde. Une première depuis Seles ? PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Jessica Pegula C'est dans les chaussures de double championne en titre de l'Omnium Banque Nationale que Jessica Pegula débarque à Montréal. L'Américaine s'est imposée dans la métropole en 2023, puis à Toronto l'an dernier. Les mauvaises langues diront que les championnats dans la famille Pegula doivent impérativement passer par elle-son richissime père est propriétaire des Sabres et des Bills de Buffalo-mais nous n'irons pas là. Toujours est-il qu'elle pourrait devenir la première à remporter trois éditions de suite depuis les quatre titres d'affilée de Monica Seles (1995-1998). « Tout le monde dit m'en parle. Mais c'est encore loin ! Mais j'espère retrouver ma magie des dernières années ici au Canada », a fait valoir la joueuse de 31 ans.


La Presse
4 hours ago
- La Presse
La tournée d'adieu de Vasek Pospisil est déjà terminée
(Toronto) La tournée d'adieu de Vasek Pospisil à Toronto a été de courte durée. La Presse Canadienne Le vétéran, qui avait annoncé la semaine dernière que l'Omnium Banque Nationale serait son dernier tournoi sur le circuit professionnel, a été éliminé dès le premier tour 6-2, 3-6, 6-3 par l'Argentin Facundo Bagnis, dimanche, au stade Sobeys. « Dix-huit ans de tennis professionnel. J'ai hâte de jouer devant vous une dernière fois, Toronto », avait écrit Pospisil sur X avant son duel. Le Canadien de 35 ans a été classé aussi haut qu'au 25e rang mondial en simple et qu'au quatrième rang en double au cours de sa carrière. Avec son partenaire Jack Sock, il a remporté Wimbledon en 2014 et le Tournoi d'Indian Wells en 2015. Il a également atteint les quarts de finale en simple à Wimbledon en 2015. Contre Bagnis, Pospsil a frappé 17 coups gagnants, 39 fautes directes, six as et cinq doubles fautes. Le vainqueur a pour sa part claqué 20 coups gagnants, 25 fautes directes, 11 as et deux doubles fautes. Avant ce duel, le Canadien Nicolas Arseneault, joueur invité de 18 ans, a causé la surprise en éliminant le Français Valentin Royer, joueur qualifié, 6-3, 7-6 (4) en 1 heure et 45 minutes. PHOTO TIRÉE DU DE L'OMNIUM BANQUE NATIONALE Nicolas Arseneault Royer a cumulé plus de coups gagnants (21-14) qu'Arseneault, mais a commis plus de fautes directes (48-23). Le Canadien a réussi cinq as et commis quatre doubles fautes. Il a affiché un pourcentage de première balle de service de 68 % et a converti cinq de ses 11 balles de bris. Royer a pour sa part frappé trois as et commis six doubles fautes. Il a montré un pourcentage de première balle de service de 61 % et a converti quatre balles de bris sur neuf. Au prochain tour, Arseneault affrontera l'Australien Alexei Popyrin, 18e tête de série.


La Presse
5 hours ago
- La Presse
Victoire dramatique d'Andreescu
La Canadienne Bianca Andreescu pleure apres sa victoire face à la Tchèque Barbora Krejcikova, lors de leur match de premier tour, sur le court central du stade IGA, à l'Omnium Banque Nationale 2025. Il n'y a jamais de bon moment pour se blesser. Difficile, toutefois, de penser à un pire moment que celle de Bianca Andreescu dimanche : avec une balle de match en main. C'est ce qui est arrivé à la Canadienne à son match de premier tour à l'Omnium Banque Nationale, dimanche. Mais les bons soins des thérapeutes ont fait effet, si bien qu'Andreescu a pu reprendre l'action et confirmer sa victoire de 6-3, 6-4. Andreescu venait de servir ce qui était sa deuxième balle de match. C'est en renvoyant le retour de service de sa rivale que sa cheville gauche a tourné d'une façon que tout podiatre contre-indiquerait. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Canadienne Bianca Andreescu se blesse la cheville lors affronte la Tchèque Barbora Krejcikova, lors de leur match de premier tour, sur le court central du stade IGA, à l'Omnium Banque Nationale 2025. Krejcikova a retourné la balle en jeu pour le point et ramené le jeu à égalité, avant d'accourir vers sa rivale, en douleur et visiblement en détresse. La Tchèque lui a ensuite apporté un sac de glace, pendant que l'arbitre se levait de sa chaise pour s'enquérir de la situation. Andreescu a finalement eu droit à un temps d'arrêt médical, pendant lequel sa cheville gauche a été enrubannée. