
Bourse de Paris : le CAC 40 termine la semaine en légère hausse, Nexity gagne plus de 13%
La tendance du marché
Lors d'une séance marquée par une nouvelle salve de résultats, les Bourses mondiales ont encore choisi d'avancer en ordre dispersé. La Bourse de Paris a commencé la séance en baisse avant de se reprendre en milieu de matinée et se rapprocher de l'équilibre. Ce n'est qu'en fin de séance que le CAC 40 est passé plus franchement dans le vert pour clôturer avec de légers gains.
À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp
Du côté des indices en France et dans le monde
CAC 40 + 0,21% 7 834,58 points SBF 120 + 0,16% 5 954,10 points DAX - 0,26% 24 233,08 points FTSE 100 - 0,21% 9 119,28 points Nikkei - 0,88% 41 456,23 points Dow Jones* + 0,15% 44 759,75 points Nasdaq* + 0,28% 21 117,66 points *indice arrêté à la clôture des bourses européennes
Le fait du jour
Les États-Unis et l'Union européenne signeront-ils un accord commercial avant le 1er août ? «Je dirais que nous avons des chances à 50-50 - peut-être moins que ça - mais des chances à 50-50 de conclure un accord avec l'UE», a déclaré Donald Trump, le président américain à des journalistes à Washington. «Nous travaillons de manière très assidue avec l'Europe, avec l'UE», a-t-il dit. Des propos qui n'ont pas rassuré les marchés. La veille, le président avait pourtant laissé entendre que les deux puissances commerciales étaient proches d'une entente. Selon plusieurs sources, le projet d'accord qui pourrait aboutir prévoit des surtaxes douanières de 15% sur les exportations européennes à destination des États-Unis, mais exempte l'aéronautique, les spiritueux ou certains médicaments. En cas de désaccord, d'ici le 1er août, c'est une surtaxe de 30% qui s'appliquera sur l'ensemble de ces produits.
Publicité
Les valeurs en vue
Le Top
Nexity grimpe de 13,54%. Le promoteur immobilier a publié des chiffres indiquant une nouvelle baisse du chiffre d'affaires de 18% au cours du second semestre mais semble voir des signes de reprises avec des réservations en hausse. Au cours de ces trois mois, l'entreprise, qui a fait l'objet d'un plan de restructuration pour affronter la crise, enregistre même un résultat opérationnel courant légèrement positif. Le titre clôture à 10,90 euros.
Le Flop
Valeo est la plus forte baisse du SBF 120. Le fabricant de pièces détachées de voiture perd 5,37% et clôture à 9,78 euros. L'entreprise a abaissé son objectif de chiffre d'affaires ajusté pour 2025, invoquant un impact négatif de 750 millions d'euros lié aux effets de changes. Il est désormais estimé à environ 20,5 milliards d'euros, contre une fourchette estimée en début d'année à 21,5 et 22,5 milliards d'euros. En revanche, malgré la guerre commerciale qui touche le secteur de l'automobile, Valeo devrait être épargné. Le constructeur fabriquant sur le sol américain les pièces utilisées sur ce marché. Pour conserver ses objectifs de marge et de cash-flow libre, le groupe a annoncé avoir pris des mesures d'économie.
Le chiffre du jour
Environ 2.000 entreprises françaises Selon une étude des douanes françaises, quelque 2.000 entreprises qui réalisent la moitié des exportations françaises vers les États-Unis sont exposées au marché américain pour 10% ou plus de leur chiffre d'affaires, et subiraient la moitié du choc des droits de douane additionnels.
L'agenda du lundi 28 juillet
À la veille d'une pluie d'indicateurs clés aux États-Unis, les investisseurs devront se contenter de la publication de résultats d'entreprises. Quatre entreprises du SBF 120 publieront leurs chiffres au cours de cette journée.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
7 hours ago
- Le Figaro
«Hier, l'âge nous faisait. En 2025, les enfants se prennent pour des adolescents et les adultes ne veulent pas vieillir» : 5 experts nous aident à grandir
Réservé aux abonnés Aujourdhui, les âges de la vie sont devenus flous. Se préparer à la maturité, dans un monde incertain, semble de plus en plus complexe. Des experts dessinent des chemins pour nous aider à devenir ce que l'on est. «Sois un peu adulte voyons !» Cette formule moralisatrice, que l'on adressait aux enfants afin qu'ils se calment ou aux têtes en l'air pour qu'elles rentrent dans le rang, ne parle plus à grand monde. Être adulte en 2025 ça veut dire quoi ? À quel âge le devient-on ? Demandez à des jeunes comment ils entrevoient cet horizon, comme l'a fait, en juin dernier, avec OpinionWay, la Fondation des Apprentis d'Auteuil : ils répondent qu'à 18 ans, ils ne sont pas du tout autonomes. Ils reconnaissent d'ailleurs ne pas l'être davantage sur le plan financier sept ans plus tard, à 25 ans. Mais alors quand ? Si la majorité leur a donné accès à un sentiment de liberté, 34 % d'entre eux se disent terriblement angoissés par l'imprévisible qui entoure l'accès aux responsabilités. Pris dans l'allongement de la vie, la superposition des temporalités, la fluidité des âges, la remise en question du paternalisme, le mystère contemporain de l'âge adulte s'épaissit, l'horizon s'éloigne…


Le Figaro
8 hours ago
- Le Figaro
«Comment un actionnaire peut-il savoir si une place financière, ou un secteur, sont trop chers avant d'investir?»
