
Un corps trouvé dans une piscine résidentielle
Un corps sans vie a été trouvé dans une piscine résidentielle de Pointe-aux-Trembles, lundi en fin d'avant-midi.
Peu avant 11 h 10, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a reçu un appel pour une « personne inconsciente dans une piscine » d'une résidence de la 43e avenue, près de la rue Albéric-Gélinas.
Cette personne est « possiblement de sexe masculin » selon les premières informations du SPVM.
Les paramédicaux ont constaté le décès de l'individu directement sur place.
Un périmètre de sécurité a été érigé, afin de permettre aux enquêteurs de procéder à l'analyse complète des lieux.
Les autorités s'affairent à comprendre les circonstances qui ont mené à l'incident, et n'identifient pas encore une cause pour le moment.
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4 hours ago
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Possible noyade à la plage de Verdun
Il pourrait s'agir de la troisième noyade en quelques semaines à cet endroit. Une possible noyade est survenue, mardi soir à la plage urbaine de Verdun. Si celle-ci est confirmée, il s'agirait d'une troisième noyade en quelques semaines seulement dans ce secteur. Vers 18 h 45, des appels concernant une personne « tombée à l'eau » ont été reçus par le 911. Trois personnes auraient essayé de le rejoindre pour lui apporter de l'aide. Cette personne a sombré sous l'eau du fleuve Saint-Laurent près des terrains de baseball du parc Arthur-Therrien, dans les environs de la plage de Verdun. Pour l'instant, les autorités n'ont pas d'informations quant à l'identité de cette personne. « Des recherches ont été effectuées », indique le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM), responsable des sauvetages nautiques. Toutefois, la personne n'a « pas encore été retrouvée ». Vers 22 h 05, le dossier a été remis au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Contacté par La Presse, celui-ci n'avait pas de nouvelles informations à ajouter. Deux noyades en juin Le 23 juin dernier, un corps sans vie a été retrouvé sur la plage de Verdun. Sa mort était de nature accidentelle. Le 7 juin dernier, un homme de 20 ans y avait lui aussi perdu la vie, noyé, après avoir éprouvé un malaise. « Ces évènements tragiques nous rappellent que le fleuve Saint-Laurent est un milieu naturel puissant et imprévisible. Il ne s'agit pas d'une piscine. Le respect des règles de sécurité est essentiel pour prévenir d'autres drames », avait déclaré Marie-Andrée Mauger, mairesse de l'arrondissement de Verdun, le 25 juin.


La Presse
5 hours ago
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Sortez nos caisses de retraite de « l'économie du génocide »
Scène de destruction dans le camp de réfugiés de Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 10 juillet Un collectif de 125 cosignataires demande que la Caisse de dépôt et placement du Québec se libère de tout actif contribuant à la situation actuelle à Gaza Rafaëlle Sinave Enseignante en techniques de travail social, membre du Syndicat des professeures et professeurs du cégep du Vieux Montréal (SPCVM), déléguée au CCMM-CSN, l'autrice signe au nom d'un collectif de 125 cosignataires* Nous, enseignants, syndicalistes, étudiants et citoyens de tout horizon sommes consternés que la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) engage la population québécoise dans les crimes commis en Palestine par l'investissement de ses principaux fonds de retraite dans des entreprises ayant des activités liées à la colonisation et au génocide palestinien. Un préposé d'un hôpital de Rouyn-Noranda épargne chaque mois pour sa retraite, sans savoir que cet argent pourrait financer le bombardement d'hôpitaux à Gaza. Une enseignante de maternelle à Montréal cotise pour ses vieux jours, sans imaginer que son argent pourrait contribuer à détruire des écoles palestiniennes. Chaque Québécois de 65 ans et plus touchera des prestations de retraite du Régime de rentes du Québec (RRQ), le plus gros client de la CDPQ (125,9 milliards de dollars). Comme des millions de Québécois, ces deux travailleurs contribuent également au Régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics (RREGOP), troisième client en importance (91,4 milliards) de la CDPQ. Le mur du silence est maintenant rompu. Le fracassant rapport de la rapporteuse spéciale des Nations unies, Francesca Albanese, révélait le 30 juin dernier la complicité de sociétés d'État et d'entreprises mondiales bénéficiant « d'un système économique du génocide » en Palestine… La CDPQ figure parmi les institutions montrées du doigt dans le rapport. Rappelons que la CDPQ est un héritage de la Révolution tranquille, un modèle qui fait l'envie du monde entier. Une société d'État qui veille à la bonne santé financière du bas de laine de la société québécoise. Nous savons maintenant que la CDPQ engage les Québécois et les Québécoises dans un système de complicité bien malgré eux. À Gaza, selon l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, on compte aujourd'hui le plus grand nombre d'enfants amputés par habitant dans le monde. Selon un rapport d'avril 2025 du Bureau central palestinien des statistiques1, 39 384 enfants ont perdu un de leurs parents ou les deux depuis octobre 2023. Ces chiffres ne sont pas abstraits. Ce sont les conséquences concrètes de bombes, de drones, d'armes, fabriquées par Lockheed Martin, Boeing ou General Dynamics – des entreprises dans lesquelles la CDPQ investit. La valeur de ses investissements dans 24 entreprises du secteur militaire impliquées dans des violations du droit international en Palestine est passée de 2 milliards à 3,4 milliards entre 2023 et 2024. La CDPQ tire profit des bombes qui explosent sur