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« Disparition inquiétante » d'un jeune touriste français en Iran, indique la diplomatie française

« Disparition inquiétante » d'un jeune touriste français en Iran, indique la diplomatie française

Le Parisien20 hours ago
Alors que le sort de Cécile Kohler et Jacques Paris
crispe toujours autant
, un nouveau sujet pourrait attiser la discorde entre Paris et Téhéran. Un jeune Français qui faisait une randonnée à vélo en Iran n'a plus donné de nouvelles à ses proches depuis le 16 juin, une disparition jugée « inquiétante », a déclaré dimanche une source diplomatique française interrogée sur un avis de recherche posté sur les réseaux sociaux.
« Cette disparition est inquiétante. Nous sommes en lien avec la famille à ce sujet », a indiqué cette source, en rappelant qu'il est recommandé aux ressortissants français de ne pas se rendre en Iran, Téhéran mettant en œuvre « une politique délibérée de prise d'otages occidentaux ».
Cette semaine, la situation de Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran depuis trois ans, a pris un nouveau tournant, les deux Français
ayant été notifiés de trois chefs d'inculpation
passibles de la peine de mort, à savoir « espionnage pour le Mossad », le service de renseignement extérieur israélien, « complot pour renverser le régime » et « corruption sur Terre ».
De tels chefs d'accusation sont une « provocation à l'égard de la France » et un « choix inacceptable d'agressivité », a fustigé jeudi Emmanuel Macron. « Je pourrais dire simplement que c'est fantaisiste si ce n'était pas criminel ». Le président français
a menacé l'Iran de « mesures de rétorsion »
.
Les chancelleries européennes accusent Téhéran de pratiquer la « diplomatie des otages » pour notamment
peser dans les très sensibles discussions sur le nucléaire iranien
, dans l'impasse depuis des années, et obtenir une levée des sanctions.
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«Il est temps de faire du vieillissement une politique stratégique»
«Il est temps de faire du vieillissement une politique stratégique»

Le Figaro

time36 minutes ago

  • Le Figaro

«Il est temps de faire du vieillissement une politique stratégique»

