logo
Deux jours de négociations à venir avec le syndicat

Deux jours de négociations à venir avec le syndicat

La Presse2 days ago
Le syndicat, qui représente environ 55 000 travailleurs des postes, indique que les deux parties ont rencontré des médiateurs fédéraux mardi et qu'il a convenu de rencontrer Postes Canada vendredi et lundi.
Deux jours de négociations à venir avec le syndicat
(Ottawa) Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) annonce deux jours de négociations avec Postes Canada.
La Presse Canadienne
Le syndicat, qui représente environ 55 000 travailleurs des postes, indique que les deux parties ont rencontré des médiateurs fédéraux mardi et qu'il a convenu de rencontrer Postes Canada vendredi et lundi.
Ces négociations surviennent à la suite du rejet par les travailleurs de la dernière proposition de Postes Canada, qui prévoyait des augmentations salariales d'environ 13 % sur quatre ans et une restructuration visant à inclure des travailleurs à temps partiel.
Le syndicat affirme que son interdiction nationale des heures supplémentaires demeure en vigueur.
Les négociations en vue d'une nouvelle convention collective durent depuis plus d'un an et demi.
Postes Canada a dit que sa dernière offre, rejetée par les travailleurs, reflétait « la réalité actuelle de l'entreprise tout en protégeant les éléments importants pour les employés ».
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Le navire Federal Yamaska toujours coincé à Verchères
Le navire Federal Yamaska toujours coincé à Verchères

La Presse

timean hour ago

  • La Presse

Le navire Federal Yamaska toujours coincé à Verchères

Le vraquier Federal Yamaska, transportant du sucre, est échoué Verchères depuis mardi. (Montréal) La Garde côtière canadienne entame vendredi une opération de déchargement d'un navire qui s'est échoué plus tôt cette semaine sur le fleuve Saint-Laurent, à Verchères, en Montérégie. La Presse Canadienne La première tentative de renflouement du vraquier Federal Yamaska, effectuée mercredi dernier, a échoué. Ainsi, une opération de déchargement de la cargaison est nécessaire pour tenter une nouvelle fois de renflouer le navire. Le déchargement devrait durer plusieurs heures, selon la Garde côtière. En plus des membres de la Garde côtière, la Société d'intervention maritime, est du Canada (SIMEC) est également sur place au cas où il y aurait de la pollution lors de l'opération de déchargement. Le bateau lui-même transporte du sucre, selon une porte-parole de la Garde côtière. Le navire s'est échoué mardi matin dans le secteur de Verchères, en face de l'île Bouchard. Selon le site internet spécialisé Vesselfinder, le Federal Yamaska porte le drapeau des Îles Marshall. Ce n'est pas la première fois qu'un navire reste coincé dans ce secteur. En décembre dernier, le navire chypriote MV Maccoa s'était aussi échoué à Verchères. Le navire avait pu être dégagé seulement deux semaines plus tard.

Les négociations entre le syndicat et la direction reportées au 20 août
Les négociations entre le syndicat et la direction reportées au 20 août

La Presse

timean hour ago

  • La Presse

Les négociations entre le syndicat et la direction reportées au 20 août

Cela fait deux semaines que les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) ont rejeté les dernières offres de l'employeur par un vote majoritaire. Les négociations entre le syndicat et la direction reportées au 20 août (Ottawa) Une rencontre entre Postes Canada et le syndicat représentant 55 000 travailleurs et travailleuses des postes a été reportée à la semaine prochaine en raison de la disponibilité des médiateurs fédéraux, selon la société de la Couronne. Craig Lord La Presse Canadienne Les deux parties, qui devaient se rencontrer vendredi, s'entretiendront plutôt le 20 août. Cela fait deux semaines que les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) ont rejeté les dernières offres de l'employeur par un vote majoritaire. Après plus d'un an et demi de négociations, les deux parties ont rencontré les médiateurs fédéraux plus tôt cette semaine avant de convenir de se rencontrer. Les plus récentes offres de la société d'État, datant de la fin mai, comprenaient des augmentations salariales d'environ 13 % sur quatre ans et une restructuration visant à embaucher des travailleurs à temps partiel. Postes Canada dit attendre avec impatience de recevoir une réponse complète du syndicat qui répond aux défis importants et croissants auxquels le service postal est confronté. Entre-temps, le syndicat maintient son interdiction nationale des heures supplémentaires.

