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Sept conseils que ces sexologues suivent toujours pour une sexualité épanouie

Sept conseils que ces sexologues suivent toujours pour une sexualité épanouie

SEXO - En matière de sexualité, les conseils sont légion et ils ne sont pas toujours de qualité. Entre les injonctions plus ou moins bien déguisées, les recommandations qui ne prennent pas en compte les spécificités de chaque personne, et les théories fumeuses sur les réseaux sociaux, on peut vite se retrouver perdu.
Pour éviter les avis bancals, le mieux est encore de s'en remettre aux sexologues. Parmi les recommandations qu'ils font à leurs patients, quelles sont celles que ces experts de la sexualité s'appliquent sans faute ? Sur la base de leurs années d'expérience professionnelle, Le HuffPost a interrogé plusieurs d'entre eux sur ce qu'ils évitent ou privilégient au lit.
[Note : Cet article est une traduction réalisée par la rédaction du HuffPost France, à partir d'un article paru en juin 2025 sur le HuffPost américain. L'article original est à lire ici. Il a été traduit, raccourci et édité dans un souci de compréhension pour un lectorat francophone.]
Toujours s'assurer du consentement
L'une des règles les plus importantes du sexologue Tom Murray est de ne jamais tenter quoi que ce soit de nouveau sans en parler à son partenaire et obtenir son accord au préalable, plutôt que de le mettre au pied du mur. « Le domaine des relations intimes est vaste et diversifié, offrant des possibilités infinies de découvrir la joie, le plaisir et la connexion. Mais explorer de nouveaux horizons sans le consentement des deux parties peut provoquer un malaise, une trahison de la confiance et même des blessures », souligne-t-il auprès du HuffPost.
Discuter de ses désirs et de ses limites sexuelles favorise le respect, permet de s'assurer que les deux partenaires sont sur la même longueur d'onde, et peut même créer de l'excitation par anticipation. « Une bonne relation sexuelle repose sur ce type de conversation, car elle garantit que toute exploration est fondée sur le consentement et la curiosité mutuelle, ce qui renforce le lien et améliore l'expérience des deux partenaires », conclut-il.
Ne jamais simuler un orgasme
Pour la sexologue Mary Hellstrom, il est capital de ne pas faire semblant d'avoir un orgasme. « Notre culture est très axée sur les résultats, aussi - et surtout - en matière de sexe. Mais certaines des meilleures relations sexuelles que j'ai eues n'ont pas comporté de point culminant, pour moi ou mon partenaire », explique-t-elle.
Refuser de simuler des orgasmes est pour elle un moyen de se sentir épanouie dans sa vie sexuelle. « Cela m'aide à me concentrer sur mon plaisir et à ne pas me focaliser sur l'idée que le 'bon sexe' doit toujours inclure un orgasme renversant », développe-t-elle. « Moins de pression signifie plus de plaisir. »
Ne pas contrôler les fantasmes sexuels de l'autre
En matière de sexualité à deux, surtout dans le cadre d'un couple monogame, il arrive qu'un des partenaires se sente menacé par les fantasmes de l'autre. Pour la sexologue Nazanin Moali, également animatrice du podcast « Sexology », c'est une erreur à éviter. « Après tout, les fantasmes font partie intégrante de notre sexualité, fait-elle remarquer. Et il est bon de garder à l'esprit que tout le monde n'est pas intéressé par la mise en scène des scénarios issus de son imagination. Divers facteurs tels que notre environnement, notre niveau de stress, les périodes de vie ou nos expériences orientent ce qui nous excite », explique Moali.
« Il est courant que nos partenaires aient des fantasmes qui ne nous concernent pas, et, pour la plupart des individus, avoir un fantasme n'implique pas une violation des règles de la relation. Accepter nos désirs uniques et comprendre la complexité de notre sexualité peut renforcer l'intimité et le lien qui nous unissent », abonde l'experte.
Ne jamais se moquer de son partenaire
« Dans le monde de la sexothérapie, nous avons une expression qui dit : 'Ne critiquez pas ce qui plaît à quelqu'un d'autre' », confie Incia A. Rashid, sexologue. Pour elle, il est impensable d'humilier quelqu'un à cause de ses préférences sexuelles. « Cela détruit son sentiment de sécurité, et ça s'applique à tous les aspects de l'intimité. »
Face à quelqu'un qui confie ses envies ou les choses qu'il ou elle souhaite explorer, vous n'entendrez donc jamais Incia A. Rashid faire des remarques désobligeantes. D'ailleurs, dans son cabinet, la sexologue relate avoir travaillé avec des clientes qui se sentaient humiliées par leurs partenaires pour des « choses insignifiantes »: la manière dont elles s'épilent ou non le pubis, le type de lingerie qu'elles portent… Or, « on ne peut pas connaître la véritable liberté sexuelle si on est humilié », déclare-t-elle.
Laisser son esprit vagabonder pendant les rapports
Deuxième conseil que Mary Hellstrom s'applique toujours : ne pas se culpabiliser de se livrer, occasionnellement à des fantasmes mentaux pendant les rapports sexuels. « Être dans l'instant présent, c'est génial, mais il est aussi tout à fait normal que l'esprit vagabonde lorsque nous sommes dans l'espace de l'érotisme, détaille-t-elle. Si mon esprit commence à se remémorer des moments passés ou à fantasmer sur de nouveaux scénarios pendant les rapports sexuels, je le laisse vagabonder sans me juger ». Pour elle, l'équation est simple : « Moins de honte, plus de plaisir ! »
Ne pas prendre personnellement les problèmes érectiles
À moins qu'on ne lui dise directement, Nazanin Moali ne suppose pas que les problèmes d'érection de son partenaire sont de sa faute. Prendre ce type de dysfonctionnement personnellement ne fait qu'aggraver la situation - mais, en réalité, ils peuvent être dus à différents problèmes physiologiques.
« Le fait que votre partenaire rencontre des difficultés ne reflète pas son attirance pour vous ou votre alchimie ; cela peut simplement être le résultat d'une mauvaise nuit de sommeil », ajoute la sexologue. « Au lieu de vous éloigner ou d'ignorer le problème, il vaut mieux lui demander : 'Comment puis-je t'aider en ce moment ? Créons un environnement favorable ! »
Ne pas éviter les conversations gênantes sur le sexe
Certes, certaines conversations sur le sexe ne sont pas faciles à avoir, mais, pour Janet Brito, elles sont essentielles à une vie sexuelle épanouie. Particulièrement celles qui concernent les préférences sexuelles dans la chambre à coucher.
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Bouches-du-Rhône : 15 hectares brûlés dans un incendie à Maussane-les-Alpilles
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  • Le Figaro

