
« 566 fausses ordonnances » : deux trafiquants de médicaments et de sirops psychotropes condamnés
Manche
). Ce jeune Normand ― qui confectionnait de fausses ordonnances ― avait en fait pris pour habitude de consommer des « purple drank » ― un mélange
de sirop à base de codéine
auquel lui et ses camarades ajoutaient d'autres substances psychotropes dans du soda pour maximiser les effets.
La mixture était parfois vendue sur les réseaux sociaux à « l'unité » par les deux prévenus ― interpellés en février et mai 2025 ― et un troisième homme, qui a fait l'objet d'un autre traitement judiciaire compte tenu de sa minorité. Chez ces jeunes, des milliers de boîtes de médicaments avaient été découvertes, de même que « 566 fausses ordonnances ».
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Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
Un doigt et un orteil mutilés : une famille séquestrée et torturée en Normandie, quatre suspects interpellés en Île-de-France écroués
Un peu plus de deux mois après la violente séquestration d'une famille -trois adultes et un enfant- dans un petit village de la campagne normande, leurs bourreaux ont été identifiés. Quatre hommes ont été mis en examen pour séquestration avec acte de torture ou de barbarie, annonce le parquet de Caen ce vendredi. Dans la nuit du 16 au 17 mai, des hommes cagoulés et gantés pénètrent dans une maison du petit village des Moutiers en Cinglais, dans le sud de Caen (Calvados). Afin de leur extorquer, « une forte somme d'argent », selon les mots du procureur de la République adjoint, Philippe Leonardo, le couple et ses enfants sont séquestrés. Selon le témoignage des victimes, les intrus entravent et bâillonnent le couple ainsi que leur fille et leur petit-fils, âgé de quatre ans, selon Ici . La radio explique que le petit garçon aurait été isolé dans une pièce et que son doigt aurait été entaillé tandis que sa mère aurait été blessée avec une arme blanche. Les individus auraient tenté « de sectionner un doigt et un orteil à deux des membres de la famille », confirme le procureur. Dans le cadre de leur enquête « approfondie », les gendarmes de la section de recherches de Caen et de la brigade de recherches de Potigny identifient quatre suspects, tous majeurs, originaires de la région parisienne. Selon Ouest-France, les ravisseurs ont été interpellés le 29 juillet à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) et à Herblay-sur-Seine (Val-d'Oise). Tous ont été mis en examen notamment pour vol avec arme en bande organisée, arrestation, enlèvement, séquestration avec acte de torture ou de barbarie commis en bande organisée. Trois d'entre eux ont été placés en détention provisoire, et le quatrième placé sous contrôle judiciaire, comme l'avait requis le parquet. D'éventuels complices sont désormais recherchés par les gendarmes, indique le procureur adjoint. Les investigations se poursuivent sur la personnalité des mis en cause.

Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
« Elle était sympa, souriante » : le mystère demeure autour du meurtre de Luana, jeune Brésilienne retrouvée dans les rochers de Barfleur
La soirée est douce ce 17 juillet. Luana, une Brésilienne de 35 ans, et son amoureux, un ressortissant suisse, viennent d'arriver à Barfleur, ce petit port pittoresque de la Manche. Le couple pose ses valises dans un gîte du centre historique, part dîner dans une brasserie à quelques pas, puis boit des verres au Café de Paris, cette jolie terrasse connue par la communauté très soudée des Barfleurais pour ses petits plats faits maisons. Le lendemain matin, la Brésilienne est découverte sans vie par un promeneur. Elle gît dans les rochers du front de mer, derrière l'église et la station SNSM, à quelques pas de l'établissement du port où elle a passé la soirée. Elle a été tuée et une enquête pour homicide volontaire est ouverte. Depuis bientôt quinze jours, le mystère demeure autour de ce crime qui ébranle le paisible village balnéaire, où tout le monde se connaît. Selon Gauthier Poupeau, procureur de la République du parquet de Coutances, en charge de l'enquête, personne n'a encore été placé en garde à vue dans cette affaire : « Il n'y a aucune garde à vue en cours. Aucune garde à vue n'est intervenue dans le présent dossier ». Et d'ajouter : « Nous sommes en attente de retour d'analyses ». Les premiers résultats de l'autopsie avaient confirmé l'intervention d'un tiers dans le