
Les banques américaines dopées par la guerre commerciale
DÉCRYPTAGE - La forte volatilité des marchés financiers leur a permis de générer de très bons résultats au deuxième trimestre.
Rien ne semble pouvoir arrêter les grandes banques américaines. Trimestres après trimestres, depuis plusieurs années, elles affichent des profits très élevés, supérieurs aux attentes. Le deuxième trimestre n'a pas échappé à la règle, malgré ou plutôt grâce, une nouvelle fois, à la guerre commerciale lancée par Donald Trump contre le reste du monde. Les très fortes turbulences de marché qui ont suivi début avril le « liberation day », jour de l'annonce de droits de douane exorbitants, et les incessantes volte-face du président américain ont créé un regain d'activité pour ces établissements et permis à leurs banques de financement et d'investissement (BFI) de dégager des profits parfois records.
Ainsi, les traders de Goldman Sachs ont, entre avril et fin juin, généré le plus gros chiffre d'affaires de l'histoire de Wall Street sur le négoce d'actions (soit 4,3 milliards de dollars) ! Résultat, les bénéfices de la banque ont bondi de 20 % au deuxième trimestre (à 3,47 milliards de…
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Trump menace de poursuivre le WSJ pour un article lui attribuant une lettre salace à Epstein
Le président américain, qui peine à détacher son nom de cette affaire, a qualifié l'article de «faux, malveillant et diffamatoire». Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi 17 juillet son intention de poursuivre le Wall Street Journal pour un article lui attribuant une lettre salace adressée au financier américain Jeffrey Epstein en 2003, le qualifiant de «faux, malveillant et diffamatoire». «Le président Trump va bientôt poursuivre le Wall Street Journal, News Corp et M. (Rupert) Murdoch», le magnat des médias propriétaire du groupe, écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, précisant les avoir «personnellement» mis en garde avant la parution de cet article jeudi. «Ils publient quand même un article faux, malveillant et diffamatoire», déplore-t-il, assurant que «s'il y avait la moindre trace de vérité dans le canular Epstein, cette information aurait été révélée» bien avant par ses adversaires politiques. L'article du Wall Street Journal (WSJ) affirme que, pour un livre d'or destiné à Jeffrey Epstein en 2003 à l'occasion de son 50e anniversaire, sa compagne Ghislaine Maxwell avait sollicité plusieurs dizaines de ses proches, dont Donald Trump, alors magnat de l'immobilier. La lettre au nom de Donald Trump, que le journal indique avoir vue, est de caractère salace, comme d'autres dans ce livre d'or. Elle comporte plusieurs lignes de texte dactylographié entourées des contours d'une femme nue, apparemment tracés au marqueur, précise-t-il. La signature gribouillée du futur président apparaît sous la taille de la femme, évoquant une toison pubienne, souligne le WSJ. Publicité Ni liste de clients ni preuve de chantage Cette publication se produit en pleine polémique entre Donald Trump et une partie de sa base MAGA («Make America Great Again», «Rendre sa grandeur à l'Amérique»). Jeffrey Epstein a été retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant d'être jugé pour crimes sexuels. Sa mort a alimenté d'innombrables théories complotistes selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations embarrassantes sur toute une série de personnalités de premier plan. La semaine dernière, le ministère de la Justice et le FBI, la police fédérale, ont annoncé n'avoir découvert aucun élément nouveau dans le dossier Epstein qui justifierait la publication de nouveaux documents. Ils ont confirmé le suicide en prison de Jeffrey Epstein et affirment n'avoir découvert, lors d'un examen approfondi de la totalité du dossier, ni «liste de clients» de son réseau d'exploitation sexuelle ni «preuves crédibles qu'il aurait fait chanter des personnes puissantes». Ces conclusions ont ulcéré une partie de la base de Donald Trump, qui espérait des révélations explosives avec son retour au pouvoir, son administration s'étant engagée à «lever le voile» sur cette affaire «répugnante». Visiblement agacé de ne pas parvenir à éteindre cette contestation émanant de son propre camp, Donald Trump a accusé mercredi «quelques républicains stupides et idiots» de faire le jeu de ses opposants démocrates en émettant ces critiques.


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