Vie des entreprises, fonctionnement du marché, droit boursier, ... La rédaction du Figaro Patrimoine et Bourse se saisit de vos questions et vous apporte son expertise. S'il existe de nombreux multiples pour déterminer la cherté d'une action, l'exercice est plus compliqué au niveau d'une Bourse ou d'un secteur dans son ensemble. Morningstar, qui propose des indices pour chacun d'entre eux, calcule ces évolutions, grâce au ratio cours/juste valeur : au-dessus de 1, le marché est surévalué. À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Au 2e trimestre, le marché américain est le plus cher, avec un ratio de 1,03, quand l'Europe affiche 0,94, ce qui laisse à penser qu'il est sous-évalué. Du côté des secteurs, et des deux côtés de l'Atlantique, la finance est le domaine d'activité le plus cher, quand la santé, plombée par les menaces douanières et réglementaires, est la moins bien valorisée.


Le Figaro
9 hours ago
- Le Figaro
Pourquoi une hausse du plafond du déficit foncier pourrait coûter cher aux loueurs de logements vides
A priori qui dit augmentation des sommes déductibles des impôts dit baisse des impôts. Donc les projets visant à augmenter le plafond du déficit foncier pour les faire passer de 10.700 euros actuellement (ou de 21.400 € en cas de travaux de rénovation énergétique et sous certaines conditions) à 40.000 euros selon les préconisations du récent rapport sur le statut du bailleur privé, devraient satisfaire tout le monde. Rappelons que les loueurs qui font de la location non meublée et qui ont opté pour le régime réel vont déduire de leurs revenus fonciers le montant des travaux engagés. Et si ce montant dépasse celui des revenus, on constate un «déficit foncier». La particularité de ce dernier, c'est qu'il vient s'imputer sur le revenu global, c'est-à-dire qu'il vient diminuer le revenu global imposable. Or, l'impôt sur le revenu est un impôt progressif par tranches, et c'est là que pourrait se cacher un « cadeau fiscal empoisonné », selon Baptiste Bochart juriste chez Jedéclaremonmeublé (JD2M). Comment est-ce possible ? Prenons le cas de figure d'un propriétaire qui perçoit peu de revenus du travail alors, comme l'explique Baptiste Bochart. « À partir du moment où les revenus imposables se situent dans la tranche à 0% (de 0 à 11.497 € en 2025), toute déduction supplémentaire ne revêt aucun avantage significatif pour le loueur ». En augmentant fortement le plafond de déduction à 40.000 euros, le montant des travaux engagés sera épongé très rapidement, bien plus vite qu'avec un plafond à 10.700 euros. « Cette augmentation du plafond verrait, à coup sûr, les loueurs être forcés, sans réel intérêt fiscal, de déduire des sommes très importantes pendant un ou deux ans au début de leur activité, avant de supporter une imposition bien plus forte les années suivantes, là où le système actuel leur permet justement de lisser leur déficit de manière plus optimisée pour leur fiscalité », résume Baptiste Bochart. Une facture alourdie de 48% Il a ainsi chiffré l'exemple d'un propriétaire disposant de 35.000 euros annuels de revenus d'activité et 7200 euros de revenus fonciers. Il a engagé 45.000 euros de frais (travaux et intérêts d'emprunt) auxquels s'ajoutent 3000 euros de charges déductibles par an. Dans la situation actuelle, il paierait l'équivalent de 9730 euros d'impôts cumulés sur 4 ans. Le montant des frais engagés lui permet de limiter fortement ses impôts durant les trois premières années (1408 euros à chaque fois) avant de devoir payer « plein pot » la quatrième (5506 euros). Avec les mêmes hypothèses, la situation serait beaucoup moins favorable avec un plafond à 40.000 euros. Après une première année à 0 euro d'impôts (le déficit foncier a fait tomber les revenus d'activité sous le seuil imposable), on passe à 3185 euros dès la deuxième puis « plein pot » les deux suivantes à raison de 5647 euros. Soit un total de 14.479 euros, en hausse de 48% par rapport à l'hypothèse précédente. Un cas de figure pas si exceptionnel qui pourrait s'avérer défavorable pour un nombre non négligeable de propriétaires bailleurs.