
Galeries Lafayette, Assemblée nationale… : plusieurs coupures d'électricité à Paris samedi
Plusieurs coupures de courant
ont affecté le réseau électrique parisien samedi, touchant notamment les Galeries Lafayette et des bâtiments de l'Assemblée Nationale.
Vers 16 heures, « le courant a été coupé dans une partie des Galeries Lafayette près du boulevard Haussmann » selon une photo d'une témoin consultée par l'AFP, ainsi que rue Poussin dans le XVIe arrondissement à 21h30. « Les incidents ne concernent que quelques zones très localisées et limitées de la capitale », a assuré Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d'électricité, précisant que « l'ensemble des clients concernés ont pu récupérer une alimentation via un schéma de conduite de secours ».
Les incidents électriques parisiens sont
dus à « la vague de chaleur exceptionnelle
qui a touché le pays ces derniers jours », a indiqué la filiale d'EDF dans un bref communiqué samedi soir. « En raison des fortes chaleurs, et des fortes variations de températures, il y a des
claquages
sur les boîtes et accessoires qui relient les câbles entre eux, et font que les câbles lâchent, provoquant
des coupures d'alimentation
», a expliqué de son côté Arnaud Baret, délégué syndical CGT Enedis Paris.
Mais la météo n'est pas la seule explication, car, en parallèle, « trois des quatre agences d'intervention parisiennes sont en grève (…), ce qui n'aide pas au rétablissement rapide des lignes », a-t-il ajouté. Un mouvement qui a commencé le 12 juin.
Selon la même source, Paris a connu plus de 100 coupures différentes dans la seule journée de samedi. Sur le
site Internet d'Enedis
à 23 heures, on relevait encore une soixantaine d'incidents en cours de résolution, dont certains dans la rue de Grenelle, où sont situés plusieurs ministères, et
place du Palais-Bourbon
. Ils étaient encore une cinquantaine ce dimanche matin.
«
Outre l'effet chaleur
, une partie des coupures sur le réseau parisien sont aussi dues aux travaux de modernisation en cours dans plusieurs endroits », a ajouté une source de la direction, en admettant néanmoins qu'un « mouvement social des agents d'Enedis perturbe les interventions du gestionnaire du réseau de distribution d'électricité ».
Selon Arnaud Baret, délégué syndical CGT Enedis Paris, le conflit porte sur le projet de la direction de remettre en cause l'organisation du dispositif d'astreinte et ses compensations financières pour le logement des agents. Ce dispositif spécifique à Paris met à disposition des logements aux salariés d'astreinte sur leur zone d'intervention avec un loyer écrêté, leur permettant d'intervenir 24 heures/24 en cas de panne localisée, leur mission de service public les obligeant à intervenir au plus vite pour les habitants privés d'électricité.
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