logo
Trump menace de poursuivre le WSJ pour un article lui attribuant une lettre salace à Epstein

Trump menace de poursuivre le WSJ pour un article lui attribuant une lettre salace à Epstein

Le Figaro18-07-2025
Le président américain, qui peine à détacher son nom de cette affaire, a qualifié l'article de «faux, malveillant et diffamatoire».
Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi 17 juillet son intention de poursuivre le Wall Street Journal pour un article lui attribuant une lettre salace adressée au financier américain Jeffrey Epstein en 2003, le qualifiant de «faux, malveillant et diffamatoire». «Le président Trump va bientôt poursuivre le Wall Street Journal, News Corp et M. (Rupert) Murdoch», le magnat des médias propriétaire du groupe, écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, précisant les avoir «personnellement» mis en garde avant la parution de cet article jeudi. «Ils publient quand même un article faux, malveillant et diffamatoire», déplore-t-il, assurant que «s'il y avait la moindre trace de vérité dans le canular Epstein, cette information aurait été révélée» bien avant par ses adversaires politiques.
L'article du Wall Street Journal (WSJ) affirme que, pour un livre d'or destiné à Jeffrey Epstein en 2003 à l'occasion de son 50e anniversaire, sa compagne Ghislaine Maxwell avait sollicité plusieurs dizaines de ses proches, dont Donald Trump, alors magnat de l'immobilier. La lettre au nom de Donald Trump, que le journal indique avoir vue, est de caractère salace, comme d'autres dans ce livre d'or. Elle comporte plusieurs lignes de texte dactylographié entourées des contours d'une femme nue, apparemment tracés au marqueur, précise-t-il. La signature gribouillée du futur président apparaît sous la taille de la femme, évoquant une toison pubienne, souligne le WSJ.
Publicité
Ni liste de clients ni preuve de chantage
Cette publication se produit en pleine polémique entre Donald Trump et une partie de sa base MAGA («Make America Great Again», «Rendre sa grandeur à l'Amérique»). Jeffrey Epstein a été retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant d'être jugé pour crimes sexuels. Sa mort a alimenté d'innombrables théories complotistes selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations embarrassantes sur toute une série de personnalités de premier plan. La semaine dernière, le ministère de la Justice et le FBI, la police fédérale, ont annoncé n'avoir découvert aucun élément nouveau dans le dossier Epstein qui justifierait la publication de nouveaux documents. Ils ont confirmé le suicide en prison de Jeffrey Epstein et affirment n'avoir découvert, lors d'un examen approfondi de la totalité du dossier, ni «liste de clients» de son réseau d'exploitation sexuelle ni «preuves crédibles qu'il aurait fait chanter des personnes puissantes».
Ces conclusions ont ulcéré une partie de la base de Donald Trump, qui espérait des révélations explosives avec son retour au pouvoir, son administration s'étant engagée à «lever le voile» sur cette affaire «répugnante». Visiblement agacé de ne pas parvenir à éteindre cette contestation émanant de son propre camp, Donald Trump a accusé mercredi «quelques républicains stupides et idiots» de faire le jeu de ses opposants démocrates en émettant ces critiques.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Affaire Epstein : Trump assure n'avoir « jamais » été informé de la présence de son nom dans le dossier
Affaire Epstein : Trump assure n'avoir « jamais » été informé de la présence de son nom dans le dossier

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

Affaire Epstein : Trump assure n'avoir « jamais » été informé de la présence de son nom dans le dossier

