
Un conducteur heurte une trottinette et prend la fuite à Delémont
Jeudi 3 juillet, un accident de la circulation a eu lieu au faubourg des Capucins à Delémont, aux alentours de 16 h.
KEYSTONE
Jeudi, un accident de la circulation a eu lieu au faubourg des Capucins à Delémont, aux alentours de 16 h. Ce dernier s'est produit entre une voiture de tourisme et une trottinette électrique, rapporte la police cantonale jurassienne dans un communiqué .
La femme au guidon de la trottinette et le conducteur, au volant d'un véhicule de type 4x4 de couleur rouge, sont entrés en collision. Ce dernier a «quitté les lieux sans s'arrêter», détaillent les forces de l'ordre. Appel à témoins
La conductrice de la trottinette a quant à elle été «légèrement blessée» lors du choc. Elle s'est alors «rendue à l'hôpital du Jura à Delémont par ses propres moyens».
La police cantonale jurassienne explique chercher «les éventuels témoins». Elle les invite à les contacter par téléphone au 032 420 65 65.
D'autres actus dans le Jura
Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos
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24 Heures
3 hours ago
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La Poste confirme: un facteur aurait bazardé le courrier d'un quartier à Morges
Des Morgiens ont été victimes des agissements d'un facteur, qui se serait débarrassé des plis. La Poste confirme, mais parle d'une exception. Maxime Rutschmann Publié aujourd'hui à 18h46 «Le service à la clientèle de La Poste a en effet reçu diverses réclamations concernant des envois non ou mal distribués lors d'une tournée particulière à Morges», indique Stefan Dauner, porte-parole du géant jaune. KEYSTONE «En dix ans, c'est la première fois que je vois ça!» Concierge de plusieurs immeubles des Résidences de la Côte, sur les hauts de Morges, Antonio Luis Monteiro Dos Santos n'en revient toujours pas d'avoir été interpellé ce printemps par des habitants agacés de ne pas recevoir des lettres pourtant attendues dans leur boîte aux lettres… mais des rappels! Marie-Claire Jaquet, qui vit dans le quartier depuis vingt-six ans, en fait partie. Comme d'autres, elle a même fait la désagréable découverte d'un commandement de payer, accompagné de 30 francs de frais. Mais également des rappels, dont un pour s'acquitter de la redevance. «En discutant avec une amie qui habite à côté, j'ai compris que je n'étais pas la seule à avoir des factures évanouies dans la nature », témoigne la Morgienne de 74 ans, qui assure être assidue dans ses paiements. Concierge des Résidences de la Côte à Morges, Antonio Luis Monteiro Dos Santos n'en a pas cru ses oreilles en comprenant que le courrier des habitants avait été jeté à la poubelle. La situation est heureusement rétablie depuis. JOURNALDEMORGES Un cas isolé d'après La Poste Que s'est-il donc passé dans ce quartier entre mi-février et fin mars? Des témoignages sur place évoquent un facteur qui se serait débarrassé, durant plusieurs semaines, d'une partie du courrier destiné à être livré. «Le service à la clientèle de La Poste a en effet reçu diverses réclamations concernant des envois non ou mal distribués lors d'une tournée particulière à Morges», indique Stefan Dauner, porte-parole du géant jaune . Il précise: «Nous ne pouvons pas confirmer avec certitude que le collaborateur a jeté des envois, car il a nié ce fait.» L'entreprise parle par ailleurs d'un «cas isolé». L'employé concerné, sous contrat temporaire, ne travaille plus à La Poste depuis la fin du mois de mars. Retour à la normale depuis le départ du facteur Relation de cause à effet, la situation est revenue à la normale, selon le concierge. «Depuis que le facteur est parti, nous n'avons plus eu de problème!» Si Marie-Claire Jaquet regrette un manque de communication de la part des services postaux, elle relativise. «J'ai pu contacter un créancier qui m'a finalement enlevé les frais de rappel.» La Poste assure pour sa part avoir présenté ses excuses aux usagers qui se sont manifestés. «Les cas de responsabilité – et donc de dédommagement – sont toujours examinés individuellement avec les clients lésés», conclut Stefan Dauner. Actualités à Morges Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Un féminicide en public traumatise une petite ville du Jura en France voisine
