
Un corps retrouvé dans un véhicule qui sombrait au fond de la rivière Saint-François
(Pierreville) Un corps inanimé a été retrouvé dans une voiture repêchée vendredi dans la rivière Saint-François, à Pierreville en Mauricie.
La Presse Canadienne
Le véhicule a été extirpé vers 17 h par les policiers de la Sûreté du Québec. Ce dernier a été identifié comme appartenant à Yvon Guévin, un homme porté disparu depuis juillet 2014.
Une enquête du coroner est en cours afin d'identifier le corps. Des techniciens en service de l'identité judiciaire analyseront le véhicule, et la Sûreté du Québec mène son enquête afin de comprendre comment la voiture s'est retrouvée dans l'eau.
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25 minutes ago
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Le Canada s'engage à verser 30 millions à Gaza
(Ottawa) Le Canada ajoute 30 millions à son financement humanitaire pour les Palestiniens de la bande de Gaza, ainsi que 10 millions pour aider l'Autorité palestinienne à se réformer en vue d'un éventuel État. Dylan Robertson La Presse Canadienne La ministre des Affaires étrangères, Anita Anand, a fait l'annonce du nouveau financement lundi lors d'une importante conférence des Nations unies à New York visant à trouver des moyens de préserver la solution à deux États. Cette conférence se tient alors que des experts internationaux mettent en garde contre la famine à Gaza, où Israël a légèrement assoupli ses restrictions sur l'acheminement de l'aide aux Palestiniens désespérés. La ministre Anand affirme que les 30 millions parviendront à Gaza « dès que possible sur le plan logistique » et appelle à un cessez-le-feu pour aider la région à progresser vers la paix. Le Canada ne s'est pas joint à la France pour annoncer son intention de reconnaître un État palestinien, mais affirme plutôt que l'Autorité palestinienne doit « entreprendre les réformes globales nécessaires pour gouverner Gaza et la Cisjordanie ». Ottawa s'engage à verser 10 millions pour accélérer les réformes afin que l'Autorité palestinienne puisse assurer une « gouvernance légitime et démocratique ».


La Presse
5 hours ago
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Des Palestiniens déplacés fuient Jabalia après que l'armée israélienne a donné l'ordre d'évacuer la ville de Gaza le 29 juin 2025. Le Canada exhorté à accélérer l'approbation de visas face à la situation à Gaza (Saint-Jean) Une avocate spécialisée en immigration de Toronto affirme que des membres de familles de Canadiens meurent dans la bande de Gaza, le ministère fédéral de l'Immigration tardant à approuver leurs visas dans le cadre d'un programme spécial lancé en 2024. Sarah Smellie La Presse Canadienne Debbie Rachlis a estimé que le Canada doit accélérer le processus d'approbation du visa de résident temporaire en vertu des mesures spéciales qu'il offre aux membres des familles de Canadiens d'origine palestinienne qui tentent de fuir la violence dans le territoire. Me Rachlis représente des dizaines de demandeurs dans le cadre de ce programme et a précisé être impliquée dans « au moins cinq cas » de personnes mortes en attendant leur visa. Elle a milité en faveur du programme de mesures spéciales en tant que membre du collectif Gaza Family Reunification Project. « Nous sommes tous au courant de très nombreuses situations où des personnes qui attendaient un visa pour venir au Canada sont décédées ou ont été tuées », a raconté l'avocate, lors d'une récente entrevue. Cela inclut les personnes mortes de faim ou blessées par des bombardements, ainsi que celles tuées alors qu'elles faisaient la file pour obtenir des rations. Il s'agit dans tous les cas de morts terribles et évitables. Debbie Rachlis, avocate spécialisée en immigration Le Canada a lancé le programme en plusieurs étapes offrant des visas de résident temporaire aux membres des familles de Canadiens bloqués dans la bande de Gaza le 9 janvier 2024. Il a pris fin le 26 mars, après que le plafond de 5000 demandes de visa ait été accepté pour traitement. Moins de 1200 visas avaient été accordés au 21 juin, a déclaré Jeffrey MacDonald, porte-parole du ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada (IRCC). Cela représente moins du quart des visas que le Canada avait promis de délivrer. Quelque 841 personnes étaient arrivées au Canada en provenance du territoire gazaoui au 8 juin, a précisé M. MacDonald dans un courriel. La sortie de Gaza « demeure extrêmement difficile » Le