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Guerre en Ukraine : Trump a « commencé les préparatifs » d'une rencontre entre Poutine et Zelensky

Guerre en Ukraine : Trump a « commencé les préparatifs » d'une rencontre entre Poutine et Zelensky

Le Parisiena day ago
Jusqu'alors Vladimir Poutine rejetait toute réunion avec Volodymyr Zelensky. Mais à l'issue du sommet de Washington lundi, Donald Trump a affirmé « commencer les préparatifs » d'une rencontre entre les présidents russe et ukrainien. C'est l'annonce principale au terme d'une « très bonne » entrevue avec le président ukrainien et plusieurs dirigeants européens.
Vladimir Poutine a convenu de cette future rencontre, qui devrait se produire dans les deux semaines à venir, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue américain, a fait savoir le chancelier allemand Friedrich Merz, l'un des responsables européens conviés à la Maison Blanche.
« Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale » avec la participation de Donald Trump, a de son côté déclaré le chef d'Etat ukrainien à la presse.
« Porter à un plus haut niveau la représentation de l'Ukraine et de la Russie »
Les éventuelles concessions territoriales exigées par la Russie à l'Ukraine sont « une question que nous laisserons entre moi et Poutine », a-t-il ajouté.
« L'idée a été discutée qu'il serait nécessaire d'étudier la possibilité de porter à un plus haut niveau la représentation de l'Ukraine et de la Russie », a de son côté déclaré le conseiller diplomatique du président russe Iouri Ouchakov, cité par l'agence Tass.
Donald Trump a précisé sur son réseau Truth Social que la rencontre, en un lieu qui reste à déterminer, serait suivie d'une réunion à trois avec lui-même, visant à mettre fin à trois ans et demi de conflit, déclenché par l'invasion russe.
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INTERNATIONAL - On prend les mêmes et on recommence ? Alors que la Maison Blanche pousse pour une rencontre Poutine -Zelensky, les Américains ont déjà un lieu d'accueil en tête… et il a tout pour déplaire aux Ukrainiens. Alors qu' Emmanuel Macron propose Genève et Vladimir Poutine Moscou, le président américain et ses équipes semblent avoir un faible pour Budapest, la capitale hongroise. Interrogée mardi 19 août sur le sujet, la porte-parole de la Maison Blanche n'a pas annoncé la position officielle de Washington, refusant de « confirmer ou infirmer des lieux » pour organiser le sommet. Mais d'après deux sources anonymes du site américain Politico, Budapest « apparaît comme le premier choix » de l'exécutif américain, et ce choix semble assez logique. Lire aussi Où la rencontre Volodymyr Zelensky-Vladimir Poutine pourrait-elle avoir lieu ? Comme le souligne franceinfo, le Premier ministre Viktor Orbán est un allié de Donald Trump qui aurait bien besoin d'une « opportunité de rebond » à quelques mois d'élections législatives où il est fragilisé. Si son pays appartient à l'UE et à l'Otan, l'autocrate reste un pro-Russe assumé au sein d ces organisations loin d'être russophiles. Budapest pourrait donc proposer une forme de terrain neutre… à un gros détail près. Un texte qui actait la dénucléarisation de l'Ukraine Pour les Ukrainiens, la capitale hongroise reste associée au très mauvais souvenir du Mémorandum de Budapest, signé le 5 décembre 1994 par les États-Unis, le Royaume-Uni, la Russie et l'Ukraine, trois ans après l'indépendance de cette dernière. Ce texte, rejoint plus tard par la Chine et la France, était censé garantir à Kiev une protection de ses frontières, tout comme l'accord que Donald Trump a promis à Volodymyr Zelensky en lui faisant miroiter des « garanties de sécurité ». Mais pour bénéficier de cette protection théorique, l'Ukraine a dû faire une énorme concession : renoncer aux milliers d'ogives nucléaires soviétiques restées sur son territoire après la chute de l'URSS. Kiev est alors de facto la troisième puissance nucléaire mondiale. « Bien sûr, la Biélorussie et le Kazakhstan détenaient aussi des armes soviétiques, mais en quantité bien moindre », a relevé Polina Sinovets, directrice du Centre de non-prolifération de l'Université d'Odessa interrogée en février dernier par Mediapart. Dans le cadre du Mémorandum, Kiev a accepté de transférer les ogives soviétiques à Moscou et d'intégrer le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) en tant qu'État non doté de l'arme. « À partir du moment où l'Ukraine renonçait aux armes nucléaires qui étaient stationnées sur son territoire et qu'elle les rendait à la Russie, elle se privait d'un instrument de dissuasion », relève le général Jérôme Pellistrandi, interrogé par BFMTV. « Donc, les grandes puissances de l'époque, y compris la Russie, se sont engagées à ne pas intervenir et à préserver la sécurité de l'Ukraine. » « La Russie n'a pas tenu ses engagements » Il suffit d'avoir allumé la radio ou la télévision au cours des dix dernières années pour savoir que l'accord signé à Budapest n'a pas été respecté. Une de ses limites est notamment qu'il ne prévoyait pas d'intervention immédiate des signataires en cas de violation. 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Extension des espaces sans tabac : restaurateurs et cafés demandent «l'ouverture d'une concertation immédiate»
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Extension des espaces sans tabac : restaurateurs et cafés demandent «l'ouverture d'une concertation immédiate»

L'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) partage dans une lettre ouverte son «profond mécontentement» de ne pas avoir été associé aux discussions aboutissant au décret fin juin relatif à l'extension des espaces sans tabac. L'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) a demandé mercredi à la ministre de la Santé «l'ouverture d'une concertation immédiate» au sujet des espaces sans tabac, «un dispositif technocratique générateur de situations absurdes», selon elle. Dans sa lettre ouverte adressée à Catherine Vautrin, le premier syndicat patronal des cafés, hôtels, restaurants et établissements de nuit dit son «profond mécontentement» de ne pas avoir été associé aux discussions aboutissant au décret fin juin relatif à l'extension des espaces sans tabac. Celui-ci a étendu l'interdiction de fumer aux abribus, parcs et jardins publics, plages ainsi qu'aux abords des bibliothèques, piscines ou écoles. Visant principalement à protéger les enfants du tabagisme passif, il ne concerne pas les terrasses de cafés et restaurants. Cette «politique utile» s'est transformée «en un dispositif technocratique générateur de situations absurdes», selon l'Umih qui étaye : «Ainsi par exemple deux cafés côte à côte : la terrasse du premier est non-fumeur car située à moins de 10 mètres d'un établissement d'enseignement ; celle du second, juste au-delà des 10 mètres, reste fumeur». Ou encore : «Un restaurant installé sur une plage interdite à la baignade peut autoriser à fumer sur sa terrasse, tandis qu'un autre restaurant sur une plage surveillée ne le peut pas, du moins jusqu'à la fin de la saison balnéaire». Publicité Le syndicat patronal dit avoir «passé cet été des dizaines d'heures à expliquer à (ses) adhérents les termes d'un texte administratif et les risques d'amendes encourus». Il implore «un changement de méthode : le dialogue plutôt que l'imposition, la coconstruction plutôt que la surprise réglementaire» et demande à la ministre «l'ouverture immédiate d'une concertation avec les représentants du secteur pour corriger les effets injustes de cette réglementation, préserver l'équité entre établissements, et envisager des modalités d'une mise en œuvre plus souple, proportionnée et acceptables pour tous».

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