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États-Unis: les ventes de maisons neuves toujours inférieures aux attentes en juin

États-Unis: les ventes de maisons neuves toujours inférieures aux attentes en juin

Le Figaro5 days ago
Les ventes de maisons neuves aux États-Unis ont une nouvelle fois été inférieures aux attentes au mois de juin, malgré une légère hausse par rapport au mois précédent, alors que les taux élevés et le prix des logements pèsent toujours sur le marché. Près de 627.000 logements neufs ont été vendus au mois de juin, en rythme annualisé - soit une estimation du nombre total de ventes sur un an selon le rythme observé sur ce mois -, une légère hausse sur un mois (+0,6%) mais toujours en forte baisse sur un an (-6,6%), selon les données publiées jeudi par le département du Commerce.
C'est une nouvelle fois en deçà des attentes des analystes, qui s'attendaient à une reprise plus marquée avec 645.000 ventes espérées, en rythme annualisé, selon le consensus publié par MarketWatch. Un rythme qui reste faible alors que le stock de logements neufs disponibles reste élevé et continue d'augmenter, tant sur un mois (+1,2%) que sur un an (+8,5%), avec actuellement 9,8 mois d'inventaire disponible au rythme de vente actuel.
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Des prêts immobiliers qui restent chers
La bonne nouvelle pour les acheteurs potentiels est cependant que les prix marquent le pas, pour s'établir à un prix médian de 401.800 dollars, soit 4,9% de moins qu'en mai et 2,9% de moins qu'en juin 204. Le prix moyen de vente s'établit lui à 501.000 dollars, là encore en recul sur un mois, mais légèrement plus élevé qu'un an plus tôt. Le marché américain de l'immobilier reste néanmoins largement tributaire d'un contexte difficile, avec des prêts immobiliers qui restent chers.
Les prêts à 30 ans, qui sont les plus populaires aux États-Unis, restent ainsi toujours à un taux moyen de 6,75%, selon les données actualisées au 17 juillet de l'agence de refinancement Freddie Mac. Ils se sont maintenus depuis une dizaine de mois dans une fourchette comprise entre 6,50% et 7%, après une baisse temporaire en septembre dernier et ne sont jamais passés sous les 6% depuis septembre 2022. Ils ne devraient sans doute pas se détendre dans l'immédiat, la Réserve fédérale (Fed), devant vraisemblablement garder ses taux inchangés lors de sa prochaine réunion, prévue mardi et mercredi.
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le bénéfice trimestriel d'AstraZeneca dopé par une croissance record aux États-Unis
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le bénéfice trimestriel d'AstraZeneca dopé par une croissance record aux États-Unis

Le géant pharmaceutique britannique AstraZeneca a annoncé mardi un bénéfice net part du groupe en hausse de 27% à 2,45 milliards de dollars au deuxième trimestre, dopé par une croissance record de ses ventes aux États-Unis sur la période. Face à la menace de droits de douane de Donald Trump sur le secteur pharmaceutique au niveau mondial, le laboratoire a annoncé la semaine dernière un investissement massif de 50 milliards de dollars d'ici 2030 aux États-Unis pour y fabriquer des médicaments et financer ses programmes de recherche. Ceci «reflète non seulement l'importance de l'Amérique, mais aussi notre confiance dans nos médicaments innovants pour transformer la santé mondiale», a assuré le directeur général Pascal Soriot dans un communiqué. Le groupe a vu son chiffre d'affaires progresser de 12% sur la période à 14,46 milliards de dollars, ce qui est un record pour un trimestre, a précisé un porte-parole d'AstraZeneca. Aux États-Unis, premier marché du laboratoire, qui y a réalisé 44% des ventes au deuxième trimestre, la hausse est de 13%, une progression trimestrielle record, à 6,32 milliards de dollars. Publicité Épargnées lors des premières volées de droits de douane imposées par le président américain Donald Trump, les entreprises pharmaceutiques sont désormais ciblées par l'administration américaine, qui veut rapatrier la production sur son sol. Une enquête est en cours aux États-Unis pour savoir si les importations pharmaceutiques posent un problème de sécurité nationale et le président américain a dit début juillet envisager une surtaxe de 200% sur le secteur. Cas particulier : Washington et Bruxelles ont annoncé dimanche un accord commercial, selon lequel le secteur pharmaceutique de l'UE sera soumis à des droits de douane de 15% aux États-Unis. Le Royaume-Uni devrait échapper lui aussi à des tarifs douaniers prohibitifs. AstraZeneca, qui avait annoncé dès avril commencer à transférer vers les États-Unis une partie de sa production européenne, indique que son chiffre d'affaires progresse dans «toutes les principales régions géographiques», grâce notamment à ses produits contre le cancer. Le groupe, dont l'objectif est de générer un chiffre d'affaires annuel de 80 milliards de dollars d'ici 2030, a vu au premier semestre ses revenus progresser de 9% à 28,05 milliards de dollars. Il annonce une hausse de son dividende de 3% pour les six premiers mois de l'année.

