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Aide humanitaire à Gaza : Netanyahou estime que l'ONU n'a « plus d'excuses » pour s'en prendre à Israël

Aide humanitaire à Gaza : Netanyahou estime que l'ONU n'a « plus d'excuses » pour s'en prendre à Israël

Le Parisien6 days ago
« Bibi » s'en prend encore une fois à l'ONU. Alors que l'armée israélienne a annoncé qu'elle allait faciliter
le passage de l'aide humanitaire
vers Gaza, Benyamin Netanyahou a estimé que les Nations unies n'avaient désormais plus d'excuses pour s'en prendre à Israël.
« Il existe des couloirs sécurisés. Ils ont toujours existé, mais aujourd'hui, c'est officiel. Il n'y aura plus d'excuses », a déclaré le Premier ministre israélien lors d'une visite sur la base aérienne de Ramon dans le désert du Neguev. Les Nations unies ont salué les annonces de l'armée tout en restant réservées quant à leur impact et modalités d'application dans un territoire ravagé par plus de 21 mois de guerre.
Des parachutages humanitaires ont également eu lieu ce dimanche
.
Le Premier ministre a accusé l'ONU de mentir au sujet de la politique israélienne à Gaza : « L'ONU affirme que nous ne permettons pas l'entrée de l'aide humanitaire. Elle est autorisée. Il existe des convois sécurisés. Ils ont toujours existé, mais aujourd'hui, c'est officiel. Il n'y aura plus d'excuses. Nous continuerons à nous battre, nous continuerons à agir jusqu'à ce que nous atteignions tous nos objectifs de guerre, jusqu'à la victoire totale », a souligné le Premier ministre.
Cette semaine, alors qu'Israël était accusé d'affamer les Gazaouis, Netanyahou a considérablement augmenté la quantité et les canaux d'aide entrant à Gaza, ce qui marque un changement radical par rapport à la politique menée par Israël depuis mars dernier.
Le Premier ministre israélien a expliqué que son armée devait laisser entrer des fournitures à Gaza, quelle que soit l'évolution de la guerre.
« Afin d'atteindre cet objectif, et également de libérer nos otages, nous progressons dans les combats et les négociations », a également assuré Netanyahou utilisant une forme de « en même temps » à laquelle il ne nous avait pas habitués. « Quelle que soit la voie que nous choisirons, nous devrons continuer à autoriser l'entrée d'un minimum de fournitures humanitaires. C'est ce que nous avons fait jusqu'à présent », a également assuré le dirigeant israélien.
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