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Le Figaro

4 minutes ago

• Le Figaro

«Le tarif semble plus abordable que l'année dernière» : la nouvelle chaîne Ligue 1+ va-t-elle faire baisser le piratage ?

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - La Ligue 1 reprend ses droits ce week-end avec un nouveau diffuseur, la Ligue de football, qui a lancé sa propre chaîne, à des tarifs volontairement accessibles. De quoi inciter certains supporters interrogés à délaisser le streaming illégal et l'IPTV. «Un démarrage très encourageant.» En milieu de semaine, le patron de LFP Media, Nicolas de Tavernost, se félicitait des «premiers indicateurs [...] positifs» en matière d'abonnements à la nouvelle chaîne qui va diffuser la Ligue 1 cette saison, baptisée Ligue 1+. «Les abonnés sont là et ils arrivent. J'espère que ça va s'accélérer, évidemment, au fur et à mesure de la compétition et de l'ouverture du championnat, mais pour le moment, on reçoit un bon accueil», rapportait dans Ouest-France le directeur général de la filiale commerciale de la Ligue de football professionnel (LFP), qui a fait le pari de lancer sa propre chaîne après le fiasco du précédent diffuseur DAZN. Parmi ces premiers abonnés figure Marc, 45 ans et supporter du RC Lens. «C'est principalement le prix moins élevé proposé dès le lancement de l'offre qui m'a convaincu de m'abonner», reconnaît le Nordiste, qui avoue avoir regardé des matchs la saison dernière «principalement via des liens trouvés sur le Net», donc illégaux…

Le Figaro

4 minutes ago

• Le Figaro

Brest-Lille : Giroud déjà en grande forme, le milieu lillois déboussolé... Les tops et les flops

TOPS/FLOPS – Le retour convaincant de Giroud, le doublé de Doumbia ou la réserve technique du Stade Brestois : retrouvez les tops et les flops du match nul entre Brest et Lille dimanche (3-3). TOPS Giroud est comme le bon vin Certes, on exagère un peu, il ne se bonifie pas avec l'âge, le meilleur est derrière lui. Mais Olivier Giroud a prouvé qu'à 38 ans, il reste un joueur savoureux, à apprécier sans modération. Le meilleur buteur de l'histoire des Bleus a ouvert le score sur sa première occasion, une frappe sans contrôle du gauche parfaitement placée (11e). Publicité Il a passé le match à épuiser la défense brestoise, Brendan Chardonnet en particulier, par son jeu dos au but, ses déviations bien senties et sa capacité à gagner des duels. L'ancien résident de Los Angeles a joué l'intégralité de la rencontre, laissant entrevoir quelques signes de fatigue en fin de match. Doumbia, le truc en plus des Brestois Il n'est pas allé jusqu'au quadruplé, comme un soir de décembre 2023 contre Lorient (4-0). Il n'en a pas moins été précieux dimanche pour le Stade Brestois. Kamory Doumbia a relancé le suspense à Francis Le Blé en renard des surfaces (34e) puis a égalisé d'une frappe imparable, ouvrant son pied droit aux 18 mètres (51e). Son volume de jeu (9 ballons récupérés) et sa détermination ont permis aux Finistériens de garder la flamme. «C'est la mentalité de l'équipe», a résumé le Malien au micro de Ligue 1+. FLOPS Le milieu lillois sans impact En optant pour un 4-2-3-1 plutôt qu'un 4-3-3, Bruno Genesio s'est peut-être privé d'un plus grand impact de son équipe dans le cœur du jeu. Benjamin André et Ngal'ayel Mukau ont souvent semblé débordé et pris de court par l'intensité brestoise. Le LOSC a subi le rythme pendant le plus clair de la rencontre et la capacité de Giroud à conserver le ballon haut était un bol d'air frais bienvenu. Une fin de match mieux maîtrisée, entre la fatigue brestoise et l'entrée de Nabil Bentaleb. Grande confusion après le troisième but lillois Ce score nul (3-3) sera-t-il bel et bien validé dans les prochains jours ? Le capitaine brestois, Brendan Chardonnet, a pris le temps de déposer une réserve technique auprès de l'arbitre, M. Turpin, suite au troisième but nordiste (66e). Mukau a marqué sur un corner tiré par Hakon Haraldsson. Sauf qu'au moment du centre, le juge de touche a levé son drapeau, estimant que le ballon était sorti des limites du terrain avant d'y revenir sur le centre de l'Islandais. Publicité Le but a d'abord été refusé avant que l'assitance-vidéo ne vienne le valider, suscitant l'ire d'Eric Roy et ses joueurs. Ces derniers se sont-ils arrêtés de défendre une fois le drapeau levé ? Si tel est le cas, les images ne suffisent pas à traduire clairement l'état d'esprit des Finistériens au moment du but. Une confusion regrettable et qui n'a, heureusement, pas gâché le spectacle.

L'Équipe

17 minutes ago

• L'Équipe

Sixième victoire de la saison pour Nicolas Prodhomme, vainqueur de la Polynormande en solitaire

En grande forme, Nicolas Prodhomme (28 ans) a suivi tous les bons coups ce dimanche sur la Polynormande, avant de s'extirper d'un petit groupe pour remporter en solitaire son sixième succès en 2025. On n'arrête plus Nicolas Prodhomme. Alors qu'il n'avait jamais gagné avant cette année, le Normand a signé sa sixième victoire de la saison ce dimanche à domicile, sur la Polynormande. Parti dans un groupe de cinq coureurs, il s'est extirpé à 9 km de la ligne pour lever les bras en solitaire, devant Sandy Dujardin (TotalEnergies) qui a réglé le sprint des poursuivants. Dans tous les bons coups, Nicolas Prodhomme a donné le sentiment qu'aucun scénario ne pouvait le priver de la victoire sur le traditionnel circuit de Saint-Martin-de-Landelles (Manche). Après avoir rejoint l'imposante échappée de 11 coureurs avec 3 autres opportunistes à 55 km de l'arrivée, il est reparti 25 bornes plus loin. Au moment où le peloton opérait la jonction, en compagnie de Mathis Le Berre (Arkea-B&B Hotels), Nicolas Breuillard (St Michel-Mavic-Auber 93), Axel Mariault (CIC-U-Nantes) et Sandy Dujardin (TotalEnergies). Le mouvement décisif était parti : Unibet Tietema Rockets avait grillé toutes ses cartouches en roulant derrière l'échappée, Groupama-FDJ était désordonnée et sans carte maîtresse, et Cofidis simplement absente. Il fallait encore piéger Sandy Dujardin, le plus rapide au sprint, mais Nicolas Prodhomme s'est enfui avec une facilité déconcertante dans la bosse à 9 km de l'arrivée. La Polynormande reste ainsi propriété de la formation Decathlon-AG2R La Mondiale, après la victoire de Paul Lapeira l'année dernière, maillot de champion de France sur le dos. Bisiaux et Prodhomme, talents en émancipation