
JD Vance, la dernière marche vers le pouvoir
Dans le camp Maga, beaucoup voient le vice-président, idéologiquement plus cohérent et plus radical que Donald Trump, comme le mieux placé pour prendre la relève. Son conservatisme met l'accent sur la défense de la classe ouvrière, la promotion de la famille et la lutte contre l'immigration.
C'est une clairière à flanc de colline que l'on devine à peine depuis la route. Un cimetière familial, comme on en trouve encore beaucoup dans les montagnes de l'est du Kentucky, y est aménagé à l'ombre des sapins. Sur les onze pierres tombales, façonnées dans le granit ou le marbre noir, sont gravés les noms des aïeux de JD Vance. Sa grand-mère Bonnie, qui exerça une influence protectrice tout au long de son enfance, repose au côté de son époux. Tous deux avaient quitté dans les années 1940 le comté de Breathitt, aujourd'hui encore classé parmi les dix plus pauvres des États-Unis, pour chercher du travail dans l'État industriel voisin de l'Ohio. Ils y passèrent le reste de leur existence, et revenaient chaque été pour les vacances en compagnie de leur petit-fils. La maison familiale, située quelques kilomètres plus bas, tombe en ruine. Mais JD Vance a récemment racheté la parcelle où se trouvent leurs sépultures.
En juillet 2024, devant la Convention nationale du Parti républicain réunie…
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Le Parisien
39 minutes ago
- Le Parisien
L'archipel paradisiaque des Palaos, qui a accueilli le tournage de Koh-Lanta, pourrait héberger des migrants expulsés des États-Unis
Le projet n'est pas encore tout à fait ficelé, mais un accord se rapproche entre les États-Unis et l'archipel des Palaos. Comme révélé par The Guardian , la petite nation du Pacifique négocie avec l'administration de Donald Trump pour accueillir les migrants expulsés par les États-Unis. Ce pays d'environ 18 000 habitants situé juste à l'est des Philippines n'a pas encore accepté tous les termes de l'accord, mais un projet existe bel et bien afin de réinstaller des « ressortissants de pays tiers » venant des États-Unis, qui « pourraient chercher une protection et s'opposer à leur retour dans leur pays d'origine », indique le projet d'accord, consulté par le quotidien britannique. Le projet ne précise pour l'instant ni le nombre d'individus qui pourraient être envoyés aux Palaos, ni ce que l'archipel du Pacifique recevrait en échange. Le gouvernement américain s'est simplement engagé à ne pas transférer de mineurs non accompagnés. Une lettre du président des Palaos , Surangel Whipps Jr, à propos des négociations, indique que le pays souhaiterait aussi avoir « toute latitude pour décider d'accepter ou non un individu ». L'archipel entretient des liens étroits avec les États-Unis dans le cadre d'un accord de libre association (Cofa), qui accorde au pays des millions de dollars en aide budgétaire. En 2023, les fonds du Cofa représentaient environ 30 % des revenus du gouvernement palaosien. Cette relation pourrait amener les dirigeants de Palaos à « se sentir obligés d'accepter cet accord », selon Camilla Pohle, analyste spécialisée du Pacifique, auprès du Guardian . Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que l'administration américaine demande aux Palaos d'accueillir des personnes exclues des États-Unis. En 2009, la nation du Pacifique avait accepté de réinstaller 17 détenus chinois de Guantánamo. Une décision de la Cour suprême en juin a ouvert la voie au gouvernement américain pour expulser des migrants et les transférer dans des pays dont ils ne sont pas originaires. Depuis, les États-Unis ont déjà procédé au transfert de migrants vers des pays comme le Soudan du Sud et l'Eswatini . Les îles Palaos seraient donc la troisième nation concernée. L'archipel, composé de 340 îles, est connu, en France, pour avoir accueilli le tournage de l'édition 2009 de Koh-Lanta , remportée par Christina. Il s'agissait également de la première participation de Freddy , codétenteur du nombre d'apparitions dans le jeu de TF 1 avec Teheiura.


