
JD Vance, « l'elfe noir » de la nouvelle droite américaine
Sur les traces de JD Vance, une enfance cabossée dans la Rust Belt
De son enfance chaotique dans l'Amérique ouvrière à son ascension sur la scène politique, J.D. Vance incarne les tensions et les contradictions d'un pays en quête de sens. Cette série retrace son parcours, entre racines familiales et ambitions nationales.
Sur les traces de JD Vance En savoir plus sur notre série
Le quartier résidentiel de Bernal Heights, avec ses rues à flanc de colline bordées de maisonnettes aux couleurs pastel, ses boutiques vintage et ses restaurants exotiques, est un repaire d'artistes comme de familles de la classe moyenne que l'explosion des loyers a chassées du centre de San Francisco. Au milieu des années 2010, c'est ici que JD Vance et son épouse, Usha, ont posé leurs valises lorsqu'ils sont arrivés en Californie.
Le jeune diplômé de Yale, après avoir brièvement travaillé pour un juge du Kentucky, puis dans un cabinet d'avocat de Washington, vient alors de décrocher un emploi dans une entreprise de biotechnologie. Il s'attelle en outre à la rédaction d'un livre autobiographique, Hillbilly Elegy, qui connaîtra bientôt un succès retentissant. Quand le week-end arrive, les époux Vance se consacrent à l'entretien d'un jardin communautaire, brunchent avec des amis et visitent les vignobles ou les galeries d'art. Loin de l'Ohio en crise, que le jeune homme a laissé derrière…
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Le Figaro
21 hours ago
- Le Figaro
JD Vance, « l'elfe noir » de la nouvelle droite américaine
Exposé à l'influence intellectuelle de penseurs néoréactionnaires ou catholiques, et de magnats de la tech côtoyés en Californie, le vice-président est présenté par certains de ses partisans comme celui qui, après Trump, pourrait restaurer l'alliance entre l'Église et la République. Sur les traces de JD Vance, une enfance cabossée dans la Rust Belt De son enfance chaotique dans l'Amérique ouvrière à son ascension sur la scène politique, J.D. Vance incarne les tensions et les contradictions d'un pays en quête de sens. Cette série retrace son parcours, entre racines familiales et ambitions nationales. Sur les traces de JD Vance En savoir plus sur notre série Le quartier résidentiel de Bernal Heights, avec ses rues à flanc de colline bordées de maisonnettes aux couleurs pastel, ses boutiques vintage et ses restaurants exotiques, est un repaire d'artistes comme de familles de la classe moyenne que l'explosion des loyers a chassées du centre de San Francisco. Au milieu des années 2010, c'est ici que JD Vance et son épouse, Usha, ont posé leurs valises lorsqu'ils sont arrivés en Californie. Le jeune diplômé de Yale, après avoir brièvement travaillé pour un juge du Kentucky, puis dans un cabinet d'avocat de Washington, vient alors de décrocher un emploi dans une entreprise de biotechnologie. Il s'attelle en outre à la rédaction d'un livre autobiographique, Hillbilly Elegy, qui connaîtra bientôt un succès retentissant. Quand le week-end arrive, les époux Vance se consacrent à l'entretien d'un jardin communautaire, brunchent avec des amis et visitent les vignobles ou les galeries d'art. Loin de l'Ohio en crise, que le jeune homme a laissé derrière…


Le Parisien
a day ago
- Le Parisien
Manifestations en Californie : 2000 gardes nationaux retirés de Los Angeles un mois après leur déploiement
Un mois après les premières manifestations et émeutes anti-expulsions , la situation s'est apaisée à Los Angeles avec un lever du couvre-feu nocturne le 17 juin puis le retrait d'une partie des forces déployées par le ministère de la Défense ce mardi. Le Pentagone avait déployé 4000 soldats de la Garde nationale ainsi que 700 Marines pour une durée de 60 jours sur ordre du président Trump. Ce dernier voulait faire face aux heurts provoqués par certaines protestations contre les arrestations d'immigrés menées par la police fédérale de l'immigration (ICE). Un mois après leur arrivée sur place, 2000 militaires de la force de réserve de la Garde nationale seront donc « relevés de leurs missions de protection fédérales ». Sean Parnell, porte-parole du Pentagone , justifie cette décision dans un communiqué indiquant que « grâce au renfort de nos troupes, l e chaos diminue à Los Angeles ». Les militaires avaient surtout été utilisés pour mener des opérations de protection des bâtiments fédéraux et des agents de la police de l'immigration lors de leurs descentes. Cette décision du ministère de la Défense réjouit la maire démocrate de Los Angeles, Karen Bass , qui avait dénoncé en amont une « occupation armée » de la ville par la Garde nationale : « C'est une victoire, une victoire qui résulte de la force et de l'unité de notre ville. » « Nous avons organisé des manifestations pacifiques, nous nous sommes retrouvés à des rassemblements, nous avons attaqué l'administration Trump en justice, et tout ceci a conduit à la retraite d'aujourd'hui », a-t-elle ajouté. Pour d'autres élus démocrates comme le gouverneur de l'État de Californie Gavin Newsom, cette mesure reste insuffisante. Il appelle ainsi le président Trump à « mettre fin à cette mascarade et à renvoyer » le reste des soldats maintenus sur place.