L'exécutif américain est en pleine crise autour de l'affaire Epstein . Donald Trump a assuré vendredi qu'il n'avait « jamais été informé » de la présence de son nom dans les documents judiciaires ayant conduit à l'inculpation du riche financier Jeffrey Epstein pour trafic sexuel de mineures en 2019. « Je n'ai jamais, jamais été informé », a répondu le président américain, que cette affaire empoisonne depuis plusieurs jours, interrogé par des journalistes à sa descente d'avion à son arrivée en Écosse. Plus tôt dans la journée, Donald Trump avait de nouveau pris ses distances avec le défunt homme d'affaires, dont il était pourtant très proche il y a plus d'une vingtaine d'années. « Je n'ai rien à voir avec ce type », a-t-il déclaré à des journalistes à son départ de Washington pour un voyage en Écosse. Il a conseillé aux médias de « s'intéresser plutôt » à des personnalités démocrates comme l'ex-président Bill Clinton ou son ministre des Finances Larry Summers, ex-président de Harvard, assurant pouvoir leur « fournir une liste » de personnalités bien plus liées à Jeffrey Epstein que lui. Interrogé sur la possibilité d'accorder une grâce présidentielle ou une commutation de peine à Ghislaine Maxwell , condamnée en 2022 à 20 ans de prison pour trafic sexuel, Donald Trump a assuré « ne pas y avoir pensé », mais a souligné qu'il en avait le pouvoir. La mort de Jeffrey Epstein, riche homme d'affaires retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant son jugement pour crimes sexuels, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations embarrassantes sur des personnalités de premier plan. Donald Trump, qui pendant des mois a promis à sa base des révélations fracassantes sur ce dossier, subit un retour de flamme, y compris dans son propre camp, depuis que son gouvernement a annoncé début juillet n'avoir découvert aucun élément nouveau qui justifierait la publication de documents supplémentaires. Le ministère de la Justice et le FBI, la police fédérale, ont conclu qu'il n'existait aucune preuve de l'existence d'une liste secrète de « clients » de Jeffrey Epstein et confirmé qu'il s'était bien suicidé. Dans ce contexte, un haut responsable gouvernemental américain et ancien avocat de Donald Trump a rencontré vendredi pour la deuxième journée consécutive Ghislaine Maxwell , complice de Jeffrey Epstein, en Floride, où elle purge sa peine de prison.

Bourse de Paris : le CAC 40 termine la semaine en légère hausse, Nexity gagne plus de 13%
Bourse de Paris : le CAC 40 termine la semaine en légère hausse, Nexity gagne plus de 13%

Le Figaro

time6 hours ago

  • Le Figaro

Bourse de Paris : le CAC 40 termine la semaine en légère hausse, Nexity gagne plus de 13%

Les investisseurs attendent toujours des nouvelles positives sur un possible accord commercial entre l'Union européenne et les États-Unis. La tendance du marché Lors d'une séance marquée par une nouvelle salve de résultats, les Bourses mondiales ont encore choisi d'avancer en ordre dispersé. La Bourse de Paris a commencé la séance en baisse avant de se reprendre en milieu de matinée et se rapprocher de l'équilibre. Ce n'est qu'en fin de séance que le CAC 40 est passé plus franchement dans le vert pour clôturer avec de légers gains. À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Du côté des indices en France et dans le monde CAC 40 + 0,21% 7 834,58 points SBF 120 + 0,16% 5 954,10 points DAX - 0,26% 24 233,08 points FTSE 100 - 0,21% 9 119,28 points Nikkei - 0,88% 41 456,23 points Dow Jones* + 0,15% 44 759,75 points Nasdaq* + 0,28% 21 117,66 points *indice arrêté à la clôture des bourses européennes Le fait du jour Les États-Unis et l'Union européenne signeront-ils un accord commercial avant le 1er août ? «Je dirais que nous avons des chances à 50-50 - peut-être moins que ça - mais des chances à 50-50 de conclure un accord avec l'UE», a déclaré Donald Trump, le président américain à des journalistes à Washington. «Nous travaillons de manière très assidue avec l'Europe, avec l'UE», a-t-il dit. Des propos qui n'ont pas rassuré les marchés. La veille, le président avait pourtant laissé entendre que les deux puissances commerciales étaient proches d'une entente. Selon plusieurs sources, le projet d'accord qui pourrait aboutir prévoit des surtaxes douanières de 15% sur les exportations européennes à destination des États-Unis, mais exempte l'aéronautique, les spiritueux ou certains médicaments. En cas de désaccord, d'ici le 1er août, c'est une surtaxe de 30% qui s'appliquera sur l'ensemble de ces produits. Publicité Les valeurs en vue Le Top Nexity grimpe de 13,54%. Le promoteur immobilier a publié des chiffres indiquant une nouvelle baisse du chiffre d'affaires de 18% au cours du second semestre mais semble voir des signes de reprises avec des réservations en hausse. Au cours de ces trois mois, l'entreprise, qui a fait l'objet d'un plan de restructuration pour affronter la crise, enregistre même un résultat opérationnel courant légèrement positif. Le titre clôture à 10,90 euros. Le Flop Valeo est la plus forte baisse du SBF 120. Le fabricant de pièces détachées de voiture perd 5,37% et clôture à 9,78 euros. L'entreprise a abaissé son objectif de chiffre d'affaires ajusté pour 2025, invoquant un impact négatif de 750 millions d'euros lié aux effets de changes. Il est désormais estimé à environ 20,5 milliards d'euros, contre une fourchette estimée en début d'année à 21,5 et 22,5 milliards d'euros. En revanche, malgré la guerre commerciale qui touche le secteur de l'automobile, Valeo devrait être épargné. Le constructeur fabriquant sur le sol américain les pièces utilisées sur ce marché. Pour conserver ses objectifs de marge et de cash-flow libre, le groupe a annoncé avoir pris des mesures d'économie. Le chiffre du jour Environ 2.000 entreprises françaises Selon une étude des douanes françaises, quelque 2.000 entreprises qui réalisent la moitié des exportations françaises vers les États-Unis sont exposées au marché américain pour 10% ou plus de leur chiffre d'affaires, et subiraient la moitié du choc des droits de douane additionnels. L'agenda du lundi 28 juillet À la veille d'une pluie d'indicateurs clés aux États-Unis, les investisseurs devront se contenter de la publication de résultats d'entreprises. Quatre entreprises du SBF 120 publieront leurs chiffres au cours de cette journée.

