
Loi Duplomb : la pétition opposée au texte dépasse le million de signatures
pétition contre la loi Duplomb
a franchi ce dimanche la barre du million de signatures sur le site de l'Assemblée nationale, ce qui pourrait ouvrir un débat inédit à l'Assemblée nationale Parlement.
À partir du seuil des
500 000 signatures
, atteint samedi, et à condition qu'elles soient issues d'au moins 30 départements, la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale peut décider d'organiser un débat en séance publique. Mais la loi ne sera pas réexaminée sur le fond et encore moins éventuellement abrogée.
La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet s'est dite sur
Franceinfo
« favorable » à l'organisation d'un tel débat. Mais il « ne pourra en aucun cas revenir sur la loi votée » qui va, selon elle, « sauver un certain nombre de nos agriculteurs ». Jusqu'ici, aucune pétition n'a jamais été débattue dans l'hémicycle dans l'histoire de la Ve République.
Le texte de loi comprend une mesure particulièrement décriée par les écologistes et la société civile : la réintroduction sous conditions d'un pesticide néonicotinoïde,
l'acétamipride
, interdit en France depuis 2018.
Pour sa part, l'auteur de la loi, le sénateur Les Républicains Laurent Duplomb, estime aussi que ce débat inédit va avoir lieu. Mais il s'inquiète d'«
une concurrence déloyale » pour les agriculteurs
si le texte, qui permet la réintroduction d'un pesticide interdit en France mais autorisé en Europe, n'était pas mis en œuvre.
La pétition lancée par une étudiante de 23 ans, Eléonore Pattery, suscite un engouement inédit, abondamment relayé sur les réseaux sociaux par des personnalités comme Pierre Niney et des députés de gauche. Le rythme des signatures s'est accéléré ce week-end.
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23 minutes ago
- Le Parisien
Extinction de la tour Eiffel pour les victimes de Gaza : à Paris, l'exécutif reste sourd au vœu de ses alliés
Après s'être illuminée aux couleurs de l'Ukraine, la tour Eiffel s'est éteinte le 21 avril dernier pour la mort du Pape François. Tout comme cela avait déjà été le cas en octobre 2023 pour honorer la mémoire des 1 206 personnes assassinées par les terroristes du Hamas en Israël. Selon le vœu porté par le groupe écologiste au Conseil de Paris le 3 juillet dernier, la « Dame de fer » devait aussi s'éteindre en hommage aux victimes civiles palestiniennes mais aussi israéliennes. Un vœu non contraignant, présenté pour la septième fois, finalement adopté malgré l'hostilité de l'exécutif. Pourtant, depuis c'est silence radio de la part de la majorité socialiste. Au grand dam des élus écologistes et communistes qui, dans un communiqué commun, publié ce mercredi, demandent « solennellement que la Ville de Paris procède à l'extinction de la tour Eiffel ». Les conseillers de Paris demandent aussi que la municipalité « inscrive la citoyenneté d'honneur aux civils gazaouis à l'ordre du jour de son prochain conseil de toute urgence ». « Paris, ville monde, ne peut pas rester sourde quand des milliers de civils sont broyés sous les bombes, quand le droit international est foulé aux pieds, quand notre humanité meurt sur la bande de Gaza, dénonce ainsi Fatoumata Koné, présidente du groupe les Écologistes au Conseil de Paris. Refuser d'honorer ce vote, c'est fermer les yeux sur le génocide en cour. » « La situation à Gaza aujourd'hui est telle que rien ne justifie que le vœu ne soit pas appliqué. Sur le plan politique, qu'est ce qui peut justifier que la ville de Paris n'éteigne pas la tour Eiffel quand elle le fait si souvent en hommage à d'autres, s'interroge Ian Brossat, candidat communiste aux municipales de 2026 et ex-adjoint d'Anne Hidalgo. On ne va pas attendre qu'il n'y ait plus un seul Gazaoui en vie pour éteindre la tour Eiffel ! », Contactée ce mercredi, la mairie de Paris n'était pas en mesure à ce stade de nous répondre sur le sujet. Plus d'une centaine d'organisations humanitaires, dont Médecins sans frontières, plusieurs branches de Médecins du monde et Caritas, Amnesty International, ou encore Oxfam international, ont averti ce mercredi qu'une « famine de masse » se propage dans cette enclave dévastée par la guerre . Depuis des mois, la France « réclame un cessez-le-feu » et dénonce une situation humanitaire « inacceptable » à Gaza. Ce mardi 22 juillet, la partition que rejoue inlassablement le Quai d'Orsay a quelque peu changé. Pour la première fois, la France demande que « la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer » ce qu'il se passe dans le territoire en danger de famine après 21 mois de guerre, a déclaré mardi matin sur France Inter le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.


Le Figaro
23 minutes ago
- Le Figaro
Mort d'un bébé de quatre mois en Moselle : les parents mis en examen et écroués
Les parents du bébé décédé lundi en Moselle suite à «l'intervention d'un tiers» ont été mis en examen, notamment pour «meurtre sur mineur», et placés en détention provisoire. Les parents, âgés tous deux d'une vingtaine d'années, d'un nourrisson de quatre mois décédé lundi 21 juillet, ont été mis en examen et placés en détention provisoire, a appris l'AFP ce jeudi 24 juillet auprès du parquet de Metz. Le père, né en 2000 et la mère, née en 1996, ont été mis en examen pour «violences volontaires ayant entraîné une infirmité sur mineur de (moins de) 15 ans par ascendant», «meurtre sur mineur de (moins de) 15 ans» et «soustraction aux obligations légales de parent». Ils ont été écroués. Publicité L'autopsie réalisée «confirme que son décès est dû à l'intervention d'un tiers» Le bébé est décédé lundi au CHRU de Nancy où il avait été héliporté dans un état critique depuis l'hôpital de Sarrebourg (Moselle), commune de résidence des parents. Il présentait un hématome à une tempe, selon une source policière. L'autopsie réalisée «confirme que son décès est dû à l'intervention d'un tiers», a indiqué mercredi soir la vice-procureure de Metz Elise Bozzolo. Le couple faisait déjà l'objet d'une enquête pour «violences volontaires ayant entraîné une infirmité sur mineur de (moins de) 15 ans par ascendant». Le bébé avait en effet déjà été hospitalisé en avril pour une fracture, alors qu'il n'avait qu'une dizaine de jours. Il avait été placé judiciairement entre le 7 avril et le 11 juillet. Les parents avaient alors plaidé la thèse d'un accident domestique. Le tribunal pour enfants avait ordonné la restitution du bébé à la mère, il y a quelques jours. Le couple n'a pas d'autre enfant.


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« Il aimait faire vivre le débat sur un plateau, il veut maintenant le faire vivre dans la société civile. » D'après nos informations, l'ancien présentateur télé Olivier Galzi « réfléchit sérieusement » à présenter sa candidature à l'élection municipale d'Avignon en 2026. Alors que la maire PS sortante Cécile Helle, à la tête de la cité des Papes depuis 2014, a annoncé qu'elle ne se représenterait pas, « il a un coup à jouer, parie son entourage, car c'est quelqu'un qui peut rassembler ». Passé par les rédactions de France 2, d'iTélé et de LCI, celui qui s'est depuis reconverti dans le privé, à la tête de la communication du groupe Edeis, « est un enfant du pays », font valoir ses proches, qui rappellent que l'ancien journaliste a fait son lycée et ses études à Avignon : « Il y retourne souvent pour voir sa famille qui y vit encore, abondent-ils. Et à chaque fois qu'il y va, il est très sollicité par les habitants. »