
Guerre en Ukraine : la Turquie soutiendra un processus de paix avec «toutes les parties», selon Erdogan
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a informé ce mercredi 20 août Vladimir Poutine que son pays soutiendra un processus associant «toutes les parties» en faveur de la paix en Ukraine, selon la présidence turque.
Lors d'un entretien téléphonique avec son homologue russe, «le président Erdogan a assuré suivre de près l'évolution du processus de paix et que la Turquie (...) soutient les approches visant à établir une paix durable avec la participation de toutes les parties», visant sans la nommer celle de l'Ukraine. Dans son communiqué, la présidence turque affirme également que Vladimir Poutine a «remercié le président Erdogan pour avoir accueilli des pourparlers de paix».
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Depuis mai, la Turquie a abrité à trois reprises à Istanbul des négociations diplomatiques entre Kiev et Moscou, qui n'ont pas permis de franches avancées mais débouché sur des échanges de prisonniers. Ankara est parvenu depuis le début de l'invasion russe en Ukraine à maintenir ses relations avec les deux capitales. Elle s'est abstenue de se joindre aux sanctions occidentales mais insiste régulièrement sur l'intégrité territoriale de l'Ukraine, et spécifiquement sur celle de la Crimée, qui abrite une importante minorité tatare à majorité musulmane, et dont la Russie a pris le contrôle par la force en 2014.
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La priorité continue à être une paix juste, crédible et durable», a indiqué sur X l'amiral Giuseppe Cavo Dragone, qui préside le comité militaire de l'Otan. «Nos pensées demeurent auprès des courageux combattants et combattantes ukrainiens», a-t-il ajouté à l'issue de la réunion. Mardi, Donald Trump s'était dit prêt à ce que les États-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garanties de sécurité à l'Ukraine en cas d'accord de paix avec la Russie, tout en excluant des soldats au sol, une mission dévolue aux alliés européens. Publicité «Force de réassurance» Tous les participants aux réunions de la Maison-Blanche lundi se sont félicités d'avancées sur le dossier central des garanties de sécurité à Kiev et ont déclaré que Vladimir Poutine avait accepté le principe d'un sommet avec Volodymyr Zelensky dans les prochaines semaines. Si une rencontre bilatérale se passe bien, une réunion tripartite pourrait suivre avec Donald Trump, avait proposé ce dernier lundi. Mardi également, la «coalition des volontaires», une trentaine de pays surtout européens soutenant l'Ukraine, s'est réunie par visioconférence sous les auspices du Premier ministre britannique, Keir Starmer, et du président français Emmanuel Macron, afin de rendre compte des entretiens de la veille à Washington. Des équipes de planification européennes et américaines devraient se contacter dans «les prochains jours» pour «préparer le déploiement d'une force de réassurance si les hostilités prenaient fin», a précisé un porte-parole de Keir Starmer. La question des concessions territoriales exigées par la Russie reste une grande inconnue, alors que ses troupes occupent près de 20% du territoire ukrainien. Washington, comme les Européens, assure qu'elle doit être réglée directement entre Moscou et Kiev, qui a exclu à ce jour toute perte de territoire. Pour Donald Trump, en revanche, qui a appelé Volodymyr Zelensky à faire preuve de «souplesse», l'Ukraine devra s'y résoudre, en particulier pour le Donbass, région industrielle et minière de l'est du pays. Pendant ce temps, sur le front, l'armée russe a poursuivi sa progression. Elle a revendiqué mercredi la prise de trois nouvelles localités dans les régions de Donetsk (est) et de Dnipropetrovsk (centre-est), face à un adversaire moins nombreux et moins bien équipé.