
Militaire depuis près de 10 ans, ex-rugbyman... Qui était Kévin Amodru, poignardé à mort à Clermont-Ferrand ?
Kévin Amodru, 27 ans, a été poignardé à mort dans la nuit de jeudi à vendredi à Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme, à la sortie d'une discothèque. «Hors service» au moment des faits, le jeune homme était accompagné d'un camarade militaire. gé de 23 ans, ce dernier été grièvement blessé mais son pronostic vital n'est plus engagé. Selon les premiers éléments de l'enquête, une bagarre sur fond d'alcool aurait éclaté avant de dégénérer.
Caporal-chef, Kévin Amodru a servi la France pendant près de 10 ans, d'abord en s'engageant au 54e régiment d'artillerie, à Hyères, puis au sein du 92e régiment d'infanterie, à Clermont-Ferrand. Le jeune homme a également joué pour le club de rugby de l'AS Fontaine, en Isère, en 2015-2016. Il avait été champion des Alpes cette saison-là.
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Une cagnotte a été mise en ligne pour soutenir la famille du militaire tué. Un hommage pourrait lui être rendu ce dimanche soir sur la place de Jaude à Clermont-Ferrand.
Deux individus écroués
Un individu âgé d'une vingtaine d'années a été mis en examen pour «meurtre» et «tentative de meurtre». Un autre homme du même âgé a lui été mis en examen pour «violences aggravées». Tous deux ont été écroués.
L'auteur présumé des coups de couteau avait déjà condamné en 2021 à Moulins alors qu'il était mineur pour «violences en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner». Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité «du fait de sa récidive», selon le parquet.
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- Le Figaro
«Ce courant existe dans la société, donc nécessairement à l'université» : Borne recadre le ministre de l'Enseignement supérieur sur l'islamo-gauchisme
Lundi sur LCP, Philippe Baptiste avait estimé que «ce terme n'existe pas en tant que terme universitaire, il n'est même pas bien défini, donc cette notion n'existe pas». La ministre de l'Éducation nationale Élisabeth Borne a recadré ce dimanche dernier son collègue chargé de l'Enseignement supérieur Philippe Baptiste pour avoir estimé que l'«islamo-gauchisme» est une notion qui «n'existe pas». «Ce courant existe dans la société, donc nécessairement à l'université», a affirmé Élisabeth Borne sur radio J. Lundi sur LCP, Philippe Baptiste avait estimé que «ce terme n'existe pas en tant que terme universitaire, il n'est même pas bien défini, donc cette notion n'existe pas». Il y a certes «des abus» mais «se dire qu'il y a un mouvement islamo-gauchiste qui serait là à vouloir prendre le pouvoir au sein de telle ou telle université, non, je ne crois pas que ce soit la réalité», avait-il ajouté. Interrogée dimanche sur sa définition du terme, Élisabeth Borne a estimé que «ce sont des gens d'extrême gauche qui considèrent que les musulmans sont une force électorale, qui les courtisent en encourageant le communautarisme et en banalisant l'islamisme radical». À lire aussi Le ministre Philippe Baptiste maintient que l'islamo-gauchisme «n'existe pas au sens intellectuel du terme» à l'université Publicité «Jouer le jeu de l'entrisme» «Il y a à la fois des personnalités et des partis politiques, je pense notamment à LFI, qui portent une idéologie d'extrême gauche qui instrumentalise l'islam, qui banalise l'islamisme radical, et qui encourage le communautarisme», a affirmé la ministre de l'Éducation. «Ça fait partie des combats que mènent LFI, notamment pour faire entrer ces idéologies au sein de l'université et ils ne s'en cachent pas» puisqu''«ils font le tour pour certains d'entre eux de toutes les universités de France, donc je pense que leur combat est assez clair», a-t-elle ajouté. Les déclarations de Philippe Baptiste avaient suscité de vives réactions à droite. «Nier la présence de l'islamo-gauchisme dans les universités, c'est jouer le jeu de l'entrisme à un moment où nous devons être intraitables face à ce fléau», avait ainsi affirmé le secrétaire général de LR Othman Nasrou. «Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est un peu comme dire que la Terre n'est pas ronde», avait estimé l'ancien ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer. La position de Philippe Baptiste contraste avec celle de ses prédécesseurs: en 2021 la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal avait voulu demander une enquête sur «l'islamo-gauchisme» à l'université, suscitant une polémique.