Ces granges de montagnes inhabitables se vendent à 300.000 euros voire plus
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Ces granges de montagnes inhabitables se vendent à 300.000 euros voire plus

La folie des prix immobiliers ne cesse pas en montagne, même en moyenne altitude. Illustration dans le secteur du Beaufortain où les granges à retaper se vendent plus cher que jamais. Même à l'écart des grandes stations de ski et à des altitudes où l'enneigement n'est pas garanti, les prix des granges, maisons et chalets continuent à s'envoler. Dopé par la montée en gamme du ski et par l'internationalisation de la clientèle, le marché immobilier des grandes stations d'altitude ne cesse de grimper depuis des années, c'est entendu. En revanche, bon nombre d'observateurs et de connaisseurs du secteur se montraient beaucoup moins optimistes en parlant des stations secondaires, surtout celles situées en moyenne montagne. Pourtant, les prix ne faiblissent toujours pas pour les biens individuels à retaper. Il est vrai qu'ils répondent plus que jamais aux aspirations de plusieurs types de clientèles: des retraités, des amateurs de résidence secondaire mais aussi un public qui aspire à un changement de vie sans oublier les indépendants pouvant largement pratiquer le télétravail. Symbole de cet engouement: les granges du Beaufortain, comme le montre une récente enquête du Dauphiné Libéré. Ce massif entre Mont-Blanc et Vanoise qui s'étend autour de la commune savoyarde de Beaufort semble correspondre à un juste milieu. L'endroit reste à l'écart des plus grosses usines à ski mais ne manque pas de décors montagnards de carte postale ni de lac ou de belvédères offrant des vues panoramiques. Une clientèle avide de biens à rénover de fond en comble semble se concentrer sur des granges à l'abandon, parfois sans électricité ni assainissement et alimentée en eau directement par une source. Une ferme à retaper à Beaufort affichée à 274.000 euros. Crédit Photo : Agence immobilière du Beaufortain Cette autre grange beaufortaine cherche preneur pour 234.000 euros. Crédit Photo : Agence immobilière du Beaufortain Jusqu'à 600.000 euros Selon Nicolas Duc-Goninaz, un professionnel interrogé par le quotidien, une grange «bien placée près du village, avec accès, vue, sans vis-à-vis se vend minimum 300.000 euros. Ça peut monter à 600.000 euros.» À défaut de trouver des offres dans le haut de la fourchette, une visite des portails immobiliers confirme que l'on arrive très rapidement au tarif de 300.000 euros même pour des biens en très mauvais état. Ainsi, à Beaufort, cette ancienne grange de 120 m² avec étable au rez-de-chaussée et assainissement à créer est affichée à 274.000 euros. Il est vrai qu'elle s'accompagne d'un terrain de 2000 m². Même esprit pour cette ferme de 200 m² (mais seulement 600 m² de terrain), toujours à Beaufort dans un hameau bénéficiant d'un «accès facile même en période hivernale». Là encore, il faut débourser 233.000 euros et prévoir l'assainissement comme l'alimentation électrique. Vue dégagée et pas de vis-à-vis pour cette grange proposée à 233.000 euros. Crédit Photo : 3G immo consultant Malgré tout, ce seuil des 300.000 euros reste bien trop élevé pour certains biens. Affichée un temps à 314.000 euros, cette ferme beaufortaine de 160 m² à rénover totalement a réduit ses prétentions de 25%. Désormais elle est proposée à 234.000 euros avec un terrain de 500 à 600 m² qui reste à délimiter précisément.

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Le dollar grimpe nettement lundi, en particulier face à l'euro, porté par l'accord commercial entre les États-Unis et l'Union européenne (UE) présenté dimanche et qui devrait bénéficier largement à l'économie américaine selon les analystes. «Le fait que nous ayons un accord avant la date limite» du 1er août, à l'issue de laquelle d'importants droits de douane doivent être imposés par Washington, soulage les cambistes, estime auprès de l'AFP Brad Bechtel, de Jefferies. Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont dessiné les contours dimanche en Écosse d'un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux États-Unis seront taxés à 15% - contre 30% un temps envisagés par Washington. «Combiné à la réunion entre la Chine et les États-Unis», cet accord «a certainement ajouté un peu d'appétit pour le risque sur les marchés américains, ce qui profite au dollar», souligne Brad Bechtel. Vers 18H15 GMT, la devise américaine décollait en conséquence de 1,32% par rapport à l'euro, à 1,1588 dollar et prenait 0,63% face à la livre, à 1,3354 dollar. Le billet vert s'envolait aussi face à des valeurs refuge comme le franc suisse (+1,00%) et le yen japonais (+0,57%). Publicité 750 milliards de dollars sur trois ans «Bien que l'accord manque de détails, il est largement perçu comme une victoire majeure pour l'administration Trump», résume Ricardo Evangelista d'ActivTrades interrogé par l'AFP. À cause de ce compromis «déséquilibré», «les nouveaux flux commerciaux seront positifs pour le dollar et les États-Unis, au détriment de l'euro et des entreprises européennes», abonde Kathleen Brooks, de XTB. En contrepartie, l'accord prévoit également des achats d'hydrocarbures américains d'une valeur de 750 milliards de dollars sur trois ans et de nouveaux investissements européens aux États-Unis pour un montant de 600 milliards de dollars. «Si les entreprises européennes investissent davantage dans les usines américaines, cela entraînera tout de même une sortie de production hors de l'UE, comme l'auraient fait les droits de douane», avance Bas van Geffen, de Rabobank. De plus, «il ne faut pas oublier que même si c'est le gouvernement américain qui menaçait d'imposer des droits de douane, c'est finalement l'économie américaine qui aurait subi le plus de dommages», assure Thu Lan Nguyen de Commerzbank, ce qui explique aussi le rebond du billet vert.

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