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« On veut être imprévisible, c'est ça la clé » : Luis Enrique avant PSG - Bayern Munich à la Coupe du monde des clubs

« On veut être imprévisible, c'est ça la clé » : Luis Enrique avant PSG - Bayern Munich à la Coupe du monde des clubs

L'Équipea day ago
Luis Enrique, l'entraîneur du PSG, se méfie du Bayern Munich avant le quart de finale de la Coupe du monde des clubs, ce samedi (18 heures, heure française). Il espère que son équipe conservera le niveau affiché depuis plusieurs mois.
« Y a-t-il un sentiment de revanche ce samedi, comme le disent vos joueurs, après la défaite du mois de novembre face au Bayern Munich (0-1) ? Pour moi c'est différent, je n'ai aucun sentiment de revanche. Revanche pour un match en phase de ligue de Ligue des champions ? Non. Aujourd'hui c'est un quart de finale d'une nouvelle compétition, c'est suffisant pour être motivé.
Vous nous aviez dit il y a quelques semaines que vous aviez vu lors de cette défaite à Munich des éléments positifs. A-t-elle constitué un déclic dans la saison du PSG ?Je ne me rappelle pas, je parle beaucoup trop avec vous (sourire). Peut-être est-ce que ce match a été le déclic ? Toute la saison, on s'est amélioré. En début de saison, c'était un manque d'efficacité surtout en Ligue des champions. Je ne sais pas où a été le déclic mais je suis très content de la saison et des performances de l'équipe.
Pensez-vous qu'Ousmane Dembélé est prêt à démarrer, comme il l'a dit lui-même ?Ousmane s'est entraîné toute la semaine avec nous. Ses entraînements me donnent beaucoup d'informations, je suis content de pouvoir compter sur Ousmane. On va voir demain (ce samedi), mais ce n'est pas le moment de donner des informations au Bayern Munich.
Vous avez déjà souligné le travail défensif de Dembélé. En quoi peut-il améliorer votre équipe ?En termes statistiques, il va nous améliorer. Je ne le vois pas tant aux buts marqués que sur les expected goals qu'on concède. Contre le Bayern, ce sera un match complètement différent des précédents. Qui va générer plus de situations de jeu que d'habitude des deux côtés.
« La liberté, c'est te battre pour tes coéquipiers, pour ton club »
Ousmane Dembélé jouit d'une certaine liberté dans le jeu. Que veut dire ce mot pour vous ?Prenez-le comme vous le voulez. Chaque joueur a des devoirs. La responsabilité collective est plus importante que l'individuelle. La liberté, c'est te battre pour tes coéquipiers, pour ton club. Ce groupe a porté à un très haut niveau ce que veut dire bien jouer au foot. Chercher la victoire en jouant bien. On peut gagner, on peut perdre, mais on va essayer de bien le faire.
La semaine a été longue entre la victoire contre l'Inter Miami (4-0) dimanche et le quart face au Bayern ce samedi. Avez-vous ressenti le besoin de remotiver vos joueurs ?Pour être honnête, ça a été très long. Six jours entre les deux matches, c'est beaucoup, surtout en fin de saison. On a fait une très bonne semaine d'entraînement, on a bien fait le boulot. L'équipe est prête, ce sera dur face au Bayern Munich, l'une des meilleures équipes de cette compétition et d'Europe. Je pense que l'on verra un très bon match.
Vous avez trouvé un système qui vous permet de gagner. Pensez-vous que dans deux ou trois années il vous permettra encore de le faire ?On doit être imprévisible pour l'adversaire et prévisible pour nous. Ce n'est pas un système, c'est une idée collective de jeu, c'est plus compliqué. Comment on occupe les espaces, comment on défend et on attaque ensemble. On veut être imprévisible, c'est ça la clé.
Vous avez trois attaquants de haut niveau qui combinent bien. Comment le gérez-vous ?C'est notre choix, avec la direction et la direction sportive, d'avoir bâti un tel effectif. Que nos attaquants n'aient pas seulement la capacité de marquer mais de déborder, d'être bons dans les un-contre-un. On a Barcola, Kvaratskhelia, Doué, Mbaye, Dembélé, cinq joueurs qui peuvent jouer sur les ailes ou dans l'axe. Cela nous donne beaucoup d'options. La possession est ce qu'on cherche, mais si on peut générer des supériorités dans les un-contre-un, très bien. Je suis un entraîneur chanceux.
Quelle est la clé pour être supérieur contre le Bayern ? Est-il l'adversaire le difficile que vous avez affronté ici ?On va se frotter à une référence. C'est une équipe très proche de nous : parce qu'elle aime avoir le ballon, et par son attitude quand elle ne l'a pas. Je m'attends à une partie ouverte, qui peut être divertissante pour les spectateurs. Pour nous cela sera un test. Si on passe, cela sera une motivation supplémentaire. On est dans une période très positive depuis des mois, et on veut relever ce défi.
« En tant qu'entraîneur, j'essaie de transmettre une belle idée, offrir à nos fans un beau spectacle. Certains vont au cinéma ou au théâtre, nous, on veut faire pareil »
Quelle place a la notion de plaisir dans votre travail ?C'est à la fois simple et difficile. Je pense que c'est la clé de ce qu'on propose. En tant qu'entraîneur, j'essaie de transmettre une belle idée, offrir à nos fans un beau spectacle. Certains vont au cinéma ou au théâtre, nous, on veut faire pareil. Cela a beaucoup à voir avec le profil des joueurs qu'on cherche à recruter. On s'entraîne à 90 %, pour ne pas dire à 100 %, avec le ballon. Je viens de l'école du Barça, où tout tournait autour du ballon. Depuis que je suis entraîneur, toutes mes équipes ont essayé de développer ça. Je suis convaincu que bien jouer te donne plus de chances de gagner.
Bradley Barcola plaît au Bayern Munich, qu'en pensez-vous ?Qui sait ce qui peut se passer pendant le mercato ? Ça fait toujours plaisir de voir que nos joueurs plaisent aux autres clubs. Bradley a fait une très bonne saison, même s'il a été critiqué. J'espère qu'il restera longtemps au PSG, c'est notre souhait.
À votre arrivée au stade, vous avez touché la pelouse. Comment la trouvez-vous ?Elle est pire que contre Miami. Il y a eu un autre match depuis dessus (Dortmund-Monterrey, mardi en huitièmes de finale). J'espère que demain (samedi) elle sera meilleure, après avoir été arrosée.
Avez-vous discuté avec vos joueurs portugais de la disparition de Diogo Jota et de son frère André ?C'est sans aucun doute la pire nouvelle qu'on peut recevoir. Je ne peux pas imaginer dans quel état est sa famille, son entourage. On peut juste leur apporter notre soutien. Le temps fera, entre guillemets, qu'on puisse supporter cette nouvelle. Cela a été très dur pour ses coéquipiers en sélection. C'est la vie. Il faut l'accepter, mais c'est dur.
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