La vie, l'été
La vie, l'été

La Presse

time4 hours ago

  • La Presse

La vie, l'été

Immanquablement, chaque été, le même sentiment envahit notre collaborateur. « Il suffit que je m'arrête un peu, que je m'arrête vraiment, pour me demander comment je fais pour courir tout le reste de l'année », écrit-il. C'est immanquable : chaque été, quelque part au milieu des vacances, je suis frappé par une sorte de blues que je m'explique mal. Il fait beau, je cours et roule à vélo, j'ai le corps reposé, bronzé, la maison est en ordre – je veux dire : il n'y a rien à peindre ni à réparer –, la cour est en fleurs, les arbres, tout verts, chargés de feuilles, rejoignent le ciel. Les journées sont encore longues, Montréal est tranquille, vidé de la moitié de ses habitants, nous voyons la famille, des amis. Et pourtant, je trouve le moyen de penser à la vie qui passe trop vite, aux enfants qui grandissent, à tout ce qu'il reste à faire. Je vis un petit tumulte intérieur. Quand je lui fais part de mes états d'âme, ma blonde rigole gentiment : « C'est ton moment philosophique. » C'est vrai que c'est la même chose chaque année. Il suffit que je m'arrête un peu, que je m'arrête vraiment, pour me demander comment je fais pour courir tout le reste de l'année. Le train est en gare, je l'entends, il s'apprête à repartir, je suis seul sur le quai et me demande si j'ai envie d'y monter. Pour me changer les idées, je fais dérouler mes fils Facebook et Instagram, il y a des gens heureux, d'autres qui sont en pleine promotion de ceci ou cela, mais aussi, c'est immanquable, une foule d'indignés en permanence qui déchirent leur chemise, pour tout et pour rien. J'entends parler d'une pub de jeans, qui serait d'un racisme « épouvantable ». Et d'un cochon, oui, un cochon, à LaSalle, Timmy qu'il s'appelle, que l'administration municipale a menacé d'expulsion avant de se raviser. My God, ça va mal. Ils ne prennent jamais de vacances, ces gens-là. Remarquez, il y a de vraies raisons de s'indigner. Je pense à Gaza, à l'horreur innommable que c'est devenu, à ces enfants qui crèvent de faim, à ce champ de ruines, alors que les grandes puissances appellent – enfin, mais trop tard – Israël à la modération. Ça ressemble à quoi, une famine « modérée », un massacre « modéré » ? Mon chien, lui, de toute évidence, ne se pose pas ce genre de questions. Il ne sait rien du monde, sinon ce qu'il en perçoit dans l'étroit rayon où il lui est permis d'exister. Il a faim, il mange. Il est fatigué, il dort. Il veut se réchauffer, il cherche la lumière, se couche sur la chaise de parterre, en plein soleil. Ponyo, qu'elle s'appelle (c'est une femelle), en l'honneur de la petite sirène de Miyazaki. Je me souviens encore du jour où nous sommes allés la chercher, chez un éleveur de Mascouche. C'était la Saint-Valentin. Les filles étaient rentrées de l'école, nous leur avions annoncé : « Ce soir, nous achetons un chien ! » Elles s'en souviennent encore. Nous aussi. C'était une joie pure, parfaite. Ma plus vieille en parlait depuis des années. À l'île de la Visitation, pendant une promenade, elle s'était même agenouillée devant une croix – celle qui rappelle la mort du père Viel, noyé dans la rivière des Prairies en ce lieu même, en 1625 – pour demander à Dieu de lui donner un chien. Et ce jour-là, Dieu, c'était nous. Elle avait choisi le chien le plus tranquille (tu parles), collé sur ses frères et sœurs. Au retour dans la voiture, le chien pleurait, et ma plus jeune, grande sensible, s'était mise à pleurer aussi. Une bête si petite qu'aussitôt arrivée à la maison, elle avait réussi à se cacher dans une de mes bottes d'hiver. Vie fragile. À l'heure où j'écris ces lignes, le chien est étendu de tout son long, les yeux à demi fermés, l'air d'un bouddhiste zen. C'est son côté shih tzu, j'imagine. Parfois, il lève la tête, me jette un regard distrait, je me demande s'il pense à quelque chose, ou si c'est le vide, le « rien », qui l'habite. Je l'appelle alors le « petit chien philosophe ». Je connais des gens qui paient cher pour atteindre un tel état de sérénité. Mais c'est une drôle de bête, prisonnière des extrêmes. Il suffit qu'un autre chien marche sur le trottoir qui borde la cour pour que le mien perde les pédales. J'ai beau alors le rappeler à l'ordre, il jappe, grogne, court de droite à gauche, sautille, veut m'alerter. « Ponyo, veux-tu bien me dire pourquoi tu t'énerves ? » Et c'est encore pire pendant les promenades, quand il croise un semblable : il devient fou. On dit que certains chiens, trop habitués aux humains, arrivent mal à vivre avec leurs congénères quand ils les retrouvent, ne les comprennent pas, ne savent pas comment interagir – et qui n'a pas vécu la même chose ? À ces moments-là, je m'excuse auprès de l'autre maître, je traite mon chien de « mésadapté », et parfois même de « cas psychiatrique », une manière d'admettre que je ne l'ai pas bien élevé. Et je n'exagère pas tant. Il y a quelques années, le vétérinaire nous avait conseillé de lui faire suivre une thérapie pour gérer son anxiété. J'avais répondu du tac au tac : « Les maîtres consultent déjà. » Je parlais de notre propre anxiété. L'anxiété, j'ai passé une bonne partie de ma vie à l'apprivoiser. C'est une bête farouche, peut-être indomptable. Mais il m'arrive de penser qu'elle est l'expression de la vie même, sa vibration la plus intime. Peut-on vraiment vivre sans être anxieux, sans éprouver, d'une manière ou d'une autre, le manque – de tout ce qu'il reste à faire – et le danger – de tout ce qui pourrait survenir ? N'y a-t-il pas dans ce qui me fait désirer, aimer, écrire, enseigner une part d'anxiété nécessaire ? Au milieu de l'été, dans cette pause obligée où mon esprit s'agite, je cherche le courage de remonter dans le train. Et je le trouve, au hasard d'une lecture, chez Jean Jaurès : « Le courage, c'est de comprendre sa propre vie, de la préciser, de l'approfondir, de l'établir et de la coordonner cependant à la vie générale. […] Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille1. » 1. Jean Jaurès, Discours à la jeunesse, 1903 Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store