Le Parisien
3 hours ago
- Le Parisien
« Il veut détourner l'attention » : cinq minutes pour comprendre pourquoi Donald Trump s'en prend à Barack Obama
Circulez, y'a rien à voir . Interrogé sur l'affaire Epstein, dans laquelle il est empêtré, Donald Trump a répondu ce mardi par une autre accusation visant cette fois son prédécesseur Barack Obama, qui aurait selon lui « truqué l'élection de 2016 ». La « chasse aux sorcières » dont « vous devriez parler, c'est celle du président Obama », a déclaré le président américain, interrogé dans le Bureau ovale. Pourquoi Barack Obama est-il dans le viseur de son successeur ? Quelles sont les visées politiques de Trump ? Décryptage. Dans une diatribe de plusieurs minutes, Donald Trump a affirmé que l'ancien président Barack Obama a « essayé de truquer l'élection » en 2016, aux côtés de « Biden l'endormi », de « l'escroc Hillary et son groupe démocrate ». « Ce qu'ils ont fait en 2016 et en 2020, ce sont des activités criminelles au plus haut point, c'est de ça dont vous devriez parler, je ne sais rien à propos de l'autre affaire », a déclaré Donald Trump, avant d'ajouter : « C'était de la trahison. Ils ont essayé de voler l'élection (…) D'après ce que Tulsi Gabbard m'a dit, elle a des milliers de documents » à ce sujet. La directrice du renseignement national a publié un rapport vendredi 18 juillet, dans lequel elle dénonce « une conspiration traîtresse » de l'administration Obama en 2016 pour démontrer que la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle était due à une ingérence russe . L'ancien président américain et ses proches ont « préparé le terrain pour un coup d'État de plusieurs années » contre Donald Trump, qui avait battu cette année-là Hillary Clinton, selon Tulsi Gabbard, qui demande des poursuites judiciaires contre Barack Obama et d'anciens hauts responsables de la sécurité nationale américaine. Dimanche, deux jours après la publication de ce rapport, Donald Trump avait diffusé sur son réseau Truth Social une vidéo vraisemblablement générée par intelligence artificielle, montrant le premier président noir des États-Unis être arrêté dans le Bureau ovale par des agents du FBI, puis conduit derrière les barreaux d'une prison, habillé d'une combinaison orange. Dans un communiqué, le camp Obama a dénoncé des déclarations « scandaleuses » . « Ces allégations saugrenues sont ridicules et constituent une pauvre tentative de détourner l'attention », a commenté Patrick Rodenbush, le porte-parole de Barack Obama, dans un communiqué. « Rien dans le document publié la semaine dernière ( par Tulsi Gabbard ) ne remet en cause la conclusion largement acceptée selon laquelle la Russie a œuvré pour influencer l'élection présidentielle de 2016 mais n'a pas réussi à manipuler les votes », poursuit le communiqué, rappelant que « ces conclusions ont été confirmées dans un rapport de 2020 de la commission bipartite du renseignement du Sénat, dirigée par le président de l'époque, Marco Rubio ». Si Donald Trump tente de faire diversion, c'est qu'il est empêtré depuis plusieurs semaines dans l'affaire Epstein, du nom de ce riche financier américain accusé d'avoir orchestré un réseau de pédocriminalité et retrouvé mort dans sa cellule en 2019. Le 7 juillet dernier, le gouvernement américain avait assuré ne pas avoir de preuve de l'existence d'une liste secrète de clients du riche financier, qui comptait parmi ses amis Donald Trump. Une réponse qui a suscité la colère d'une partie des figures du mouvement « Maga » - persuadée que les autorités protègent des personnalités de premier plan liées à Jeffrey Epstein, alors même que Donald Trump avait promis tout au long de sa campagne plus de transparence. Si Donald Trump s'en prend à Barack Obama, c'est d'abord « pour détourner l'attention du dossier Epstein et remobiliser sa base », selon Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en civilisation américaine, qui estime que le président américain utilise son prédécesseur comme « un épouvantail qu'il agite » devant le mouvement Maga, « qui en a fait son ennemi numéro 1 ». Pour le spécialiste, c'est également le moyen pour Donald Trump de « maintenir son discours général », selon lequel « les élections de 2020 ont été truquées car il ne peut que gagner de toute façon » et de « se présenter comme un martyr aux yeux de sa base, elle-même complotiste ». Et ce n'est pas anodin : « L'affaire Epstein est vue comme le complot par excellence pour les Maga, on parle d'un assassinat ciblé, d'une liste secrète de personnalités, de pédophilie », poursuit Jérôme Viala-Gaudefroy. Un comportement « désespéré », selon le spécialiste, qui n'est pas un hasard : « Il perd du terrain sur des questions importantes, comme l'économie et l'immigration, et son soutien est en baisse, même parmi certains Républicains. » « En attaquant Obama, en alimentant un discours complotiste et en se présentant en martyr, il excite sa base, il la radicalise, pour retrouver en popularité, poursuit le spécialiste en civilisation américaine. Ce qu'il ne veut surtout pas, c'est être remis en cause. »


Le Parisien
5 hours ago
- Le Parisien
« Faible tentative de détourner l'attention » : Barack Obama réagit après les attaques répétées de Donald Trump
Il est très rare qu'il réagisse à ce genre de provocations. Mais les attaques répétées l'ont fait sortir de sa réserve. Mardi en fin de journée, le cabinet de Barack Obama a commenté les accusations proférées par Donald Trump ces derniers jours. « Par respect pour la fonction présidentielle, notre bureau ne prend habituellement pas la peine de répondre aux non-sens et mésinformations constantes que déverse la Maison-Blanche. Mais ces accusations sont suffisamment honteuses pour mériter une réponse. Ces étranges allégations sont ridicules et une faible tentative de détourner l'attention », précise le communiqué. Empêtré dans l'affaire Epstein , pour laquelle il est critiqué au sein même de son clan, Donald Trump s'est lancé face à la presse mardi dans une diatribe contre l'ancien président démocrate, l'accusant de « trahison ». Il l'a dépeint en « chef de gang » et l'a même accusé d'avoir tenté de « monter un coup d'État ». En fin de semaine dernière, la directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, a publié un rapport accusant Barack Obama et son entourage de « complot » en lien avec les accusations d'ingérence russe dans la campagne de 2016, qui a porté Donald Trump à la Maison Blanche. Le milliardaire républicain a toujours rejeté les conclusions des services de renseignement américains, selon lesquels Moscou a œuvré pour favoriser sa première élection . « Rien, dans le document dévoilé la semaine dernière, ne vient contredire les conclusions, largement acceptées, que l a Russie a travaillé à influencer l'élection présidentielle de 2016 sans être parvenu à manipuler les votes », a réagi l'équipe de Barack Obama dans le communiqué.