décès. Les gendarmes s'affairent désormais à retracer la soirée de la victime qui s'est déroulée dans un mouchoir de poche. Entre le bout du quai Henri Chardon où Luana a été retrouvée et un restaurant du port où elle a passé la soirée, il n'y a en effet qu'une poignée de mètres. Décrite comme avenante et solaire, la Sud-Américaine ne passe pas inaperçue au Café de Paris ce vendredi soir. Avec son sac griffé, ses lunettes noires, Luana papote en trinquant à coups de pintes de bière, nous confient plusieurs témoins. « Elle était sympa, de bonne humeur, souriante », se rappelle ce jeune homme qui décrit « un couple qui vit bien ». « Ils discutaient avec tout le monde », poursuit-il. Mais l'amoureux suisse a peut-être un peu trop bu et doit rentrer au gîte, situé à quelques mètres de là. Luana l'accompagne, aidée par deux autres personnes. Selon les témoignages recueillis par Le Parisien, ces dernières redescendront du petit appartement quelques minutes plus tard et quitteront les lieux. Luana, elle, rejoindra la terrasse du Café de France jusqu'à la fermeture. Elle y est vue fumant une cigarette. Le compagnon suisse de Luana a été entendu par les enquêteurs. Mais il a été mis hors de cause. Le jeune helvète a été réveillé le matin de l'homicide par les enquêteurs et la gérante de son gîte, lui annonçant l'effroyable nouvelle. « De nombreux témoignages sont recueillis pour déterminer les circonstances exactes de la soirée et des causes de la mort de l'intéressée », confirmait quelques jours après la découverte du corps le procureur de la République du parquet de Cherbourg, en charge dans un premier temps de l'enquête. Depuis, aucun suspect ne semble avoir été identifié par les enquêteurs. Et l'ambiance est délétère dans le petit port, bordé de maisons en pierres grises. Les habitants se regardent du coin de l'œil. Des accusations et des menaces auraient été proférées. Un camping-car mal garé aurait même fait l'objet de rumeurs farfelues. Des gendarmes s'y seraient dissimulés pour observer et prendre le pouls de la communauté, formée tant par des natifs du coin que des d'anciens Parisiens ou de personnalités du monde de la culture. L'enquête se poursuit « dans le cadre d'une instruction criminelle » et en cas « d'avancement majeur de la procédure », le parquet communiquera, conclut le procureur Gauthier Poupeau.


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
Home-jacking dans le Calvados : 4 personnes mises en examen à la suite de tortures
Les faits se sont déroulés en mai dernier, alors que quatre hommes âgés de 18 à 28 ans ont notamment tenté de couper un orteil à un enfant de 4 ans lors de leur intrusion nocturne. Quatre personnes ont été mises en examen pour des faits de séquestration avec acte de torture commis lors d'un home-jacking nocturne. Les faits se sont déroulés en mai dernier, dans un village du Calvados, a annoncé vendredi le parquet de Caen. «Dans la nuit du 16 au 17 mai 2025, quatre membres d'une famille ont été séquestrés, violentés et torturés à leur domicile» de Moutiers-en-Cinglais (Calvados) «afin de les contraindre à remettre une forte somme d'argent», écrit dans un communiqué le procureur de la République adjoint de Caen, Philippe Leonardo. Publicité Selon Ouest-France, il s'agit de quatre hommes âgés de 18 à 28 ans qui avaient notamment tenté de couper un orteil à un enfant de 4 ans lors de leur intrusion, s'en prenant également à sa mère. Les victimes ont expliqué avoir été agressées de nuit par plusieurs individus encagoulés et gantés. «Ceux-ci les auraient entravées et bâillonnées puis auraient commis des violences, notamment en tentant de sectionner un doigt et un orteil à deux des membres de la famille», souligne le magistrat. Quatre individus interpellés et mis en examen Ces quatre individus, tous majeurs, ont été interpellés en région parisienne le 29 juillet et placés en garde à vue. Ils ont été mis en examen jeudi, «notamment des chefs de vol avec arme en bande organisée et d'arrestation, enlèvement, séquestration avec acte de torture ou de barbarie commis en bande organisée», précise Philippe Leonardo. Trois d'entre eux ont été placés en détention provisoire, et le dernier sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du parquet de Caen. L'instruction va se poursuivre notamment afin d'identifier d'éventuels complices et de mener des investigations sur la personnalité des mis en examen, conclut le communiqué.