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Législative partielle : Michel Barnier envisage d'être candidat à Paris
Réservé aux abonnés INFO LE FIGARO - L'ancien premier ministre se penche sérieusement sur une circonscription dans la capitale, dont le Conseil constitutionnel vient d'invalider l'élection du député macroniste sortant Jean Laussucq. À l'Assemblée, les bancs des Républicains pourraient bientôt accueillir un renfort de poids. Alors que le Conseil constitutionnel vient de priver le groupe EPR de Gabriel Attal d'un de ses membres, en invalidant ce week-end l'élection du député macroniste Jean Laussucq (Renaissance) pour dépenses irrégulières, quelques figures nationales ont immédiatement lorgné sa circonscription stratégique... Notamment à droite. Selon nos informations, Michel Barnier se penche sérieusement sur la question d'une possible candidature. Et de nombreux téléphones ont chauffé ces derniers jours. «Il se tâte», confirme un haut gradé de LR. Quand un élu parisien renchérit : «J'y suis très favorable, je le connais bien et, même s'il a un look de sage centriste au milieu de l'échiquier politique, c'est un vrai LR.» «Ce serait une bonne nouvelle pour LR que Michel Barnier entre au Parlement» D'autant que, ajoute-t-on, «ce serait un vrai soutien moral pour Rachida Dati» dont les ambitions pour la mairie de Paris ne sont guère un secret. «Ils s'entendent très bien, ont fait une campagne…


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Les festivités de la Fête nationale « se sont déroulées dans une ambiance permettant à chacun de participer à la fête », a affirmé mardi matin sur franceinfo la porte-parole de la police nationale, Agathe Foucault. Néanmoins, plusieurs épisodes « de violences urbaines » ont tout de même été relevés dans la soirée de lundi et dans la nuit. « Il y a eu, comme chaque année lors du 13 et 14 juillet, des violences urbaines avec des prises à partie de policiers, et des interpellations, à Paris et sur l'ensemble du territoire national », a-t-elle déclaré. « On dénombre ce matin environ 150 interpellations sur le territoire national, dont 120 en province », a détaillé la porte-parole de la police nationale, précisant que « le bilan est en cours de consolidation ». Les personnes interpellées l'ont été « principalement pour des violences à l'endroit des forces de l'ordre, des violences urbaines, des jets de projectiles et de jets de mortiers », a expliqué Agathe Foucault. La veille, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez avait annoncé un bilan de 176 interpellations à Paris et en petite couronne pour la soirée du 13 juillet, 43 d'entre elles l'étaient pour « le port ou l'usage de mortiers », parfois contre les forces de l'ordre. Cet « usage détourné des engins pyrotechniques » est un « phénomène qu'on constate au quotidien » au sein de la police nationale, a souligné Agathe Foucault, pas seulement les 13 et 14 juillet. « C'est un risque qui est pris en compte au quotidien par les policiers sur le terrain », a-t-elle ajouté, « ce qui les oblige à adapter leur tenue de protection et leurs moyens d'intervention ». Face à ce phénomène qui tend à prendre de l'ampleur selon la police nationale, les chefs de police partout sur le territoire avaient été invités par le directeur général de la police nationale à « effectuer des contrôles en amont », a-t-elle rappelé. Dans les jours qui ont précédé les festivités de la Fête nationale, les services de la préfecture de police de Paris avaient procédé à de nombreux contrôles - environ 250 – sur la voie publique, dans des véhicules ou des commerces, et avaient mis la main sur 15 000 mortiers, avait annoncé lundi Laurent Nuñez. Il y a eu « plus d'interpellations » cette année que l'an passé, selon la porte-parole de la police nationale, notamment parce que l'action de la police a été « largement orientée vers ces interpellations en amont ». En revanche, contrairement à la Fête de la musiqu e , il n'y a « pas eu de remontées de phénomènes de piqûres », a assuré Agathe Foucault.