
Les États-Unis sanctionnent le président cubain, quatre ans après des manifestations historiques
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
28 minutes ago
- Le Figaro
Nigeria: 44 personnes condamnées pour financement du groupe djihadiste Boko Haram
Le pays a repris des procès, suspendus depuis sept ans, contre plus de 1.000 personnes soupçonnées d'avoir des liens avec le groupe terroriste qui mène une insurrection depuis 2009 afin d'établir un califat. Le Nigeria a condamné samedi 44 jihadistes de Boko Haram à des peines de prison allant jusqu'à 30 ans pour financement d'activités terroristes, a indiqué une agence gouvernementale. Les condamnés figuraient parmi 54 suspects jugés dans des tribunaux civils spéciaux dans la ville de Kainji (est), a indiqué Abu Michael, porte-parole du centre de lutte antiterroriste du Nigeria, dans un communiqué. «Les verdicts prononcés lors des procès ont abouti à des peines de prison allant de 10 à 30 ans, toutes assorties de travaux forcés», a-t-il précisé. Le Nigeria a repris cette semaine des procès, suspendus depuis sept ans, contre plus de 1.000 personnes soupçonnées d'avoir des liens avec le groupe Boko Haram qui mène une insurrection depuis 2009 afin d'établir un califat. «Avec ces dernières condamnations, le Nigeria a désormais enregistré un total de 785 affaires liées au financement du terrorisme et à d'autres infractions liées au terrorisme», indique le communiqué. Publicité La campagne menée par l'armée nigériane depuis 16 ans pour écraser les jihadistes dans le nord-est du pays a fait plus de 40.000 morts et quelque deux millions de déplacés, selon les Nations Unies. Les violences se sont également étendues aux pays voisins comme le Cameroun, le Tchad et le Niger. En octobre 2017, le Nigeria a commencé des procès de masse des rebelles islamistes, plus de huit ans après le début des violences. Pendant cinq mois, 200 combattants jihadistes ont été condamnés à des peines allant de «la peine de mort et la réclusion à perpétuité à des peines de prison de 20 à 70 ans», a déclaré M. Michael. Ces condamnations ont été prononcées notamment pour des attaques contre des femmes et des enfants, la destruction de lieux de culte, le meurtre de civils et l'enlèvement de femmes et d'enfants.


Le Parisien
7 hours ago
- Le Parisien
Un bébé de 6 mois meurt de chaud après avoir été laissé seul dans une voiture, les autorités tirent la sonnette d'alarme
Les drames se multiplient aux États-Unis. Un bébé de 6 mois est décédé dimanche dans l'Etat du Maryland, dans le nord-ouest du pays après avoir été laissée seul dans une voiture en plein soleil , rapporte ce mardi 8 juillet la chaîne américaine CBS . La petite fille est décédée dans la ville de Belcamp alors que les températures extérieures tournaient autour de 35 degrés et dépassaient les 37 degrés à l'intérieur de l'habitacle , selon le shérif du comté de Harford, Jeffrey Gahler. Malgré l'intervention des secours, la jeune enfant n'a pas pu être sauvée. Une enquête a été ouverte, mais aucune poursuite n'a été engagée pour l'heure. Une autopsie doit avoir lieu dans les prochains jours, mais les premières constations impliquent que l'enfant a été laissé « plusieurs heures » dans le véhicule, selon la chaîne locale WMAR . Le shérif a par ailleurs lancé un appel à la prudence de la part des parents : « Nous vivons dans une époque très chargée. Nous sommes facilement distraits. Il se passe beaucoup de choses dans la vie de chacun, mais il ne faut pas que cela ait un impact sur la responsabilité qui nous incombe en premier lieu , à savoir les plus jeunes et les plus vulnérables », a-t-il insisté. Ce décès, qui est au moins le 14e depuis le début de l'année aux États-Unis, intervient alors que le cas d'un enfant californien choque actuellement le pays. Un bébé d'un an est décédé le 29 juin après que sa mère de 20 ans l'a laissé, lui et son frère de 2 ans, dans une voiture stationnée en plein soleil sur un parking de la ville de Bakersfield (Californie). Pendant ce temps, elle se faisait faire des injections aux lèvres , a rapporté le Los Angeles Times . La jeune femme de 20 ans, Maya Hernandez, est depuis accusée d'homicide involontaire et de deux chefs de cruauté volontaire envers un enfant pour la mort de son petit garçon d'un an et l'hospitalisation de son autre fils de 2 ans, qui a survécu.


