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Dernières plaidoiries des trois Québécois soupçonnés de complot extrémiste

Dernières plaidoiries des trois Québécois soupçonnés de complot extrémiste

La Presse4 days ago
(Québec) Un juge de la Cour du Québec devrait entendre les plaidoiries finales de la Couronne et des avocats de la défense lundi lors de l'audience sur le cautionnement de trois hommes accusés de terrorisme dans la région de Québec.
La Presse Canadienne
Les hommes sont accusés d'avoir comploté pour s'emparer de terres dans la région de Québec.
La Couronne s'oppose à la libération sous caution de Simon Angers-Audet, 24 ans, Raphaël Lagacé, 25 ans, et Marc-Aurèle Chabot, 24 ans, qui font face à des accusations de facilitation d'une activité terroriste, ainsi qu'à d'autres accusations liées à l'entreposage illégal d'armes à feu et à la possession d'explosifs et d'engins interdits.
Le juge René de la Sablonnière a entendu les témoignages des trois hommes et de leurs proches vendredi.
Une ordonnance de non-publication s'applique aux détails des témoignages présentés au tribunal, qui ont débuté jeudi avec le témoignage d'un agent de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour la poursuite.
Un quatrième accusé, Matthew Forbes, 33 ans, fait face à des accusations de port d'armes et a été libéré sous caution la semaine dernière sous une longue liste de conditions, dont le port d'un bracelet GPS.
Forbes et Chabot étaient des membres actifs des Forces armées canadiennes, mais l'armée a déclaré qu'ils n'exerçaient plus de fonctions et n'avaient plus accès à la base sans escorte depuis leur arrestation.
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Des hommes armés ont ouvert le feu sur un groupe de touristes le 22 avril dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde. Les auteurs présumés de l'attaque à l'origine d'une guerre entre l'Inde et le Pakistan ont été « tués » (New Delhi) Trois mois après l'attaque contre des touristes hindous dans le Cachemire indien, à l'origine de la guerre Inde-Pakistan de mai dernier, les forces de sécurité indiennes ont tué trois Pakistanais soupçonnés d'en être les auteurs, a annoncé mardi le ministre indien de l'Intérieur Amit Shah. Agence France-Presse « Je veux dire au Parlement [que] ceux qui ont conduit une attaque à Baisaran étaient trois terroristes et que tous les trois ont été abattus », a déclaré le ministre. Les auteurs présumés de cet attentat étaient activement recherchés par les forces de l'ordre indiennes depuis le 22 avril dernier. Ce jour-là, trois hommes armés avaient surgi de la forêt et avaient abattu froidement dans une prairie à quelque 70 kilomètres de la ville touristique de Pahalgam, dans les contreforts de l'Himalaya. Les assaillants auraient séparé les hommes des femmes et des enfants et exécuté ceux qui ne pouvaient pas réciter l'appel à la prière des musulmans, selon des témoins. Ils ont abattu 26 hommes – 25 Indiens et un Népalais – avant de prendre la fuite. « Preuves détaillées » M. Shah a affirmé que les trois personnes tuées lundi étaient des ressortissants pakistanais et que deux d'entre eux étaient membres du Lashkar-e-Taiba, un groupe terroriste désigné par l'ONU basé au Pakistan. « Les agences de sécurité indiennes ont des preuves détaillées de leur implication dans cette attaque », a-t-il déclaré mardi dans un discours à la chambre basse du Parlement. Ils ont été tués au cours d'un accrochage lundi dans les montagnes de Dachigam, à environ 30 kilomètres de Srinagar, la plus grande ville de la région, selon un communiqué de l'armée indienne. L'attaque du 22 avril avait déclenché en mai dernier un conflit armé entre l'Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires, New Delhi imputant la responsabilité de cet attentat à Islamabad, qui avait catégoriquement démenti. Les deux frères ennemis se sont affrontés pendant quatre jours, échangeant attaques de drones, tirs de missiles et barrages d'artillerie. Cet affrontement militaire, le plus meurtrier depuis des décennies, a fait plus de 70 morts dans les deux camps. Mêmes fusils Les deux pays se disputent la souveraineté de l'ensemble du Cachemire depuis leur partition sanglante à leur indépendance en 1947. Depuis 1989, sa partie indienne est le théâtre d'une violente insurrection séparatiste. Les séparatistes les plus radicaux réclament l'indépendance de la partie indienne de ce territoire himalayen ou sa fusion avec le Pakistan. Le ministre de l'Intérieur indien a indiqué qu'une réunion de sécurité avait été organisée immédiatement après l'attaque, à l'issue de laquelle il avait été décidé que les assaillants ne devaient pas être « autorisés à quitter le pays et à retourner au Pakistan ». Les enquêteurs se sont fondés sur des témoignages oculaires et des preuves médico-légales pour établir que les fusils trouvés sur les hommes étaient les mêmes que ceux utilisés lors de l'attaque d'avril, a-t-il précisé. « Il a été confirmé que ces trois fusils étaient impliqués dans le meurtre de nos civils innocents », a affirmé M. Shah. Un groupuscule, The Resistance Front (TRF), avait dans un premier temps revendiqué être à l'origine de l'attaque avant de se rétracter. En juillet, les États-Unis ont qualifié le TRF d'émanation du Lashkar-e-Taiba.

