
Une « escalade » pour « maintenir la pression » : pourquoi les Houthis multiplient les attaques contre Israël et en mer Rouge
Tsahal
et des tentatives de frappes aériennes régulières sur Israël… Depuis quelques jours, les Houthis ont
relancé des offensives contre l'État hébreu
et ne se contentent pas de « cibler le cœur de l'entité israélienne », selon les mots du porte-parole militaire des rebelles Yahya Saree.
Les forces rebelles ont attaqué deux cargos le Magic Seas, le 6 juillet, et le MV Eternity C, le 7 et le 8, battant pavillon libérien,
une première après six mois d'interruption
. Bilan de l'opération : au moins trois marins tués selon
la mission européenne Aspides
et deux navires coulés sous l'effet des bombardements.

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Le Parisien
10 hours ago
- Le Parisien
Proche-Orient : Donald Trump dit espérer que la question de Gaza soit « réglée » la semaine prochaine
Alors que les tractations entre Israël et le Hamas palestinien pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza patinent, le président américain Donald Trump a dit dimanche espérer que la question soit « réglée » la semaine prochaine. « Sur Gaza, nous discutons et nous espérons que ce sera réglé la semaine prochaine », a-t-il déclaré, réitérant ses déclarations optimistes du 4 juillet., malgré le blocage des discussions. Les deux camps s'accusent mutuellement d'enrayer les négociations lancées le 6 juillet à Doha par l'intermédiaire du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis, pour mettre fin à 21 mois de guerre. Une source palestinienne avait affirmé samedi que les négociations en vue d'une trêve rencontraient « des obstacles » et que le Hamas rejetait « totalement » un plan d'Israël prévoyant le maintien de ses forces « sur plus de 40 % de la superficie de Gaza ». Selon cette source, l'objectif d'Israël est « d'entasser des centaines de milliers de déplacés » dans le sud de Gaza, « en préparation d'un déplacement forcé de la population vers l'Égypte ou d'autres pays ». Une deuxième source palestinienne a néanmoins fait état de « progrès » sur les questions liées à l'entrée de l'aide humanitaire et l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens. « Israël a démontré sa volonté de faire preuve de flexibilité dans les négociations », a rétorqué un responsable israélien, en accusant le Hamas de chercher « à saboter les négociations ». Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a réaffirmé ces derniers jours les objectifs d'Israël : libérer les otages, désarmer le Hamas et le chasser de Gaza, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007. Dimanche, des proches d'otages ont à nouveau manifesté à proximité du bureau de Benyamin Netanyahou à Jérusalem, pour réclamer leur retour, et ont projeté sur des immeubles voisins des portraits géants des captifs. « La majorité absolue des gens (…) veut ramener tous les otages et mettre fin à la guerre », a affirmé à l'AFP Yotam Cohen, dont le frère Nimrod fait partie des otages. Israël continue parallèlement de frapper le territoire palestinien. La Défense civile a annoncé dimanche que des frappes israéliennes avaient tué 43 Palestiniens dans la bande de Gaza. Parmi eux, onze dont des femmes et des enfants ont péri dans des frappes sur un marché à Gaza-ville, dans le nord du territoire, et trois autres dans le camp de déplacés d'Al-Mawassi, dans le sud, a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. À Nousseirat, dans le centre de Gaza, 20 personnes ont été tuées , dont dix y compris des enfants près d'un point de distribution d'eau potable, a ajouté Mahmoud Bassal. L'armée israélienne a déclaré avoir visé un membre du Djihad islamique , un groupe armé allié du Hamas, mais a reconnu que « la munition était tombée à des dizaines de mètres de sa cible » en raison d'une « erreur technique ». « L'incident est en cours d'examen », a ajouté l'armée. Elle a affirmé que son aviation avait, en 24 heures, « frappé plus de 150 cibles terroristes à Gaza ».


