
Hydro-Québec dénombre près de 10 000 pannes électriques
Les orages violents qui touchent présentement la province ont provoqué près de 10 000 pannes électriques, indique Hydro-Québec.
Dimanche un peu avant 23 h, le site Info-pannes d'Hydro-Québec recensait 9457 foyers sans électricité à travers la province. 114 interruptions sont répertoriées sur le territoire.
Laval était de loin la région la plus touchée, avec plus de 2400 adresses sans courant.
La Montérégie (747 pannes), le Centre-du-Québec (1130 pannes), les Laurentides (1098 pannes), Chaudière-Appalaches (262 pannes) et Montréal (971 pannes) sont aussi affectés.
Hydro-Québec dessert près de 4,5 millions d'adresses au Québec. Ce sont donc actuellement 0,34 % des clients qui sont sans électricité.
Consultez le site Info-pannes d'Hydro-Québec pour voir les zones touchées
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La Presse
an hour ago
- La Presse
La « mine de yogourt » Danone
On les voit souvent le long des autoroutes ou dans les parcs industriels. Le commun des mortels n'y a pas accès, mais cet été, l'équipe de La Presse Affaires s'est fait ouvrir les portes d'usines qui font partie du paysage. Danone Canada Siège social : Toronto PDG : Pierre Morin Nombre d'employés : 618 au Canada, dont 474 au Québec Marques : Oîkos, Activia, Danone, Two Good et Silk Le Québec est à la fois le plus grand producteur et le plus grand consommateur de yogourt au pays. De fait, l'usine Danone Canada, à Boucherville, scelle plusieurs millions de contenants de yogourt pour tout le pays… chaque jour. C'est plus précisément cinq millions de pots de tous les formats qui sont fabriqués chaque jour dans l'importante usine de la Rive-Sud, la seule de Danone au Canada. À l'arrivée de La Presse à l'usine, impossible de nier où l'on se trouve : dans la spacieuse et lumineuse salle des employés, c'est l'heure de la pause du matin, et la plupart ont un yogourt à boire à la main. Déjà, dans le passage menant à la manufacture, l'immanquable odeur de crème, de lait et de petits fruits nous ramène à l'heure du petit-déjeuner. « On entre dans la mine du yogourt, c'est comme ça que j'aime l'appeler », nous dit Dan Crane, vice-président aux opérations, qui a multiplié ses rigoureuses analogies tout au long de notre visite. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Dan Crane, vice-président aux opérations de l'usine Danone Canada, à Boucherville Pour accéder à l'usine – exigences sanitaires obligent –, nous avons enfilé filets, lunettes, blouses blanches, gants et souliers de protection. Rapidement, nous nous retrouvons dans le feu de l'action, soit la production. Dans l'usine, presque aucun espace n'est réservé au stockage des matières premières, afin que toute la superficie puisse servir aux étapes suivantes. Depuis un quart de siècle, c'est l'entreprise de transport voisine, Groupe Robert, qui les entrepose et déploie plusieurs navettes par jour pour les transporter de l'autre côté de la rue. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Pour accéder à la manufacture, les employés doivent traverser un étroit passage qui permet d'éliminer tout résidu de saleté sur leurs vêtements. Les étapes : la chambre de propulsion d'air, le bassin d'eau pour nettoyer les semelles et le lavage des mains. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Nous passons tout près du « lave-vaisselle » de l'usine, où sont rigoureusement nettoyés les tuyaux et réservoirs de yogourts avant qu'ils soient réutilisés. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE C'est dans d'énormes congélateurs que sont conservés les contenants de ferment, la culture bactérienne ajoutée au lait et à la crème pour créer le yogourt. Seul un petit nombre d'employés y ont accès, car l'extérieur des contenants ne doit pas être contaminé. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Le ferment est ajouté au reste de la recette : lait ultrafiltré, crème, protéines laitières et texturants. Le processus de fermentation est entamé pour créer du yogourt. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Les employés du centre de contrôle s'assurent qu'il y ait un bon enchaînement dans la préparation du yogourt. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Presque tous les yogourts de Danone Canada sont produits à Boucherville. La marque Oîkos est la plus populaire, souligne Dan Crane. Il note un nouvel intérêt pour le yogourt fait avec du lait végétal de marque Silk. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Autour de nous, que des tuyaux et des machines. Mais où est stocké le yogourt ? Dans des cuves… sur le toit ! Cela permet d'économiser de l'espace pour l'usine. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Chaque année, Danone Canada investit environ 20 millions de dollars pour moderniser son usine, en améliorer l'efficacité ou développer de nouveaux produits. L'entreprise a un partenariat avec Moisson Rive-Sud pour les produits qui ne peuvent être vendus, mais qui sont consommables. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Même si les ventes sont relativement stables tout au long de l'année, Danone Canada note deux moments forts pour la production : la rentrée scolaire, pour les collations des enfants, et la nouvelle année, pour les résolutions alimentaires ! PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE À la fin de la chaîne, les caisses de yogourt sont emballées et chargées dans des camions qui feront des livraisons jusqu'en Ontario. Plus loin à l'ouest, c'est par train que voyage le produit. