
Maire agressé en Isère : le suspect interpellé ce vendredi matin, annonce Bruno Retailleau
Malek A. était en fuite depuis qu'il avait agressé le maire Gilles Dussault. Il était en conflit avec la municipalité au sujet d'un problème d'urbanisme. « Résidant dans la commune de longue date », il avait notamment saisi la justice demandant un dédommagement de 21 000 euros après l'éboulement d'une partie d'un bâtiment municipal dans la cour de sa maison, mais sa demande avait été rejetée.
L'élu, d'abord hospitalisé en urgence absolue, a pu être entendu par les enquêteurs, a indiqué le parquet ce vendredi midi. Il a confirmé le déroulé des faits. Gilles Dussault « présente trois plaies dont deux au thorax et une plaie défensive », indiquait jeudi le parquet de Vienne.
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Le Figaro
42 minutes ago
- Le Figaro
Assomption : Retailleau renforce la protection des lieux de culte chrétiens
Le ministre de l'Intérieur relève que le nombre d'actes antichrétiens est en hausse depuis le début de l'année. Bruno Retailleau a appelé les préfets et responsables des forces de l'ordre à renforcer la protection des lieux de culte chrétiens à l'occasion de la fête de l'Assomption le 15 août «dans un contexte d'augmentation des actes antichrétiens». Cette fête religieuse est l'une des plus importantes des Églises catholiques et orthodoxes. Dans un télégramme consulté par l'AFP, le ministre de l'Intérieur relève que le nombre d'actes antichrétiens est en hausse depuis le début de l'année avec «401 faits relevés entre janvier et juin contre 354 sur la même période en 2024 soit une hausse de 13%». Publicité Menace terroriste Il «souhaite que l'attention (des préfets et forces de l'ordre) se porte tout particulièrement sur les offices, les rassemblements, processions, pèlerinages qui sont traditionnellement associés» au 15 août, notamment «dans les sanctuaires». Le ministre souligne également «le niveau élevé de la menace terroriste (...) dans un contexte de vives tensions au plan international, en particulier au Proche-Orient», ce qui «exige une extrême vigilance, notamment vis-à-vis des manifestations des lieux à caractère religieux».


Le Parisien
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- Le Parisien
« Je voulais juste le secouer » : dans l'Oise, un homme étrangle un enfant de 7 ans avant d'agresser ses parents
Au tribunal de Beauvais (Oise), Salim B. fait face aux juges ce mercredi 6 août. Vêtu d'un ensemble de sport noir, le prévenu conteste les faits qui lui sont reprochés. « Je ne l'ai pas étranglé », se défend-il. « Ce n'est pas ce que dit l'audition des victimes », rétorque la juge. « Je ne voulais pas lui faire du mal. Juste le secouer », assure cet homme de 43 ans. A Mouy, le 3 août dernier, et après une journée arrosée, Salim B. décide d'aller acheter du café. En état d'ébriété sur la voie publique, les gendarmes lui demandent, après un passage à la brigade, de retourner chez lui. C'est sur le chemin qu'il croise la route d'un garçon de 7 ans qu'il connait bien, accompagné par sa sœur. D'un coup, et « sans raison apparente », il se jette sur l'enfant, lui tire le t-shirt puis l'étrangle jusqu'à ce que la jeune victime se mette à vomir. Le petit devient rouge, hurle puis se fait plaquer par Salim B. contre une vitre. Le garçon de 7 ans aura d'importantes lésions cervicales. « C'était pour me défendre » Les raisons de son geste demeurent floues. Le prévenu explique avoir été insulté par l'enfant. « Il voulait que je lui achète un maillot du Maroc, explique-t-il. Je pense qu'il a été frustré que je ne l'ai pas fait. » Une version que dément la sœur du garçon. L'histoire aurait pu s'arrêter là. Mais vers 2 heures du matin, les parents du petit rentrent de soirée et apprennent la nouvelle. Voulant s'expliquer avec Salim B., ils décident de se rendre en bas de chez lui. Le prévenu, toujours alcoolisé, descends et la situation dégénère. Il frappe le père du garçon et « gaze » toute la famille avec une bombe lacrymogène. Les quatre victimes se réfugient alors dans leur véhicule, ce qui n'arrête pas Salim B., qui continue de les asperger. « C'était pour me défendre », lance-t-il. A la suite de cette altercation, les quatre membres de la famille sont hospitalisés. Le garçon, lui, est « traumatisé ». Les jours suivants, le prévenu continue de les solliciter. Il explique notamment avoir toqué chez eux pour s'excuser. L'alcoolisme de Salim B. interroge mais le prévenu assure vouloir vaincre son addiction. « Je suis tombé dedans quand je me suis séparé de ma femme », explique-t-il, les larmes aux yeux. Il a été condamné à 21 mois de détention et est parti en prison à l'issue de son procès.


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Seine-et-Marne: deux morts et deux blessés graves à La Celle-sur-Morin
Un drame est venu endeuiller ce deuxième week-end d'août sur les routes de Seine-et-Marne. Vendredi soir, peu après 20 heures, un choc frontal s'est produit entre un van Toyota et une BMW M3 qui circulaient sur la RD 216 à hauteur de La Celle-sur-Morin. Une très violente collision. La berline a fini sa course contre un arbre et s'est aussitôt enflammée. Le bilan est lourd. Le conducteur de la BMW âgé de 33 ans et son passager avant âgé de 16 ans sont décédés. Tous deux résidaient à proximité, dans le village de Guérard. Deux autres personnes se trouvent en urgence absolue. La passagère arrière de la BMW, une jeune fille âgée de 17 ans, a été héliportée à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val- de-Marne). Dans le van, un enfant qui serait âgé de neuf ans et demi avait également hier soir son pronostic vital engagé avec une fracture du bassin et un pied très endommagé. Escorté par la brigade motorisée (BMO) des gendarmes, l'enfant a été transporté à l'hôpital Necker à Paris. « Il a failli être amputé. Mais les pompiers du service départemental de secours et d'incendie (Sdis 77) ont réussi à le désincarcérer et l'extraire du véhicule. Je remercie le Sdis pour leurs compétences exemplaires avec leur équipement très performant », salue le capitaine Leymarie, de la compagnie de gendarmerie de Coulommiers, présent sur les lieux.