programme de visa exige que les demandeurs soumettent des données biométriques, y compris des empreintes digitales et des photos, recueillies en personne dans un bureau d'IRCC. Il n'existe pas de bureau de ce type dans la bande de Gaza. La Presse Canadienne s'est entretenue avec plusieurs Canadiens d'origine palestinienne qui ont déboursé des milliers de dollars pour que des membres de leur famille dans l'enclave palestinienne puissent payer des agents privés afin de traverser la frontière au Caire, où se trouve un bureau d'immigration canadien habilité à recueillir des données biométriques. La frontière de Rafah, entre la bande de Gaza et l'Égypte, est fermée depuis mai 2024. Le principal défi demeure la capacité des gens à quitter Gaza. La sortie de Gaza demeure extrêmement difficile et pourrait être impossible pour le moment, car les pays et d'autres acteurs établissent leurs propres conditions d'entrée et de sortie. Jeffrey MacDonald, porte-parole du ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada Le représentant d'IRCC a ajouté que « nous continuons de collaborer étroitement avec les autorités locales, à tous les niveaux, pour faciliter la sortie des personnes de Gaza et défendre leur sécurité ». Debbie Rachlis a souligné que d'autres pays occidentaux ont abandonné l'exigence biométrique. Elle s'est demandé pourquoi le Canada ne ferait pas de même, d'autant plus que la situation des Palestiniens dans la bande de Gaza se détériore. Les experts en alimentation mettent en garde depuis des mois contre le risque de famine dans l'enclave, où Israël restreint l'aide, affirmant que le Hamas détourne des denrées pour renforcer son pouvoir, sans fournir de preuves à l'appui. Ces derniers jours ont émergé du territoire palestinien des images d'enfants émaciés, qui ont attisé les critiques internationales à l'encontre d'Israël, y compris de la part de proches alliés qui ont appelé à la fin de la guerre et de la catastrophe humanitaire qu'elle a engendrée. La semaine dernière, le premier ministre Mark Carney a condamné le gouvernement israélien pour son « incapacité à prévenir la catastrophe humanitaire qui se détériore rapidement à Gaza » et a qualifié sa gestion de l'aide humanitaire dans l'enclave de « violation du droit international ». Dimanche, l'armée israélienne a instauré une trêve quotidienne de 10 heures dans les combats dans trois zones du territoire palestinien, afin d'« accroître l'aide humanitaire » entrant sur le territoire. Les responsables de la santé dans la bande de Gaza ont déclaré qu'au moins 37 Palestiniens ont été tués lors de frappes distinctes entre samedi soir et dimanche, dont 22 personnes en quête d'aide. La situation aussi précaire au Caire La situation au Caire est également précaire pour les personnes en attente de visa, a indiqué Me Rachlis. L'avocate torontoise a de nombreux clients qui ont réussi à se rendre au Caire et à fournir les données biométriques requises. Ils attendent depuis un an ou plus de connaître l'état de leur demande de visa, a-t-elle expliqué. Ils n'ont pas accès aux soins médicaux en Égypte et leurs enfants ne peuvent pas aller à l'école, a-t-elle ajouté. Ils vivent en grande partie des collectes de fonds d'organismes de bienfaisance et de leurs familles au Canada. « Nous devons accélérer le traitement des demandes pour les personnes qui se trouvent en Égypte », a-t-elle soutenu, ajoutant qu'elle pense qu'une grande partie du retard est due à l'« étude minutieuse » à laquelle sont soumis les demandeurs de visa. On réclame aux demandeurs de fournir leurs comptes de médias sociaux, des informations sur leurs cicatrices et autres marques corporelles, des informations sur leurs liens de parenté – y compris par mariage – et tous les passeports qu'ils ont possédés. L'année dernière, La Presse Canadienne a obtenu une lettre envoyée à un demandeur par un agent d'immigration canadien lui demandant s'il avait « déjà prodigué des soins médicaux à des membres blessés du Hamas ». Refuser des soins à une personne blessée dans une zone de guerre constitue une violation de la Convention de Genève pour les professionnels de la santé. Debbie Rachlis a fait remarquer que les familles ont besoin d'informations plus rapidement sur leurs demandes afin de pouvoir prendre des dispositions et se mettre en sécurité. « Les familles ont besoin de réponses, a-t-elle dit. Elles ont besoin de réponses sur ce qui s'est passé avec ce programme et pourquoi il semble voué à l'échec. » Avec des informations de l'Associated Press