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Pour accéder à la manufacture, les employés doivent traverser un étroit passage qui permet d'éliminer tout résidu de saleté sur leurs vêtements. Les étapes : la chambre de propulsion d'air, le bassin d'eau pour nettoyer les semelles et le lavage des mains. 1 /10 Première étape, la préparation de la masse blanche — terme qui désigne le yogourt dans sa forme naturelle, sans arôme supplémentaire. L'ingrédient secret : le ferment, culture bactérienne qui fait que le yogourt… devient du yogourt. Ajouté à la recette de lait et de crème dans un réservoir, à une température plus élevée, il transforme le lactose en acide lactique et fait en quelque sorte épaissir le mélange. La gardienne de ces cultures, conservées dans des contenants ou des sacs, est une pièce remplie d'une vingtaine de congélateurs. Il s'agit là du véritable « cœur » de l'usine, souligne M. Crane, car chaque ferment est spécialement sélectionné pour obtenir le goût et la texture désirés pour un produit en particulier. Yogourt grec, yogourt brassé, yogourt à boire : sur la porte des congélateurs, une fiche indique quel type de culture ils renferment, et pour quelle marque. Nous nous rendons ensuite au « cerveau », soit la pièce qui fait office de centre de contrôle des machines ; environ cinq personnes y travaillent en permanence pour s'assurer du bon déroulement des opérations. À ce moment, on effectue aussi un premier contrôle de la qualité de la masse blanche. Mais à partir du moment où le produit est mis en pot, c'est 100 % automatisé. Même le chargement des camions ! Dan Crane, vice-président aux opérations de Danone Canada De fait, ce sont des machines qui nous ont accueillis pour le reste de notre visite. Moulage des pots, remplissage de masse blanche, ajout d'arôme, scellage des contenants, découpage des emballages… La production à la chaîne de toutes sortes de yogourts défile devant nos yeux. C'est finalement l'« autoroute du yogourt », un grand tapis roulant menant au chargement des commandes, qui conduit le produit à sa destination. À bien y penser, La Presse a rencontré une dernière employée avant de quitter les lieux, installée dans un laboratoire. Elle nous a expliqué qu'elle effectuait un dernier contrôle des produits, surtout en lien avec l'aspect physique des échantillons, afin d'ajuster les machines ou d'en améliorer l'efficacité pour la suite. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Le clou de la visite : la rencontre de l'employée chargée d'effectuer le dernier tour de piste afin d'améliorer le produit ou les procédés manufacturiers. Et, croyez-le ou non, l'une de ses tâches est aussi… de goûter tous les yogourts. « Les employés ici sont vraiment passionnés. Oui, ils viennent gagner leur vie, mais ils aiment vraiment le produit qu'ils fabriquent », commente M. Crane. À son avis, Danone Canada évoque la symbiose entre l'humain, les machines et le produit.


La Presse
2 hours ago
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Ce gratte-ciel de 63 étages aidera-t-il la crise du logement ?
Un nouveau gratte-ciel de 63 étages qui abrite plus de 600 logements et un hôtel est en construction au centre-ville. Ce gratte-ciel de 63 étages aidera-t-il la crise du logement ? C'est un immeuble que j'ai regardé pousser avec curiosité ces dernières années. Une structure filiforme, haute de 200 mètres, à cheval entre le quartier des affaires de Montréal et Griffintown. Sa couleur très pâle, son revêtement texturé et ses 63 étages lui permettent de sortir du lot, dans le paysage de plus en plus dense du centre-ville. Mais ce gratte-ciel se démarque aussi pour une autre raison : sa fonction. Il ne contient aucun condo : la demande est au point mort, ou presque. On n'y trouve pas de bureaux non plus : le taux d'inoccupation frôle toujours les 19 % dans le cœur de Montréal. Cette nouvelle tour est plutôt dans l'air du temps. C'est-à-dire : locative. Elle proposera 662 appartements, une quantité gigantesque pour un seul et même immeuble. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE La tour ne contient aucun condo ni bureau, seulement des appartements et un hôtel. Avec une telle concentration, on peut presque parler d'une ville verticale. Les centaines d'unités sont offertes depuis peu en location, alors qu'une crise sans précédent fait rage dans la métropole. Cette manne contribuera-t-elle, au moins un peu, à résorber la pénurie ? Épineuse question, que j'ai abordée avec le promoteur Marc Varadi, de RIMAP Construction, pendant une visite de son plus récent projet. Notre rencontre a commencé sur une note vertigineuse : une montée de plusieurs minutes dans un ascenseur de chantier, boulonné à la paroi du gratte-ciel. L'engin nous a menés en vrombissant jusqu'au toit, d'une altitude équivalant à 66 étages. C'était la première fois que Marc Varadi montait aussi haut dans son propre immeuble, achevé aux trois quarts. Il a été soufflé, tout comme moi, par la vue. Nez à nez avec le 1000 De La Gauchetière, et presque à égalité avec le sommet du mont Royal, qu'aucun gratte-ciel ne peut dépasser en vertu de la réglementation municipale. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Le nouvel édifice surplombe à peu près tous les autres immeubles du centre-ville. Si époustouflant soit le panorama, je voulais surtout l'entendre parler de son modèle d'affaires. Pour essayer de comprendre quel rôle son mégaprojet jouera – ou pas – dans la situation actuelle du logement à Montréal. Premier constat : ses unités sont loin d'être abordables. Le complexe locatif, appelé Skyla, se targue d'être « haut de gamme », avec piscines, gym, sauna, portier, station de lavage de chien, salle de « podcasts », etc. Ses futurs résidants auront accès aux luxueuses installations de l'hôtel Moxy, qui occupe les étages inférieurs. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Une des piscines auxquelles auront accès les locataires Les appartements d'une chambre se louent à partir de 1810 $ par mois, ceux de deux chambres, à 3470 $, et ceux de trois chambres, à 3900 $. Des prix corsés, même pour le centre-ville. En quoi de tels loyers contribueront-ils à apaiser la crise, donc ? Deux écoles de pensée s'opposent. Celle qui dit qu'on doit construire le plus possible, dans toutes les gammes de prix, peu importe le type d'habitation, pour doper l'offre. Et celle qui dit qu'on devrait d'abord et avant tout miser sur le logement social et abordable. Vous vous en douterez : Marc Varadi se trouve dans le premier camp. Son entreprise compte déjà plusieurs projets semblables au Skyla à son actif à Montréal, qui ont bien fonctionné. Tout le monde a une théorie, mais ça revient toujours à la même chose : l'offre et la demande. Pas besoin d'un professeur d'université pour écrire une thèse là-dessus, c'est très simple. Le promoteur Marc Varadi Plusieurs économistes, dont ceux de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), pensent de même. Ils misent sur le phénomène du « filtrage », généré par la construction massive de logements en tous genres. Une stratégie à long terme, et non instantanée. « Le filtrage a lieu lorsque des logements deviennent progressivement accessibles aux ménages à faible revenu, à mesure que des logements neufs sont construits et que des ménages à revenu élevé y emménagent », explique la SCHL dans un rapport de 20241. Cette théorie est contestée par bien du monde, dont l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS), qui penche à gauche. Elle est aussi difficile à avaler pour les locataires montréalais, qui ont vu les loyers moyens exploser de 71 % depuis cinq ans. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Quelque 40 000 logements locatifs ont été construits depuis trois ans dans le Grand Montréal. Ils sont occupés à 95 %, selon la SCHL. Un professeur de l'Université de Montréal, qui a soupesé les arguments des deux camps, conclut toutefois que le phénomène du « filtrage » (ou « ruissellement ») produirait à terme des effets bien réels2. Faudra le voir pour le croire… Environ 40 000 logements locatifs ont été construits depuis trois ans dans le Grand Montréal, selon la SCHL. Ils sont occupés à 95 %, ce qui démontre la robustesse de la demande, croit-elle3. Mais comme dans tout marché en croissance, l'offre pourrait devenir excédentaire. Des dizaines de projets locatifs sont en chantier, sur le point d'aboutir, ou nouvellement offerts en location dans la métropole. Les prix se ressemblent – plus de 2000 $ par mois pour un quatre et demie –, et la concurrence devient de plus en plus rude. Je suis inondé de publicités de ces projets neufs sur les réseaux sociaux, depuis quelque temps. La promotion classique : « deux mois de loyer gratuits ». Ça rappelle une autre époque… Une époque où l'offre de logements dépassait la demande à Montréal. Dans l'immédiat, l'effet de « filtrage » n'a pas encore percolé jusqu'aux locataires les plus démunis. Loin de là, même. Aux dernières nouvelles, ils étaient à peu près 2000 à se chercher un nouvel appartement au lendemain du 1er juillet, à l'échelle du Québec. 1. Consultez le rapport de la SCHL 2. Lisez « On a posé la question pour vous : construit-on des logements inutiles contre la crise ? » 3. Lisez « Marché locatif : l'offre en hausse… les prix aussi »


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8 hours ago
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Près de 10 000 foyers sans électricité
Une veille d'orages violents avait été émise, dimanche après-midi. Près de 10 000 foyers sans électricité Les orages violents qui touchent présentement la province ont coupé le courant à près de 10 000 foyers, indique Hydro-Québec. Dimanche un peu avant 23 h, le site Info-pannes d'Hydro-Québec recensait 9457 foyers sans électricité à travers la province. 114 interruptions sont répertoriées sur le territoire. Laval était de loin la région la plus touchée, avec plus de 2400 adresses sans courant. La Montérégie (747 pannes), le Centre-du-Québec (1130 pannes), les Laurentides (1098 pannes), Chaudière-Appalaches (262 pannes) et Montréal (971 pannes) sont aussi affectés. Hydro-Québec dessert près de 4,5 millions d'adresses au Québec. Ce sont donc actuellement 0,21 % des clients qui sont sans électricité. Consultez le site Info-pannes d'Hydro-Québec pour voir les zones touchées