Bouches-du-Rhône : 15 hectares brûlés dans un incendie à Maussane-les-Alpilles

Les pompiers des Bouches-du-Rhône ont lutté une partie de la nuit contre un feu virulent à Maussane-les-Alpilles. Quinze hectares sont partis en fumée. La nuit n'a pas été synonyme de répit pour les soldats du feu des Bouches-du-Rhône. Après avoir lutté toute la journée de lundi contre plusieurs départs de feu dans le département, dont certains très virulents en raison de conditions météorologiques défavorables, les sapeurs-pompiers ont été mobilisés une partie de la nuit de lundi à mardi à Maussane-les-Alpilles, où un feu s'est déclaré. Au petit matin, l'incendie a été fixé. Il a parcouru 15 hectares. L'intervention rapide des sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône a permis de protéger la végétation attenante non touchée ainsi que les habitations. Publicité Mistral Lundi après-midi, un violent incendie au nord de Marseille a perturbé la circulation durant plusieurs heures, provoquant la fermeture dans les deux sens des autoroutes A7 et A51 et perturbant au passage le trafic aérien de la deuxième ville de France. L'incendie, qui a totalement détruit les bâtiments d'une société de caravaning, générant un énorme nuage de fumée noire, était parti vers 16h40 au niveau de l'échangeur 517, sur les communes de Septèmes-les-Vallons et des Pennes-Mirabeau, à une vingtaine de kilomètres au nord de Marseille. Il a brûlé 11 hectares. En vigilance rouge aux feux de forêts, lundi, pour la troisième journée consécutive, le département des Bouches-du-Rhône était frappé par un important mistral, avec des rafales atteignant parfois les 90 km/h.