FIGAROVOX/TRIBUNE - La députée (non inscrite) de Vendée Véronique Besse invite à reconsidérer notre approche du vieillissement de la société, et propose une série de solutions concrètes en ce sens. Elle plaide notamment pour flécher la formation professionnelle vers les métiers du bien vieillir. Véronique Besse est députée NI de la Vendée, présidente du groupe d'étude «longévité et adaptation de la société au vieillissement». À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Ils sont plus de 20 millions, discrets, trop souvent oubliés. Pourtant, ils ont bâti notre pays, transmis nos valeurs, relevé les défis d'après-guerre, créé nos entreprises, fait tourner nos hôpitaux ou enseigné dans nos écoles. Ce sont nos aînés. Mais dans le budget 2026 que prépare le gouvernement, ils n'existent presque pas ou alors pour être pointés du doigt comme une charge. Publicité Je le dis avec gravité : le vieillissement n'est pas une charge comptable, c'est un défi civilisationnel. Il ne s'agit pas d'un problème à corriger en bas de tableau Excel, mais d'un basculement silencieux qui interroge le sens même de nos politiques publiques. Dans une France où un tiers de la population aura plus de 60 ans d'ici 2030, continuer à penser nos villes, nos institutions et nos priorités comme si cette mutation n'existait pas est une faute politique et morale. Je ne viens pas ici pour polémiquer. Mais ce que j'attends, comme députée et présidente du groupe d'étude «longévité et adaptation de la société au vieillissement» à l'Assemblée nationale, c'est que le prochain projet de loi de finances ne reconduise pas l'aveuglement budgétaire des années passées. Il est temps de cesser de considérer les politiques du grand âge comme une ligne de dépenses sociales qu'on repousse indéfiniment. Il faut au contraire en faire un levier d'action, de cohésion et de croissance. Je suis convaincue que l'on peut faire mieux sans dépenser davantage. Mieux, parce que plus intelligent. Plus humain. Plus enraciné dans nos territoires. Voici quatre propositions concrètes, réalistes, transpartisanes, prêtes à être intégrées au débat budgétaire. D'abord, créer un statut de réserviste civique senior pour remettre nos anciens au cœur de la cité. Pourquoi faut-il attendre une catastrophe pour faire appel à nos retraités ? Ils sont là, prêts à servir, disponibles, compétents. Je propose que nous reconnaissions officiellement leur engagement potentiel en créant un statut de «réserviste civique senior». Ce n'est pas un gadget. C'est un levier de mobilisation nationale. Dans les écoles, les mairies, les hôpitaux, ces retraités pourraient transmettre, accompagner, soutenir. Sans rémunération, mais avec une reconnaissance publique, une carte, une formation, un réseau. Le Canada le fait déjà. Pourquoi pas nous ? Nous avons su activer la réserve militaire, sanitaire, étudiante. Il est temps d'activer la réserve citoyenne du bon sens. Cette cause nous dépasse. Elle engage notre responsabilité morale collective concernant l'identité, la famille, nos territoires ou la transmission Deuxièmement, flécher la formation professionnelle vers les métiers du bien vieillir : ce serait un pari gagnant. Il y a aujourd'hui des millions de personnes âgées qui manquent d'accompagnement, et des milliers de jeunes qui cherchent un métier utile. Entre les deux, un vide. C'est ce vide que je propose de combler en réorientant une part des crédits du CPF et de France Travail vers les métiers de la longévité : aide à domicile, soins de proximité, habitat adapté, ergothérapie, innovation senior. Ce n'est pas une dépense nouvelle, il s'agit d'une réallocation stratégique de fonds déjà mobilisés. Le Danemark l'a fait. Et cela fonctionne. En France, cela créerait des emplois non délocalisables, dans nos communes, au service d'un tissu social qui s'effiloche. Ensuite, imposer une clause vieillissement dans tous les projets publics, pour anticiper plutôt que réparer. Un gymnase sans bancs, une gare sans ascenseur ou un square sans ombre : combien de projets publics sont – encore - pensés pour les jeunes urbains pressés, sans se demander si une personne âgée pourra s'y rendre, s'y asseoir, s'y repérer ? Je propose une mesure simple : imposer une clause vieillissement dans tous les projets publics. Cela signifie : évaluer l'impact sur les personnes âgées dès la conception, pas à la fin du chantier. C'est du bon sens. C'est moins cher que de réaménager après coup. C'est plus respectueux aussi. Car une société qui oublie ses aînés dans ses plans d'urbanisme est une société qui oublie d'où elle vient. À lire aussi Budget 2026 : le spectre de la hausse d'impôts prend de plus en plus corps Enfin, créer un adjoint au vieillissement dans chaque commune volontaire pour agir localement, efficacement. La réponse au vieillissement ne viendra pas uniquement de Paris. Elle viendra de Saint-Flour, de Valenciennes, de Quimperlé, des Herbiers. Je propose que chaque commune puisse nommer un «adjoint au vieillissement», élu référent chargé de penser la ville avec et pour les seniors. Ce n'est pas une nouvelle strate. C'est une boussole locale. Le Royaume-Uni l'a fait avec ses Older People Champions. Pourquoi pas nous ? Avec un kit fourni par l'État, un réseau d'élus engagés et un relais vers les caisses de retraite et ARS, ce serait un levier territorial puissant pour l'adaptation démographique. Publicité Je m'adresse ici à tous les élus, de droite, du centre, de gauche. Cette cause nous dépasse. Elle engage notre responsabilité morale collective concernant l'identité, la famille, nos territoires ou la transmission. Nous avons su faire de la sécurité une priorité. De l'écologie, une urgence. Il est temps de faire du vieillissement une politique stratégique. Pas par pitié ni par condescendance. Mais par cohérence, par anticipation et pour que notre société mette au cœur de son projet de vie la vulnérabilité. Le budget 2026 peut être, doit être, le début d'un basculement historique.

Rue d'Aubagne : le tribunal de Marseille a désigné les coupables des effondrements de 2018
Rue d'Aubagne : le tribunal de Marseille a désigné les coupables des effondrements de 2018

Le HuffPost France

timean hour ago

  • Le HuffPost France

Rue d'Aubagne : le tribunal de Marseille a désigné les coupables des effondrements de 2018