Un immeuble du centre-ville ravagé par un incendie majeur
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time5 hours ago

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Un immeuble du centre-ville ravagé par un incendie majeur

Le feu s'est déclaré vers 2 h 10 dans un édifice de deux étages situé à l'intersection des rues Sainte-Catherine Ouest et Towers, à Montréal. Un immeuble du centre-ville ravagé par un incendie majeur (Montréal) Plus d'une centaine de pompiers sont mobilisés mardi matin à Montréal pour tenter d'éteindre un incendie qui ravage un immeuble du centre-ville depuis le milieu de la nuit. La Presse Canadienne Le feu s'est déclaré vers 2 h 10 dans un édifice de deux étages situé à l'intersection des rues Sainte-Catherine Ouest et Towers. Le Service de sécurité incendie de Montréal a déclenché une cinquième alarme pour répondre à cet incendie et a prévenu qu'une coupure de courant est possible dans le secteur. Environ 150 pompiers sont mobilisés sur le terrain. Le bâtiment en question est un vieil édifice, ce qui complique le travail des pompiers. Des commerces sont situés au rez-de-chaussée, tandis que des logements se trouvent à l'étage. Les personnes qui se trouvaient à l'intérieur ont toutes pu sortir saines et sauves, de sorte que l'on ne rapporte aucun blessé. La Croix-Rouge s'est déplacée sur les lieux. Mardi matin, la cause de l'incendie était toujours inconnue.

