
Immobilier: les bonnes affaires des SCPI à la City de Londres
La chute des prix dans la capitale anglaise a réussi à une poignée de fonds français à la recherche de bons rendements.
C'est la nouvelle martingale des fonds immobiliers français qui ont du cash. La City de Londres, qui abrite les sièges de géants de la banque et de la tech ainsi que des cabinets d'avocats d'affaires, est aussi devenu le nouveau terrain de jeu des SCPI, ces placements dans la pierre (bureaux, commerces…) souvent souscrits par les épargnants en vue de compléter leur retraite.
Un certain nombre de ces sociétés (Corum l'Épargne, Sofidy, Iroko, Remake…) y font désormais leurs emplettes, attirées par des emplacements en or dans le cœur de Londres, mais surtout des rendements locatifs inédits pour ce type d'immeubles. « On peut acheter des bureaux de premier plan rapportant 7,50 %, voire un peu plus. Il y a trois ans, c'était à peu de chose près ce qu'offrait la location d'un parc d'activité à Valence, en Espagne », constate Marion Bertrand, responsable des investissements de la société de gestion Iroko.
À lire aussi Quelles sont les SCPI les plus décotées ? Découvrez notre palmarès exclusif
De fait, les prix des bureaux, qui étaient parmi les plus élevés d'Europe il y a encore…

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
Fiscalité : au Portugal, la fin progressive d'un eldorado pour les retraités français
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Longtemps privilégié par les retraités pour son cadre de vie et son régime de faveur, le Portugal a dû revoir sa politique fiscale face à la crise des prix immobiliers. Pendant près de quinze ans, le Portugal aura sans doute été la destination de référence pour les retraités français, qui ont pu augmenter leur pouvoir d'achat tout en profitant d'un environnement tranquille, sécurisé et ensoleillé. En 2019, durement touché par la crise de la dette, le pays s'est en effet doté d'un régime fiscal particulièrement avantageux, dans l'espoir d'attirer les capitaux étrangers et ainsi relancer son économie. Le dispositif prévoyait une exonération totale d'impôt sur les revenus (pensions, dividendes…) générés à l'étranger pendant dix ans, ainsi que la création d'un statut de résident non habituel (RNH) leur évitant une double imposition dans leur pays d'origine. À lire aussi Retraités à l'étranger : ces pays où les Français peuvent payer moins d'impôts Mais en 2020, face à la flambée des prix de l'immobilier, le gouvernement portugais a progressivement fait machine arrière, avec un premier durcissement : l'exonération fut remplacée par une «flat tax» fixée à 10% – ce qui restait très compétitif – avant la suppression de tout cadeau fiscal…


Le Figaro
4 hours ago
- Le Figaro
Il pensait se dégager sans frais d'une promesse de vente, la justice le condamne à verser 93.000 euros
La promesse de vente est un acte sérieux à ne pas prendre à la légère ni par le vendeur (qui s'engage à céder son bien et à ne pas chercher d'autre acheteur), ni par l'acheteur pour lequel changer d'avis peut s'avérer coûteux. La promesse s'accompagne en effet d'une «indemnité d'immobilisation» (en général 10% du montant de la transaction, mais légalement au moins 5%), une somme qui reste acquise par le vendeur, si la transaction ne se concrétise (sans que d'éventuelles conditions suspensives ne se soient réalisées). Dans cette affaire repérée et commentée sur le blog du cabinet spécialisé en droit immobilier de Me Gabriel Neu-Janicki, un acheteur qui a fait capoter sa transaction immobilière pensait sans doute s'en tirer à bon compte. Il avait pourtant conclu une grosse promesse de vente, s'engageant à acquérir pour 2,8 millions d'euros et sans condition suspensive de crédit un lot comprenant une maison et deux villas. Et sur les 2,8 millions, 100.000 euros étaient prévus pour l'agence immobilière gérant cette transaction. Perte de chance Partant du principe que l'absence de versement de l'indemnité d'immobilisation rendait la promesse caduque, l'acheteur pensait s'en tirer à bon compte. En première instance, le Tribunal de grande instance de Valence lui a quasiment donné raison mais les choses ont bien changé avec la Cour d'appel de Grenoble (voir la décision ci-dessous). Comme le rappelle Me Neu-Janicki, selon la jurisprudence, «l'agent immobilier peut obtenir réparation de la perte de chance de percevoir sa commission lorsque l'acquéreur renonce à la vente faute de dépôt de garantie». Cette réparation ne peut cependant égaler la commission totale escomptée et la justice doit donc établir le pourcentage de perte de chance. Dans ce cas précis, les magistrats grenoblois ont estimé que le non-versement des 270.000 de dépôt de garantie par l'acheteur était une faute en l'absence de motif légitime. C'est bien cette faute qui est l'origine de l'échec de la vente et de la perte du droit à toucher sa commission par l'agence. Les juges ont ensuite estimé à 80% cette perte de chance, soit 80.000 euros, auxquels ils ont ajouté 11.000 € au titre des frais exposés (visites, démarches, préparation du compromis...). Il est vrai que dans la catégorie ventes de prestiges ces éléments chiffrent rapidement. Ajoutez-y 2000 euros de frais de justice et l'on arrive à la somme de 93.000 euros. Un beau montant pour un compromis signé 3 mois après le début de la commercialisation et qui s'est révélé immédiatement caduc.


Le Figaro
14 hours ago
- Le Figaro
Immobilier: les bonnes affaires des SCPI à la City de Londres
Réservé aux abonnés La chute des prix dans la capitale anglaise a réussi à une poignée de fonds français à la recherche de bons rendements. C'est la nouvelle martingale des fonds immobiliers français qui ont du cash. La City de Londres, qui abrite les sièges de géants de la banque et de la tech ainsi que des cabinets d'avocats d'affaires, est aussi devenu le nouveau terrain de jeu des SCPI, ces placements dans la pierre (bureaux, commerces…) souvent souscrits par les épargnants en vue de compléter leur retraite. Un certain nombre de ces sociétés (Corum l'Épargne, Sofidy, Iroko, Remake…) y font désormais leurs emplettes, attirées par des emplacements en or dans le cœur de Londres, mais surtout des rendements locatifs inédits pour ce type d'immeubles. « On peut acheter des bureaux de premier plan rapportant 7,50 %, voire un peu plus. Il y a trois ans, c'était à peu de chose près ce qu'offrait la location d'un parc d'activité à Valence, en Espagne », constate Marion Bertrand, responsable des investissements de la société de gestion Iroko. À lire aussi Quelles sont les SCPI les plus décotées ? Découvrez notre palmarès exclusif De fait, les prix des bureaux, qui étaient parmi les plus élevés d'Europe il y a encore…