Accueil | Monde | Faits divers | Une femme de 55 ans a été abattue en pleine rue à Morez. Son ex-compagnon aurait patienté cinq minutes entre deux tirs mortels. Publié aujourd'hui à 18h05 La victime s'est effondrée devant ce bâtiment, avant d'être achevée par son ex-compagnon. GOOGLE MAP En bref: Une mère de famille de 55 ans a été tuée par son ex-compagnon mercredi à Morez (Jura), à proximité de la frontière suisse. Ce féminicide, perpétré en public vers 18 h, a plongé dans l'effroi cette petite ville de 5000 habitants située à seulement 12 kilomètres au nord de la douane de La Cure. La victime a été atteinte de deux balles, l'une sur la pommette et l'autre sous la clavicule, au bas d'un immeuble où plusieurs personnes ont assisté, impuissantes, à la scène. Julie Fergane, procureure de la République de Lons-le-Saunier, a confirmé qu'il s'agissait «a priori du conjoint ou ex-conjoint de la victime», lequel a été interpellé peu après dans le centre-ville après avoir tenté de fuir. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Le récit d'une voisine recueilli par France 3 suggère un acte planifié: «Il l'a traquée. Il a tiré une première fois. Et il s'est bien passé cinq minutes ensuite et le moment où il est venu pour l'achever de sang-froid.» Les enquêteurs ont établi que l'auteur présumé avait quitté la France pour le Portugal après la séparation du couple. Son retour à Morez, où il n'avait plus été vu depuis cette rupture, coïncide avec ce passage à l'acte meurtrier, qui a coûté la vie à cette mère de trois enfants. Les autorités municipales ont immédiatement réagi en mettant en place une cellule de soutien psychologique à la mairie. Dès mercredi soir, une dizaine de personnes traumatisées par ces événements ont bénéficié d'une prise en charge. La lutte contre les féminicides Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
4 hours ago
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Légalisation du cannabis: policiers et spécialistes font cause commune
Légalisation du cannabis – Policiers et spécialistes des addictions font cause commune à Lausanne Le cannabis pourrait bientôt être légalisé en Suisse. Un essai pilote à Lausanne sert de modèle pour répondre à la violence croissante liée à la drogue. Benno Tuchschmid , Yvain Genevay Frank Zobel (à gauche), vice-directeur de la fondation Addiction Suisse, et Sébastien Dyens (à droite), chef de la brigade des stupéfiants de la police municipale de Lausanne, dans le magasin Cann-L, où la vente légale de cannabis est testée. YVAIN GENEVAY/TAMEDIA Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : L'expérience pilote Cann-L à Lausanne teste la vente légale de cannabis depuis 18 mois. Les experts constatent qu'un million de francs échappe désormais au marché noir local. Les consommateurs privilégient des produits moins dosés en THC pour leur santé. La violence liée au trafic de cannabis s'intensifie en Suisse romande. Le responsable de la brigade des stupéfiants de la police municipale de Lausanne savoure un expresso pendant que du cannabis est vendu à côté de lui. «Tout cela n'est pas naturel», dit Sébastien Dyens en souriant. Son métier est de lutter contre le trafic de drogue, mais aujourd'hui, le commissaire participe à une expérience réussie de commerce de stupéfiants. À ses côtés, Frank Zobel, l'un des experts en drogues les plus réputés de Suisse et vice-directeur de la fondation Addiction Suisse. «Un sachet de cannabis pour la photo?» plaisante-t-il. Tous deux éclatent de rire. Ils prennent la pose pour le photographe dans le magasin Cann-L. Depuis 18 mois, la Ville de Lausanne mène une expérience de vente légale de cannabis sous supervision scientifique. Il s'agit de l'un des sept projets pilotes en Suisse. Les experts et les politiciens espèrent que cela aura un impact significatif sur la réglementation à venir. La consultation sur la loi fédérale relative aux produits à base de cannabis débutera fin août. Cann-L est considéré, à l'instar du projet de Genève, comme un modèle de référence pour la légalisation du cannabis. Les deux sont pour une régulation stricte par l'État. D'après Barbara Gysi, conseillère nationale socialiste de Saint-Gall et présidente de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique: «Cann-L est un projet passionnant, qui a déjà contribué de façon significative aux travaux législatifs par ses premières