Le Figaro
14 hours ago
- Le Figaro
Inondations au Texas : les coupes budgétaires de Trump font polémique
Le président américain avait affirmé début juin vouloir «supprimer» l'Agence fédérale de gestion des urgences (Fema), la jugeant trop bureaucratique et trop lente. En marge des inondations du 4 juillet qui ont fait au moins 120 morts au Texas, il a pourtant signé un décret pour apporter un renfort aux autorités locales. Après la sidération, les questions. Le président Donald Trump n'y a pas coupé vendredi, lors de sa visite au Texas sur les lieux touchés par les inondations. Le 4 juillet, jour de fête nationale aux États-Unis, des pluies diluviennes ont provoqué des crues subites dans le centre du Texas, surprenant de nombreux habitants dans leur sommeil. Au moins 120 décès ont été recensés. «Je n'ai jamais rien vu de tel», a avoué le président lors d'une table ronde avec les autorités locales. La visite du Potus était spécialement attendue alors que des interrogations et critiques émergent sur l'efficacité des secours. D'abord, autour d'un couac bureaucratique au niveau local dans le comté du Kerr (le plus durement touché avec 96 morts, dont 36 enfants) qui aurait retardé l'envoi du message d'alarme sur les téléphones. Puis, autour de la politique de coupes budgétaires décidées par l'administration Trump qui visent en particulier l'Agence fédérale de gestion des urgences (Fema). Publicité Depuis l'arrivée au pouvoir du président républicain, cet organisme, rattaché au département de la Sécurité intérieure des États-Unis, qui dispose d'un budget annuel d'environ 30 milliards de dollars et emploie plus de 20.000 personnes, a perdu environ un quart de son personnel. Début juin, Donald Trump expliquait viser une «suppression progressive» de l'agence et, à terme, transférer la responsabilité et les coûts de la gestion des urgences aux États eux-mêmes. Message d'alerte tardif Interrogé sur le délai de l'envoi des messages d'alerte par une journaliste lors de son déplacement, le milliardaire, non content de la question, s'en est pris avec humeur à son auteur. «Je ne sais pas qui vous êtes, mais (...) seule une mauvaise personne poserait une question pareille», a-t-il tancé, prenant la défense des autorités locales : «Tout le monde dans cette salle a fait un boulot incroyable, et les gens le savent. Je vous admire, je vous considère comme des héros et des héroïnes, et je pense que vous avez fait un travail extraordinaire», a martelé le président, rappelant qu'«il s'agissait d'un déluge qui n'arrive qu'une fois tous les mille ans». Avant de s'en prendre aux démocrates, «qui ne veulent faire que critiquer». Que s'est-il passé exactement ? Au niveau local d'abord, un enregistrement audio, obtenu par les médias américains, a soulevé la question d'une possible lenteur bureaucratique qui se serait révélée meurtrière. Vendredi à 4h22, alors que la région texane de Hill Country commençait à être inondée, un pompier demande au bureau du shérif du comté de Kerr s'il est «possible d'envoyer un code rouge aux habitants de Hunt pour leur demander de se mettre en hauteur ou de rester chez eux». «Attendez, nous devons obtenir l'approbation de notre superviseur», se voit-il répondre. Or, La première alerte du système CodeRED du comté de Kerr n'a été envoyée que 90 minutes plus tard. Ce système, en place depuis plus de dix ans dans le comté, permet d'alerter en quelques minutes un grand nombre d'abonnés via des messages automatiques, à condition que ceux-ci soient inscrits sur les pages blanches. Depuis 2021, le comté de Kerr a intégré à CodeRED le système d'alerte de la Fema, plus performant, qui permet de diffuser ces messages