L'alerte de ces scientifiques éminents contre la loi Duplomb et « l'ignorance » des élus
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L'alerte de ces scientifiques éminents contre la loi Duplomb et « l'ignorance » des élus

POLITIQUE - Une opposition ferme. « La loi Duplomb ne passe pas » auprès des Français, des scientifiques et de « nombreux agriculteurs » car elle est « dangereuse pour la santé de nos concitoyens », affirme ce mardi 29 juillet une tribune de fondations scientifiques, sociétés savantes et d'associations de patients, appelant le Conseil constitutionnel à rejeter le texte. Alors que la pétition contre cette loi, qui permet la réintroduction sous conditions d'un pesticide interdit en France depuis 2018, a dépassé lundi la barre des deux millions de signatures, cette tribune notamment publiée par Le Monde appelle les Sages à « répondre à l'exigence démocratique exprimée fortement par les citoyens français ». Le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision le 7 août prochain sur ce texte, après avoir été saisi par des députés et sénateurs de gauche opposés à la loi. « Le Conseil constitutionnel doit constater l'incompatibilité de la loi Duplomb avec le principe de précaution inscrit dans la Charte de l'environnement » et ainsi « protéger les générations futures d'un texte qui compromet, sans l'ombre d'un doute raisonnable, la santé des jeunes, des enfants et de ceux à naître », affirment les dizaines de signataires de ce texte. Parmi eux, on retrouve des scientifiques éminents et figures du milieu médical : le président du conseil scientifique du CNRS Olivier Coutard ; le président du directoire de la Fondation pour la recherche médicale, Maxime Molina ; le président du conseil scientifique de l'Institut national du cancer, Gérard Socié ; le président de la Ligue contre le Cancer, Philippe Bergerot ; ou encore le président de la Société des Neurosciences, Stéphane Oliet. À ces noms s'ajoutent également des associations de patients, comme la fondatrice du collectif Cancer Colère, Fleur Breteau, ou la coordinatrice d'Action Patients, Magali Leo. « Les effets dévastateurs des pesticides » « Nos règles constitutionnelles peuvent et doivent être interprétées à la lumière des données de la science », argumentent les auteurs de la tribune. « Comment comprendre le vote d'une majorité de parlementaires en faveur de cette loi ? Il pourrait être tentant d'évoquer des stratégies politiques visant à s'assurer le soutien de puissants relais d'opinion comme la FNSEA, mais il faudrait admettre un cynisme politique inconcevable quand la santé publique est en jeu. Une autre explication semble plus plausible, celle de l'ignorance », écrivent-ils. Ainsi, la loi a été élaborée « en ignorant ce que les professionnels de la santé et les scientifiques connaissent des effets de ces produits sur la santé humaine », pointe la tribune, rappelant qu'en 2021, « l'Inserm a analysé plus de 5 000 articles scientifiques et retenu une présomption forte de lien entre l'exposition aux pesticides et la survenue de certains cancers, de troubles neurodégénératifs, pulmonaires, endocriniens ». « Parmi les 53 personnalités auditionnées » au Sénat, on ne trouve « aucun médecin, toxicologue, épidémiologiste », « représentant de l'Inserm, du CNRS, du ministère de la Santé ou du Travail » alors que « les pesticides sont des facteurs reconnus de maladies professionnelles », ni « de la Caisse nationale d'assurance-maladie ou de la Mutualité sociale agricole », égrène la tribune. « La loi Duplomb est une loi qui ne passe pas (...) pour les Françaises et les Français victimes des maladies induites par les pesticides », pour « les scientifiques, qui, constatant les effets dévastateurs des pesticides sur le vivant, ont alerté les parlementaires des conséquences prévisibles de cette loi » , et pour « de nombreux agriculteurs (...) premières victimes des pesticides » , écrivent encore leurs auteurs. Réponse le 7 août prochain pour savoir s'ils auront été entendus.

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