Les trous
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La Presse

time6 hours ago

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Les trous

« Il n'y a pas que les routes qui soient constellées de trous. Notre mémoire collective est une passoire », écrit notre collaboratrice. Je t'imagine, cher lecteur, au beau milieu de tes vacances d'été. Sur le balcon de ton chalet loué, ou sur le terrain du motel, tu lis ta Presse avec ton deuxième café. En contrebas, ton auto se repose d'avoir été bardassée sur la 40, la 55, la 132 ou la 138. Peut-être es-tu même tombé dans un trou, un de ces nids-de-poule emblématiques du Québec ? Bref, pour te rendre à ton lieu de villégiature, tu as constaté – vécu, même – l'état lamentable des routes du Québec, des autoroutes jusqu'aux petits chemins de gravelle. Les trous dans la chaussée sont une spécialité locale, on s'en rend compte dès qu'on roule un peu en Ontario. Spécificité à tel point que les touristes nous questionnent sur cet état de délabrement, comme si c'était une attraction ! Les trous dans nos routes, dorénavant en toute saison, sont si répandus qu'on devrait modifier la devise du Québec. Nos plaques d'immatriculation parleraient plus vrai avec un pragmatique Québec, trou partout sur fond de rocher Percé, plutôt que le sibyllin Je me souviens. Le trou, ennemi du cycliste et hantise de l'automobiliste, colonise nos esprits, plus encore que l'iconique cône orange, dont il est indissociable. Il est partout. Il nous définit. Il est devenu une métaphore du Québec moderne, d'un Québec dans le trou. Petit exercice de mauvaise foi estivale… Regarde autour de toi, lecteur. Il n'y a pas que les routes qui soient constellées de trous. Notre mémoire collective est une passoire. Stéphane Laporte publiait ici récemment un texte sur la fracture générationnelle qui fait qu'une partie de la population ignore qui était Serge Fiori. On pourrait répéter cet exemple, l'appliquer au monde politique, sportif, à plein de champs de connaissances. Des cohortes entières ne connaissent ni René Lévesque ni Robert Bourassa, pas plus que Wolfe et Montcalm. Ce sont des rues (pleines de trous). Il y a un mouvement de transmission vers les plus jeunes et vers les nouveaux arrivants qui ne se fait pas, ou mal. Ou qui n'est plus désirable. À l'ère de ChatGPT (mais même avant), on se demande à quoi rime l'effort d'apprendre. Qu'est-ce que ça donne, de connaître les noms de politiciens révolus, de faits historiques, l'Histoire en général ? Personne n'est mort de honte d'ignorer la rébellion des Patriotes, ou ce qui grouillait culturellement pendant la Grande Noirceur : on peut donc s'en foutre… À quoi sert d'apprendre ce qui est survenu avant nous quand Google t'explique tout ? À quoi bon la profondeur de champ si elle n'est pas instagrammable ? Nous avançons, bardés de certitudes, mais la tête pleine de trous. Résultat, nous réinventons socialement la roue tous les 15 ans, incapables de miser sur nos acquis, ou d'apprendre de nos erreurs. C'est épuisant, démotivant et improductif. Les trous sont partout. La crise du logement illustre combien notre tissu urbain se délite. On le voit : tous n'arrivent plus à trouver un logement à prix décent. Pendant ce temps, des tours de condos de luxe émergent dans les centres-villes et en banlieue. Des campements d'itinérants côtoient les triples embourgeoisés. L'embourgeoisement tutoie la misère. Les trames de nos villes sont de moins en moins cohérentes. Des pans de plus en plus larges de la société sont laissés pour compte, flirtent avec la précarité. « Habiter un trou » n'aura jamais été une image aussi forte… Il est devenu commun d'affirmer que notre filet social s'étiole : coupes dans les services publics, dans l'aide aux élèves en difficulté. Places de garderie manquantes, accès aléatoire à un médecin de famille. Disponibilité des soins de santé variable selon les régions, temps d'attente sidéraux pour des examens urgents, accès chimérique aux professionnels de la santé mentale, la liste est longue. L'ensemble des services et des moyens mis en place depuis la Révolution tranquille pour assurer le bien commun, ce qu'on appelle le filet social, se détricote année après année. On peut encore dire qu'il existe, que c'est un des traits qui nous distinguent des États-Unis. Mais ne soyons pas naïfs : le filet est de plus en plus lousse. Cette étoffe est rapiécée avec ardeur et dévouement. Dans notre société individualiste, de nombreuses communautés se forment, tiennent à bout de bras des projets dans leurs quartiers, leurs villages. Des initiatives citoyennes fleurissent, redonnent foi, reprisent de petits bouts du filet, défient les trous. Saluons la détermination et la résilience de ces empêcheurs de trouer en rond : ils sont l'espoir. Car les trous du tissu social isolent, nous éloignent les uns des autres. Et du trou à la fracture sociale, il n'y a souvent que quelques fils à tirer… Nous avons déjà été tissés serré – peut-être trop. Un peu d'aération et de légèreté dans notre fibre collective ne font pas de tort. Mais gardons-nous de trop de trous dans notre tissu, comme sur nos routes. Ça ne retiendrait plus rien, ne nous protégerait de rien. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

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