La Presse
6 hours ago
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Une jeune femme « prise au piège » chez la mère d'une tiktokeuse
Pendant des mois, Maya* a vécu sous l'emprise de la mère de son amie, une populaire tiktokeuse. Elle était « prise au piège ». Condamnée à six mois de détention lundi, Sonia Abbruzzo risque une peine beaucoup plus sévère pour un dossier similaire d'esclavage moderne. « Les faits révèlent un contexte préoccupant d'emprise exercée sur la [victime], alors vraisemblablement en situation de vulnérabilité », a résumé le juge Matthew Ferguson lundi au palais de justice de Montréal, en entérinant la recommandation commune de peine des avocats. Sonia Abbruzzo, 48 ans, a plaidé coupable lundi à des accusations de harcèlement criminel, de menaces et de vol de moins de 5000 $. Le chef le plus grave de traite de personnes – considérée comme une forme d'esclavage moderne – a été abandonné par la Couronne. Toutes les accusations visant la fille de l'accusée, Bryanna Abbruzzo, une tiktokeuse de 23 ans, ont été retirées par le ministère public. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Les accusations de traite de personnes visant Bryanna Abbruzzo, une femme de 23 ans, ont été retirées par la Couronne lundi. Elle est toutefois en attente de recevoir sa peine dans un dossier de proxénétisme. Fin 2019. Maya se rapproche de son amie Bryanna Abbruzzo. Pour une raison non précisée, elle commence à habiter avec la famille Abbruzzo dans leur maison de l'arrondissement de La Salle. Au début, la cohabitation se passe bien, mais très vite, la dynamique change entre Maya et son hôtesse. « Sonia Abbruzzo avait un comportement menaçant et demandant envers la victime. Elle dictait ce qu'elle pouvait faire et ne pas faire », a relaté le procureur de la Couronne, Me Antonio Parapuf, en exposant les faits au juge. Sonia Abbruzzo fait alors preuve de « manipulation » : elle dit à Maya que sa famille ne veut plus la voir, et dit l'inverse à la famille de Maya. Ce mensonge mène à l'isolement de la jeune femme. L'emprise de Sonia Abbruzzo s'accentue. Maya cesse de travailler. Son cellulaire lui est même confisqué. Elle perd de 20 à 30 livres en quelques mois. « [Maya] se sentait prise au piège. Elle avait peur de Mme [Sonia] Abbruzzo », a décrit Me Parapuf. Les menaces de Sonia Abbruzzo sont très claires : « Si tu quittes maintenant, tu es morte, fille. Il y a des gens dehors qui veulent te tuer », lui lance-t-elle. La victime profite finalement d'une sortie à l'aréna avec les Abbruzzo pour prendre la fuite, alors que l'accusée parle avec d'autres personnes. « C'est comme ça qu'elle s'est déprise de cette emprise », a expliqué Me Parapuf, qui fait équipe avec Me Sarah-Audrey Daigneault. Pour ces crimes, Sonia Abbruzzo a été condamnée à six mois de prison. En avril dernier, elle a écopé de neuf mois de détention pour un dossier de vol qualifié. Interdit de se laver et d'aller à la toilette Surtout, Sonia Abbruzzo attend de recevoir sa peine dans une affaire extrêmement grave pour laquelle elle a plaidé coupable, en mai 2024, à des chefs de traite de personnes, de proxénétisme et de fraude. Sa fille, Bryanna, avait plaidé coupable à un chef de proxénétisme. Cette troublante affaire comporte plusieurs similarités avec le présent dossier. En 2022, Vicky* emménage chez sa nouvelle amie, Bryanna, rencontrée sur TikTok. Comme Maya deux ans plus tôt, les Abbruzzo accueillent Vicky dans leur maison de LaSalle. Mais de fil en aiguille, Sonia Abbruzzo et sa fille traitent Vicky en esclave. Son cellulaire est saisi. Ses cartes d'identité disparaissaient. Vicky doit dormir dans le garage ou dans la cour arrière, peu importe la météo. Elle a seulement le droit de porter des costumes sexy et n'a pas le droit de se laver. À l'occasion, Sonia Abbruzzo nettoie la victime au boyau d'arrosage à l'extérieur. On lui refuse d'aller à la toilette. Ses tortionnaires l'empêchent même de dormir. Vicky est affamée. Elle perd 30 kilos en quelques mois. En plus, elle est forcée de se prostituer à de nombreuses reprises, surtout dans les véhicules des « clients ». La mère gère les services sexuels offerts par la victime, mais sa fille participe aussi. Pour l'empêcher de partir, Sonia Abbruzzo lui fait croire qu'elle est recherchée par la police. Les audiences sur la peine sont prévues en octobre prochain. Bryanna Abbruzzo est toujours en liberté. Son TikTok est toujours actif.