JUSTICE - La cité phocéenne traumatisée. Sept ans après l'effondrement d'immeubles insalubres de la rue d'Aubagne, en plein cœur de Marseille, la justice a rendu son jugement lors du procès de 16 personnes morales et physiques pouvant être tenu pour responsable de ce drame qui avait emporté huit locataires des immeubles concernés. Dans sa décision, rendue ce lundi 7 juillet, le tribunal judiciaire de Marseille a donc condamné trois des copropriétaires poursuivis − dont un élu régional et avocat du syndic de copropriété de l'immeuble où habitaient les huit victimes de ce drame - à de la prison ferme, sous bracelet électronique. Lors de l'annonce du jugement, le président Pascal Gand, a pris le temps d'expliquer chaque décision en détail après sept mois de réflexion. Parmi les autres prévenus, l'architecte-expert qui avait bâclé une visite de l'immeuble quelques jours à peine avant le drame et l'élu à la ville alors en charge du logement insalubre écopent eux de sursis. Évoquant sa « faute caractérisée », le président du tribunal a estimé que l'expert s'était livré au cours de son intervention « à une série de négligences et d'imprudences », aboutissant à sa décision de laisser aussitôt les habitants réintégrer l'immeuble. Propriétaire d'un appartement du 65 rue d'Aubagne, mais également avocat du syndic de copropriété de l'immeuble et à l'époque élu LR au conseil régional Paca, Xavier Cachard a, lui, été condamné à quatre ans de prison, dont deux ans ferme à effectuer sous bracelet électronique. Pour le président du tribunal correctionnel de Marseille, « les fautes commises par Xavier Cachard constituent les fautes les plus graves » dans ce dossier. Car en tant que copropriétaire et avocat du syndic, il a adopté « une stratégie d'obstruction de réalisation des travaux nécessaires » dans l'immeuble avec une « emprise manifeste sur les décisions et les votes » sans parler de son « indifférence déplorable » sur l'état du logement qu'il louait, a développé le magistrat. Malaise dans la salle d'audience Quant à Julien Ruas, le seul élu de la municipalité alors en place, sous la direction de Jean-Claude Gaudin (LR), maire pendant 25 ans, jusqu'en juin 2020, il a lui aussi échappé à la prison ferme, avec une peine de deux ans avec sursis. Dans son jugement, Pascal Gand a souligné « l'absence de stratégie politique visant à diligenter des procédures de périls » de la part de cet élu, qui avait ainsi « ignoré les enjeux en matière d'habitat dégradé marseillais ». Dernier des 16 prévenus, le cabinet Liautard, syndic du 65 rue d'Aubagne, a été condamné à 100 000 euros d'amende. Jean-François Valentin, ancien gestionnaire du cabinet en charge du 65 rue d'Aubagne, a lui été condamné à trois ans de prison avec sursis et à une amende de 8 000 euros. Lors des délibérés, l'un des copropriétaires reconnu coupable a été victime d'un malaise avant même que sa peine soit annoncée. L'audience a donc été interrompue et la salle d'audience évacuée pendant quelques minutes, comme le précise l'AFP et BFMTV Marseille. Le président Pascal Gand énonçait les fautes des propriétaires de l'appartement du 1er étage loué à une famille comorienne, leur reprochant « une indifférence totale » sur l'état du logement, lorsque Sébastien Ardilly a commencé à s'affaisser, au côté de ses deux parents, avant de s'effondrer au sol. Juste avant, trois autres copropriétaires représentant deux autres appartements du 65 rue d'Aubagne avaient eux été relaxés. À la reprise, le tribunal a annoncé sa condamnation à trois ans de prison dont un an ferme sous bracelet électronique, quatre ans dont deux ferme sous bracelet électronique pour son père Gilbert et trois ans avec sursis pour sa mère Martine. « Un message fort » attendu par les victimes L'instruction avait renvoyé au départ devant le tribunal quatre personnes : Julien Ruas, adjoint du maire LR de l'époque Jean-Claude Gaudin, l'architecte Richard Carta qui avait expertisé l'immeuble moins de trois semaines avant son effondrement, et deux personnes morales, le syndic du 65, le cabinet Liautard, et le bailleur social propriétaire du numéro 63, laissé à l'état de ruine par Marseille Habitat. Insuffisant pour certaines parties civiles qui avaient alors cité à comparaître une douzaine de personnes supplémentaires, dont des copropriétaires. Au final, 16 personnes morales et physiques ont été jugées pour différents délits, notamment homicide involontaire par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité, cinq ans de prison maximum, et soumission de personnes vulnérables dont au moins un mineur à des conditions d'hébergement indigne, jusqu'à dix ans d'emprisonnement. Durant le procès, les débats avaient notamment permis d'établir que les effondrements des numéros 63 (vide) et 65 étaient inéluctables vu l'état du bâti. Mais aucune mise à l'abri des locataires du 65 n'avait été décidée et les travaux entrepris s'étaient avérés inefficaces voire contreproductifs.

Rixe mortelle à Villeneuve-sur-Lot : un homme placé en garde à vue
Rixe mortelle à Villeneuve-sur-Lot : un homme placé en garde à vue

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Rixe mortelle à Villeneuve-sur-Lot : un homme placé en garde à vue

Un suspect a été placé en garde à vue, lundi 7 juillet, pour homicide par arme blanche après une violente altercation jeudi dernier à Villeneuve-sur-Lot. Le crime avait choqué par sa violence. Un homme a été interpellé dans le cadre de l'enquête sur un homicide par arme blanche survenu lors d'une rixe ayant impliqué plusieurs personnes jeudi 3 juillet à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), a indiqué lundi 7 juillet le préfet du département. Placé en garde à vue, le suspect pourrait être déféré au parquet qui doit communiquer dans l'après-midi. Un second individu, frère du premier, est toujours recherché par la police. Publicité Un mort et un blessé grave Une violente altercation avait eu lieu jeudi en fin de journée devant des terrasses de brasseries et restaurants dans le centre de cette sous-préfecture d'environ 20.000 habitants. Un homme d'une trentaine d'années avait succombé à des coups de couteau, tandis qu'un autre était grièvement blessé. Selon une source proche de l'enquête, les suspects, deux SDF qui avaient pris la fuite après les faits, auraient séquestré puis tenté de droguer la belle-fille mineure de la victime décédée, une altercation entre le défunt et les agresseurs ayant déjà eu lieu deux jours auparavant. Le préfet du département, Daniel Barnier, a parallèlement annoncé la création d'un groupe de sécurité de proximité (GSP) composé de trois policiers, chargés de patrouiller dans le centre-ville afin de «rassurer la population et les commerçants, reconquérir le terrain et lutter contre les points de deals».

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