conclusions. Il montre comment des conseils peuvent mener à une consommation plus responsable.» Des éléments clés du projet lausannois figurent déjà dans celui de la loi fédérale. La vente de cannabis ne doit pas avoir pour objectif premier le profit. La publicité pour les produits contenant du cannabis est interdite. Les produits doivent être décrits de façon objective, sans inclure d'éléments liés à la marque. Les autorités cantonales sont responsables de l'organisation de la vente. Elles peuvent soit la gérer directement, soit accorder une concession à des particuliers. «Pendant trop longtemps, les drogues ont été considérées soit exclusivement sous l'angle de la santé publique, soit uniquement du point de vue de la police», explique Frank Zobel (à gauche). YVAIN GENEVAY/TAMEDIA Frank Zobel est l'initiateur du projet lausannois, alors que Sébastien Dyens, commissaire, fait partie du comité de l'association qui réalise l'essai. Leur collaboration peu ordinaire constitue le fondement de l'approche lausannoise. «Pendant longtemps, on a considéré les drogues uniquement sous deux angles: celui de la santé publique ou celui de la police Nous visons désormais à concilier ces deux approches», souligne Frank Zobel. Un million soustrait au marché noir Les deux hommes se connaissent bien. Ils ont déjà collaboré sur une grande étude portant sur le marché de la drogue dans le canton de Vaud. Elle a exposé avec précision le parcours de la substance, de son arrivée sur le marché local via les dealers jusqu'aux consommateurs, révélant ainsi l'ampleur du commerce et de la consommation de drogues dans le canton. Une approche unique en Suisse et en Europe. Le projet Cann-L étudie aussi l'impact de la légalisation du cannabis sur le marché noir. Nous avons estimé que durant la première année du projet, environ un million de francs de chiffre d'affaires a été soustrait au marché noir. «Ce chiffre augmente chaque année», ajoute le directeur adjoint d'Addiction Suisse. Actuellement, 1500 consommateurs sont inscrits auprès de Cann-L. D'après les sondages, deux tiers d'entre eux n'achètent plus jamais ou que très rarement sur le marché noir. La consommation globale est demeurée stable. Ce qui a changé, en revanche: les produits contenant moins de THC sont désormais plus fréquemment consommés, ce qui réduit les risques pour la santé. Voici à quoi ressemble un sachet de cannabis vendu dans le magasin lausannois Cann-L. À côté, on peut voir une carte de membre qui autorise l'achat et la possession de marijuana. FLORIAN CELLA/TAMEDIA On constate une évolution radicalement différente dans certains États américains tels que le Colorado et la Californie. Là-bas, depuis la légalisation, la consommation régulière de cannabis a nettement augmenté. Les produits sont désormais plus concentrés, moins coûteux et offrent une plus grande variété qu'avant le changement législatif. «Du point de vue de la santé publique, personne n'a intérêt à vendre des produits à lécher contenant du THC», indique Frank Zobel. En Allemagne, la légalisation a été appliquée de façon si hâtive qu'une grande confusion persiste encore aujourd'hui. Pour le commissaire Sébastien Dyens, «il est essentiel qu'une future loi soit facile à mettre en œuvre pour la police». 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En termes de volume, le marché du cannabis demeure le plus important marché de drogue. Il est partiellement contrôlé par des réseaux criminels internationaux bien structurés. En Suisse romande, les enquêteurs s'inquiètent de l'influence grandissante des gangs français, responsables d'une montée de violence dans le pays voisin. En 2024, 110 personnes ont perdu la vie en France dans des circonstances liées au trafic de drogue. Selon le policier, «le trafic de drogue en Suisse s'est énormément diversifié. La cocaïne et le cannabis peuvent aujourd'hui entrer dans le pays par les mêmes canaux et par les mêmes groupes.» La Suisse, qui était un pays exportateur de marijuana au début des années 2000, est aujourd'hui devenue importatrice, principalement de haschisch marocain. Les effets sont brutaux. Un marché noir toujours aussi violent En février, la police cantonale valaisanne a démantelé un réseau de trafic de drogue et arrêté 60 personnes, dont 20 mineurs. 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