États-Unis : malaise entre Trump et le patron de la Fed lors d'une visite de chantier
États-Unis : malaise entre Trump et le patron de la Fed lors d'une visite de chantier

Le Parisien

time9 hours ago

  • Le Parisien

États-Unis : malaise entre Trump et le patron de la Fed lors d'une visite de chantier

En visite jeudi à la Réserve fédérale américaine (Fed), Donald Trump a eu un échange tendu avec son président, Jerome Powell, au sujet des taux d'intérêt et des coûts d'un vaste chantier de rénovation en cours au siège de l'institution, à Washington. Trump réclame depuis plusieurs semaines une baisse rapide des taux pour soutenir la croissance, alors que l'économie américaine ralentit. Il n'a pas ménagé ses critiques contre Powell, allant jusqu'à l'accuser de nuire intentionnellement à l'économie pour des raisons politiques. Mais jeudi, face au principal intéressé, le ton était plus mesuré. Lors de cette visite à la Fed, Le président américain s'est contenté de rappeler à plusieurs reprises qu'il « souhaitait une baisse des taux », tout en assurant plus tard aux journalistes qu'il n'avait exercé « aucune pression » sur Jerome Powell . Le moment de tension s'est cristallisé autour du budget du chantier de rénovation de la Fed. Trump a évoqué un coût de 3,1 milliards de dollars, un chiffre contesté en direct par Powell, qui l'a corrigé à 2,7 milliards, tout en précisant que l'ancien président avait inclus à tort un bâtiment déjà existant. Le dialogue a donné lieu à une scène invraisemblable, sous les yeux des journalistes, où Powell, lunettes sur le nez, examinait un document tendu par Trump, tout en secouant vigoureusement la tête. « Je ne suis pas au courant », a-t-il dit. Si l'échange est resté relativement feutré, le ton employé par Trump sur les réseaux sociaux dans les jours précédents l'était nettement moins . Vendredi encore, il déclarait que Powell « aurait dû baisser les taux d'intérêt plusieurs fois », avant d'ajouter : « Les jeunes n'arrivent pas à acheter de maison parce que ce gars est un nigaud. » Jerome Powell avait été nommé par Trump en 2018, puis reconduit en 2022 par Joe Biden. Il est régulièrement la cible des attaques du milliardaire républicain, qui regrette ouvertement sa nomination. Mais un licenciement nécessiterait de prouver l'existence de fautes graves ou de malversations de la part du très pondéré banquier central de 72 ans, dont le mandat s'achève en mai 2026. La Fed a maintenu ses taux directeurs (qui guident les coûts d'emprunt des particuliers et des entreprises) inchangés depuis plusieurs mois, à un niveau compris entre 4,25 % et 4,5 %, estimant les conditions économiques encore trop incertaines pour envisager une baisse. L'institution redoute notamment les effets inflationnistes du programme économique protectionniste de Trump. Lors d'un point presse, Donald Trump s'est dit convaincu que Jerome Powell « ferait ce qu'il faut », alors que la prochaine réunion des responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed) sur les taux est prévue les 29 et 30 juillet. En parallèle, la Banque centrale européenne a récemment entamé une baisse de ses taux, passés de 4 % à 2 % entre juin 2024 et aujourd'hui.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store