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Tchèque Barbora Krejcikova a apporté un sac de glace à sa rivale pendant que l'arbitre se levait de sa chaise pour s'enquérir de la situation. À la reprise du jeu, la foule a rugi, et la favorite locale a remporté les deux échanges, les deux sur des deuxièmes balles de service. Il aurait été intéressant de demander à Krejcikova dans quel état d'esprit elle abordait ces échanges, mais la WTA ne l'a pas invitée en salle de conférence. C'est une Andreescu encore émotive qui s'est adressée à la foule lors de son entrevue sur le terrain. « Ce qui s'est produit est malheureux, évidemment. Je ne sais pas quoi dire », a-t-elle d'abord répondu, avant d'éclater en sanglots. « J'ai réussi grâce à vous. Merci tellement !, a-t-elle lancé à la foule, avant de poursuivre en français. Merci beaucoup ! » PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Canadienne Bianca Andreescu retourne un coup de la Tchèque Barbora Krejcikova, lors de leur match de premier tour, sur le court central du stade IGA, à l'Omnium Banque Nationale 2025. Il faudra voir dans quel état sera Andreescu pour poursuivre le tournoi, elle qui doit affronter la Russe Mirra Andreeva, 4e tête de série. L'Ontarienne tente de retrouver son rythme après une année 2024 au cours de laquelle elle n'a disputé que 21 matchs. Dans un savant article, le non moins savant confrère Nicholas Richard calculait qu'Andreescu avait raté 36 mois d'action en raison de blessures depuis 2019, année de son triomphe aux Internationaux des États-Unis. Lisez l'article « La difficile quête du lâcher-prise » Ces absences lui ont valu une lente chute au classement. La voici au 188e rang, ce qui signifie qu'elle doit désormais passer par les qualifications pour participer aux tournois du grand chelem. À Wimbledon comme à Roland-Garros, elle a perdu au 2e tour des qualifs. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Bianca Andreescu Mboko commence du bon pied On remarque vite Victoria Mboko quand on consulte le classement mondial sur le site de la WTA. Elle et l'Argentine Solana Sierra sont les deux seules joueuses du top 90 sans photo officielle à la gauche de leur nom. C'est plutôt une silhouette générique mauve qui fait office de photo. Mboko sourit quand on le lui fait remarquer. La Canadienne se doute bien que c'est le genre de truc qui arrive quand une joueuse de 18 ans est en pleine éclosion. « On n'a pas encore fait ma photo !, lance-t-elle. Ça ne me dérange pas, je suis là quand même, c'est mon profil, ça ne m'importe pas vraiment. » PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Canadienne Victoria Mboko célèbre un point remporté face à l'Australienne Kimberly Birrell Mboko est toutefois bel et bien sortie de l'anonymat et des performances comme celle qu'elle a livrée dimanche. Elle a vaincu l'Australienne Kimberly Birrell, 76e au monde, en deux manches de 7-5, 6-3, en 94 minutes. Elle s'est imposée dans une démonstration de puissance. Puissance qui venait parfois avec des bévues, des balles envoyées dans le filet, mais aussi avec 15 as et de nombreux coups droits imparables. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La Canadienne Victoria Mboko retourne un service de l'Australienne Kimberly Birrell « Je me suis surprise moi-même, a admis la gagnante. Je voulais surtout avoir un très bon pourcentage de première balle, mais je ne savais pas que je servirais aussi bien. Mais ça m'a donné souvent l'avantage. Ça a été un gros facteur dans le match, au moment où j'avais besoin de points. » Les bons mots de Gauff De toute façon, victoire ou pas, Mboko est déjà bien connue d'au moins une des meilleures au monde. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Victoria Mboko Ses oreilles ont en effet dû siler avant même le début de son match, lors du point de presse de Coco Gauff. L'Américaine et 2e raquette mondiale avait affronté Mboko en mai dernier, à Rome, un match gagné par Gauff, non sans laisser filer une manche à sa rivale. « Elle est une super bonne joueuse et une très bonne personne. Je lui ai parlé un peu depuis. J'espère jouer avec elle en double un jour, a lancé Gauff. Elle est excellente, elle a un excellent service et bouge très bien. Quand je l'ai affrontée à Rome, je l'approchais comme une joueuse qui fera partie des meilleures. Elle est déjà parmi les mieux classées. Je suis sûr qu'on s'affrontera souvent à l'avenir et elle connaîtra beaucoup de succès. » PHOTO GRAHAM HUGHES, LA PRESSE CANADIENNE Coco Gauff en conférence de presse Mboko compte déjà à son actif des présences au troisième tour et au deuxième tour en grand chelem cette année (Roland-Garros et Wimbledon). La voici pour une troisième fois au deuxième tour dans un tournoi WTA 1000. À son prochain match, Mboko rencontrera l'Américaine Sofia Kenin, 27e au monde. Une première depuis Seles ? PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Jessica Pegula C'est dans les chaussures de double championne en titre de l'Omnium Banque Nationale que Jessica Pegula débarque à Montréal. L'Américaine s'est imposée dans la métropole en 2023, puis à Toronto l'an dernier. Les mauvaises langues diront que les championnats dans la famille Pegula doivent impérativement passer par elle-son richissime père est propriétaire des Sabres et des Bills de Buffalo-mais nous n'irons pas là. Toujours est-il qu'elle pourrait devenir la première à remporter trois éditions de suite depuis les quatre titres d'affilée de Monica Seles (1995-1998). « Tout le monde dit m'en parle. Mais c'est encore loin ! Mais j'espère retrouver ma magie des dernières années ici au Canada », a fait valoir la joueuse de 31 ans.