Gaza, et avec elle, tous les Québécois et toutes les Québécoises deviennent complices du génocide, de l'occupation et de la colonisation de la Palestine. Nous refusons de participer à ce que Francesca Albanese qualifie de « l'un des génocides les plus cruels de l'histoire moderne ». Alors que le monde s'enfonce dans une ère d'instabilité géopolitique, les pays occidentaux – dont le Canada – prennent un virage militariste inquiétant. Le Québec ne fait pas bande à part, avec sa volonté de se tailler une place dans la lucrative industrie militaire2. La Chambre de commerce du Montréal métropolitain et la CDPQ ont, quant à elles, déjà affirmé y voir une intéressante occasion d'affaires en soulignant l'opportunité pour la société québécoise d'y investir. Face à cette offensive assumée, un contre-discours s'impose. Rappelons-nous que derrière chaque promesse de rendement dans le secteur militaire se cache une réalité sanglante. L'industrie de la mort ne peut et ne doit pas être le socle de notre avenir collectif. Pas en notre nom Nous refusons que nos retraites soient bâties sur la souffrance du peuple palestinien qui lutte depuis plus de 77 ans pour sa liberté, ni celle d'aucun autre peuple. En mars 2024, le lancement de la campagne Sortons la Caisse des crimes en Palestine3, chapeautée par la Coalition Québec URGENCE Palestine, a permis le déploiement d'une mobilisation à l'échelle de la province pour exiger que la CDPQ désinvestisse immédiatement dans des entreprises liées à l'occupation, à la colonisation et aux violations du droit international. Indignées et indignés d'apprendre que la CDPQ investit 27,4 milliards dans 76 entreprises complices, plusieurs syndicats locaux et nationaux (FAE, FNEEQ-CSN, CCMM-CSN) ont déjà adopté une résolution commune pour exiger le désinvestissement4. Partout au Québec, des syndicats, des groupes communautaires, des étudiantes et étudiants, des élues et des élus se lèvent. La mobilisation s'amplifie. La CDPQ a les moyens d'agir autrement. Elle a déjà retiré ses investissements de l'industrie du tabac et de la production de pétrole. Charles Emond, PDG de la CDPQ, a lui-même déclaré devant la Commission des finances publiques de l'Assemblée nationale le 6 mai dernier que la Caisse n'a pas d'investissement dans des entreprises qui arment la Russie. Pourquoi persiste-t-elle alors à investir dans des crimes de guerre en Palestine ? Si l'État québécois a désigné la CDPQ comme gestionnaire de notre portefeuille collectif, celle-ci a l'obligation de faire preuve d'une transparence exemplaire et de rendre des comptes à la population québécoise. * Ces personnes ont signé la lettre aux côtés de plus de 100 autres cosignataires : Safa Chebbi, porte-parole du Collectif Désinvestir pour la Palestine (D4P) et étudiante à la maîtrise en sociologie de l'UQAM ; Gérald Larose, professeur associé à l'École de travail social de l'UQAM, président de la CSN 1983-1999 ; Martine Delvaux, écrivaine ; Luc Picard, auteur et réalisateur ; Amir Khadir, médecin et ancien député de l'Assemblée nationale du Québec ; Amélie Nguyen, coordonnatrice du Centre international de solidarité ouvrière (CISO) ; Michel Seymour, professeur honoraire du département de philosophie, membre du Syndicat général des professeurs et professeures de l'Université de Montréal (SGPUM) ; Mireille Tawfik, enseignante en francisation à la formation générale aux adultes, membre de l'Alliance des professeures et professeurs de Montréal (APPM – FAE) ; Ricardo Peñafiel, professeur associé, département de science politique, membre du Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l'UQAM (SPPEUQAM/FNEEQ-CSN) ; Maude Ménard-Dunn, enseignante en techniques de travail social, membre du Syndicat du personnel enseignant du Cégep de Sherbrooke (SPECS-CSN) ; Jonathan Durand Folco, professeur à l'Université Saint-Paul ; François Saillant, militant pour le droit au logement et auteur ; Paul Eid, professeur, département de sociologie, UQAM ; Stephan Reichhold, directeur général de la Table de concertation des organismes au service des personnes immigrantes et réfugiées (TCRI) ; Rachad Antonius, professeur associé, UQAM * Consultez la liste complète des cosignataires de la lettre 1. Consultez la page du Bureau central de statistiques de l'Autorité palestinienne 2. Lisez l'article « Québec mise sur le secteur de la défense » 3. Consultez la page de la coalition « Sortons la Caisse des crimes en Palestine » 4. Consultez le rapport d'analyse de la Coalition Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


La Presse
5 hours ago
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Un homme envoie trois membres de sa famille à l'hôpital
Un homme de 25 ans a été arrêté, mardi soir, après avoir attaqué et blessé trois membres de sa famille dans une résidence de l'arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. Vers 18 h 45, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a reçu un appel concernant une agression armée dans une résidence de la rue Jean-Pierre-Ronfard, près de la rue de Contrecœur. Le suspect était demeuré sur place et il a été arrêté. À leur arrivée, les policiers ont localisé trois victimes : un homme de 32 ans, une femme de 29 ans et une femme de 58 ans. Les trois personnes présentaient des blessures au haut du corps. « Elles ont toutes été transportées en centre hospitalier, mais il n'y a pas de danger pour leur vie », indique Manuel Couture, porte-parole du SPVM. Selon les premières informations des témoins, « pour une raison inconnue », l'homme a attaqué les trois membres de sa famille « avec un objet coupant ». Une scène de crime est érigée sur les lieux. Les enquêteurs rencontrent actuellement des témoins et recueillent des éléments de preuve.