à tous les téléphones de la zone - y compris les touristes et personnes ne figurant pas dans la base de données. Le délai entre l'alerte du pompier et la réception des messages par les riverains témoigne d'un temps anormalement long. Le maire de Kerrville, Joe Herring Jr., a déclaré au Texas Tribune qu'il avait reçu le message CodeRED à 6 heures du matin. D'autres encore ne l'ont reçu… qu'après 10 heures du matin. À cette heure, des centaines de personnes avaient déjà été emportées par les eaux. La Fema en voie de suppression Derrière, les médias américains ont soulevé la question de la politique de coupe budgétaire entamée par l'administration Trump. Dans le cadre des inondations au Texas, l'engagement de la Fema dans le cadre des inondations a été minime. Mardi 8 juillet, l'agence fédérale n'avait mobilisé que 70 agents dans le comté du Kerr, alors que les autorités du Texas, elles, avaient déployé 1750 sauveteurs et plus de 975 véhicules et autres équipements à la recherche des disparus. Pour les médias américains, les récents licenciements ont pu provoquer un fonctionnement au ralenti de l'agence. CNN note aussi une autre conséquence des coupes budgétaires: pour un meilleur contrôle des dépenses, Kristi Noem, la secrétaire à la Sécurité intérieure, exige dorénavant de donner son approbation personnelle à toute dépense supérieure à 100.000 dollars. Y compris le déploiement d'équipes de recherche et de sauvetage. Publicité Une règle qui ralentirait significativement les décisions. Selon le New York Times, depuis l'épisode d'inondations, l'agence fédérale n'a par exemple pas répondu à près des deux tiers des appels pour une demande d'assistance, à cause de centaines de sous-traitants dont le contrat prenait fin le 5 juillet, et qui n'ont été renouvelés que cinq jours après leur expiration, ayant nécessité l'approbation de Kristi Noem elle-même. À lire aussi Coupes budgétaires, essai clinique supplémentaire... Le calvaire des fabricants de vaccins depuis le retour de Trump Pour le gouvernement fédéral, aucune anomalie dans ce fonctionnement, mais une application de la doctrine qu'ils souhaitent mettre en place : «supprimer progressivement» la Fema et déléguer la gestion de crise aux États eux-mêmes, comme annoncé par Donald Trump début juin. En automne dernier, après le passage de l'ouragan Helene qui a fait plus de 200 morts dans le Sud-Est des États-Unis, le président avait vivement critiqué l'intervention de l'agence. «La FEMA a été une grande déception. C'est très bureaucratique et c'est très lent», avait déclaré le président républicain, disant vouloir s'en «débarrasser». Le 6 juillet pourtant, le milliardaire a signé un décret élevant l'épisode d'inondations à la catégorie de «catastrophes naturelles», permettant à la Fema une aide fédérale disponible pour compléter les efforts de l'État du Texas. «En tant que gouvernement fédéral, nous ne gérons pas ces catastrophes; c'est l'État qui le fait. Nous intervenons et les soutenons. Et c'est exactement ce que nous avons fait dans cette situation», a défendu vendredi Kistin Noem qui, jeudi déjà, assurait sur X que la réponse de l'État fédéral avait été «rapide et efficace». Interrogée sur la pertinence d'une suppression de la Fema après les inondations au Texas, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a quelque peu esquivé le sujet : «Le président veut garantir que les citoyens américains disposent toujours de ce dont ils ont besoin en cas de besoin. Que cette aide provienne des États ou du gouvernement fédéral, le débat politique se poursuivra. Et le président a toujours affirmé qu'il souhaitait que les États fassent tout leur possible, voire plus».