Le HuffPost France
20 hours ago
- Le HuffPost France
Le projet d'une « ville humanitaire » à Gaza comparé à un « camp de concentration » par l'Unrwa
INTERNATIONAL - Un « fantasme » des dirigeants israéliens. Une proposition israélienne visant à regrouper l'ensemble de la population de Gaza dans une « ville humanitaire » provoque un tollé, ses détracteurs y voyant une première étape vers le retour d'une administration israélienne dans le petit territoire palestinien. L' Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, a comparé cette installation à un « camp de concentration ». Présenté le 7 juillet par le ministre de la Défense, Israël Katz, le plan prévoit l'établissement d'une zone fermée dans le sud de la bande de Gaza en cas de cessez-le-feu de 60 jours avec le Hamas, actuellement en négociation au Qatar. Selon Israël Katz, cette zone accueillerait dans un premier temps quelque 600 000 déplacés originaires du sud de Gaza et comprendrait quatre centres de distribution d'aide humanitaire, gérés par des organisations internationales. À terme, l'ensemble de la population civile de Gaza, soit plus de deux millions de personnes, serait relocalisée dans cette zone. Pas autorisés à quitter la zone Les nouveaux arrivants seraient soumis à un contrôle de sécurité pour assurer qu'ils ne sont pas affiliés au Hamas. Une fois admis, ils ne seraient pas autorisés à quitter la zone. La sécurité serait assurée à distance par l'armée israélienne, selon Israël Katz. Ce projet a déclenché un torrent de critiques, y compris au sein de la direction sécuritaire israélienne. Les médias ont rapporté que le chef d'état-major israélien, le lieutenant-général Eyal Zamir, avait fustigé cette proposition lors d'une réunion du cabinet, arguant qu'elle détournerait l'attention des deux principaux objectifs de la guerre : anéantir le Hamas et obtenir la libération des otages. Le ministre britannique chargé du Moyen-Orient, Hamish Falconer, s'est déclaré « consterné » par le projet : « Le territoire palestinien ne doit pas être réduit. Les civils doivent pouvoir regagner leurs foyers », a-t-il écrit sur X. En Israël, la chaîne de télévision 12 a indiqué que des responsables sécuritaires considéraient ce plan comme une simple « immense ville de tentes » et ont mis en garde contre le risque d'un retour de l'administration militaire israélienne à Gaza. Le ministère palestinien des Affaires étrangères a, lui, réagi dimanche en affirmant que « la prétendue ville humanitaire n'a rien d'humanitaire ». Une telle initiative serait en phase avec les objectifs de longue date des ministres d'extrême droite, Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, partenaires clés de la coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Les deux responsables sont favorables à la reconstruction de colonies juives dans la bande de Gaza, dont Israël s'est retiré unilatéralement en 2005. Ce plan pourrait constituer un crime de guerre Le coût estimé du projet - entre 10 et 20 milliards de shekels (environ 2,5 à 5 milliards d'euros) - alimente également la controverse, alors que le pays fait face aux coûts faramineux de la guerre. « Cet argent ne reviendra pas », a écrit dimanche sur X le chef de l'opposition, Yair Lapid. « Netanyahu laisse Smotrich et Ben Gvir s'enfoncer dans leurs délires extrémistes juste pour préserver sa coalition. Plutôt que de prendre l'argent de la classe moyenne, il devrait mettre fin à la guerre et ramener les otages » retenus à Gaza, a-t-il ajouté. Un responsable palestinien au fait des négociations sur un cessez-le-feu a déclaré samedi à l'AFP que le Hamas avait rejeté les propositions israéliennes, les jugeant destinées à « entasser des centaines de milliers de personnes déplacées dans une petite zone à l'ouest de Rafah ». Selon cette source, le Hamas considère cette mesure comme une « préparation à leur déplacement forcé vers l'Égypte ou d'autres pays ». Benjamin Netanyahu et plusieurs de ses ministres ont soutenu ces derniers mois « un départ volontaire des habitants de Gaza ». Le projet suscite également l'inquiétude parmi des juristes. Vendredi, 16 universitaires israéliens spécialisés en droit international ont adressé une lettre à Israël Katz et Eyal Zamir, les avertissant que ce plan pourrait constituer un crime de guerre. Pour Michael Milshtein, ancien officier du renseignement militaire israélien, ce projet est l'un des nombreux « fantasmes » mis en avant par la direction israélienne. « Il semble qu'Israël préfère s'accrocher à toutes sortes d'idées délirantes plutôt que de s'appuyer sur des politiques réalistes », a déclaré à l'AFP Michael Milshtein, qui dirige le programme d'études palestiniennes à l'Université de Tel-Aviv. « Personne n'explique au public israélien quel sera le prix et quelles seront les conséquences d'une réoccupation de Gaza, que ce soit d'un point de vue économique, politique ou sécuritaire. Cela s'annonce extrêmement lourd », ajoute Michael Milshtein.


Le Parisien
a day ago
- Le Parisien
Gaza : la Défense civile annonce près de 30 morts
La Défense civile locale a fait état d'au moins 29 morts samedi dans de nouvelles frappes israéliennes dans la bande de Gaza , à l'heure où les négociations indirectes pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas piétinent. Les deux belligérants s'accusent mutuellement d'enrayer ces négociations lancées le 6 juillet à Doha via les médiateurs internationaux - Qatar, Égypte, États-Unis -, pour mettre fin à une guerre dévastatrice à Gaza. Sept agences onusiennes ont averti samedi dans une déclaration commune que la pénurie de carburant à Gaza avait atteint un « niveau critique » et constituait un « nouveau fardeau insupportable » pour « une population au bord de la famine ». Dans la bande de Gaza assiégée, la Défense civile a fait état d'au moins 27 Palestiniens dont des enfants tués dans des frappes israéliennes avant l'aube et tôt le matin. Selon le porte-parole de cette organisation de premiers secours, huit Palestiniens dont des femmes et des enfants ont été tués dans des frappes nocturnes contre des habitations à Gaza-ville (nord). Dans le camp de réfugiés de Nousseirat (centre), 10 personnes ont péri dans une frappe, a-t-il ajouté. Huit Palestiniens ont été tués tôt le matin près d'un point de distribution d'eau potable également à Nousseirat. Trois autres ont péri dans un raid contre le camp de déplacés d'Al-Mawassi (sud), selon lui. L'armée israélienne, interrogée par l'AFP, a dit examiner ces informations. Tous les jours, la Défense civile rapporte des morts dans les bombardements israéliens sur le territoire. Des images de l'AFP montrent quasi quotidiennement des dépouilles dont celles d'enfants transportées dans des hôpitaux de Gaza.