Le HuffPost France
a day ago
- Le HuffPost France
Jamais Gavin Newsom, gouverneur de Californie, n'était allé aussi loin pour qualifier Donald Trump
ÉTATS-UNIS - Visiblement excédé, Gavin Newsom s'est lâché. Alors que la garde nationale a été déployée à Los Angeles depuis juin face aux manifestations contre la politique migratoire de Donald Trump, le gouverneur démocrate de Californie a laissé parler son cœur. Interrogé sur ce qu'il pensait du président américain dans une interview du Shawn Ryan Show (de la chaîne YouTube du même nom) lundi 14 juillet, et repérée par nos confrères du HuffPost américain, Gavin Newsom a accusé Donald Trump de traiter la ville de Los Angeles comme si elle était « assiégée » et a déclaré qu'il « tentait de détruire » l'État de Californie. Rappelant qu'il n'avait pas besoin de la force militaire pour maintenir la paix, Gavin Newsom a critiqué la gestion de la situation par la garde nationale. « Ils sont assis là, sur des chevaux avec des drapeaux américains, à courir sur des terrains de foot, effrayant des enfants qui jouent au foot en pleine journée dans un camp d'été. Pour quoi faire ? Juste par endurance », a-t-il dit, amer. « Comment expliquer ça à mon enfant ? » C'est là que le démocrate a dérapé. « C'est de la faiblesse déguisée en force. C'est ce que je n'aime pas chez ce fils de pute. Vraiment pas », a-t-il déclaré en parlant de Donald Trump, avant d'ajouter : « pardonnez-moi, je sais que c'est le président des États-Unis ». Gavin Newsom semble en vouloir très personnellement au président américain, notamment à cause du surnom que ce dernier lui donne en public, « Newscum » (« ordure » en français) et qui a des répercussions sur la vie de ses enfants à l'école. « Comment expliquer ça à mon enfant ? Les amis de mes enfants les traitent d''ordure'. Je comprends, car on m'a traité comme ça en cinquième, mais pas par une personne de 79 ans », a-t-il déploré, invitant, excédé, le président américain à « faire preuve d'un meilleur comportement, mec ». Pour Gavin Newsom, cette tension entre eux ne pourra être résolue que lorsque Donald Trump « n'aura plus aucune attention ». La moitié de la garde nationale levée à Los Angeles À noter que le ministère américain de la Défense a annoncé mardi 15 juillet avoir ordonné le retrait de la moitié des 4 000 militaires de la Garde nationale à Los Angeles, plus d'un mois après leur déploiement. « Grâce au renfort de nos troupes, le chaos diminue à Los Angeles », a déclaré le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, dans un communiqué. « En conséquence, le ministre (Pete Hegseth) a ordonné que 2.000 membres de la Garde nationale de Californie soient relevés de leur mission de protection fédérale », a-t-il ajouté. Donald Trump a également ordonné la mobilisation de 700 Marines en renfort de la Garde nationale afin de faire face aux protestations, largement pacifiques mais dont certaines ont dégénéré, contre des arrestations d'immigrés par la police fédérale de l'immigration (ICE).